Dimanche 24 septembre 2017 aura lieu le renouvellement d’une partie du Sénat, la chambre haute du Parlement (171 sièges à renouveler dans la moitié des départements, sur un total de 348 sièges au Sénat). Voir Élections sénatoriales françaises de 2017 – Wikipédia
Au niveau national, personne ne prévoit de changement de la majorité - qui restera à droite - mais les groupes politiques auront une nouvelle consistance après ce scrutin.
Voir, 17 septembre, Sénatoriales 2017: les points chauds - L'Obs et cet article du Courrier des maires (14 septembre, Aurélien Hélias) : Sénatoriales : " Le temps passe vite et le temps joue contre La République en marche "
Au niveau régional (Pays de la Loire), le quotidien Ouest-France a fait le point (édition du 11 septembre) dans les trois départements concernés : la Loire-Atlantique (44), le Maine-et-Loire (49) et la Mayenne (53).
En Mayenne, deux sièges sont à pourvoir. Les sortants sont de centre-droit (UDI).L’un a choisi de rester maire de Laval (François Zocchetto), l’autre est candidate à un nouveau mandat, avec le soutien de LR, en plus de l’UDI (Elisabeth Doineau), ce qui lui donne les faveurs des pronostics.
Qui pour succéder au président du groupe centriste au Sénat ? Le maire de Mayenne, Michel Angot, candidat de la majorité présidentielle, est aussi candidat du PS, ce qui lui apportera les voix de gauche, face au candidat de l’UDI, le maire de Château-Gontier, Philippe Henry.
L’enjeu est de savoir si l’UDI retrouvera ses deux élus et parviendra à remplacer son sortant lavallois, victime de la loi sur le cumul des mandats. Entre « La République en Marche » - et ses deux candidats, Michel Angot pour le Nord-Mayenne, et Valérie Hayer pour le Sud-Mayenne, qui bénéficie du soutien influent du député au Parlement européen, Jean Arthuis - et l’Union des démocrates et indépendants( UDI), il y a une proximité idéologique et politique mais une vraie concurrence électorale.
Les Républicains (LR) proposent la candidature de l’ancien député du Sud-Mayenne, Guillaume Chevrollier, mais ils subissent un déclin amorcé depuis longtemps en Mayenne. La gauche, elle, se retrouve marginalisée.
Voir (Alan Le Bloa, 11 septembre) : Élections sénatoriales : les points chauds à suivre – Ouest-France ce qui concerne la Mayenne. Mayenne : crucial pour l'UDI
Deux : le nombre de sièges renouvelables en Mayenne. Un scrutin crucial pour l'UDI. Le parti tenu par le président du conseil départemental Olivier Richefou doit conserver le fauteuil occupé par François Zocchetto depuis 2001. L'élu lavallois, qui présidait l'Union centriste au Sénat, lâche la main pour se consacrer à son mandat de maire de Laval. Le parti a investi le maire de Château-Gontier, Philippe Henry, pour lui succéder. Élisabeth Doineau, élue en 2014, est par ailleurs candidate à sa succession.
LREM aligne deux candidats en face : Valérie Hayer, qui n'avait pas obtenu l'investiture aux législatives, et le maire divers gauche de Mayenne, Michel Angot.
Deux candidats centristes, Monique Bourgoin, ancienne assistante parlementaire de François Zocchetto et Jean-Marc Allain, maire de Gorron, tentent leur chance, sans étiquette. A droite Guillaume Chevrollier, battu aux législatives, a obtenu la seule investiture concédée. Les Républicains soutiennent en effet la sénatrice sortante Élisabeth Doineau. Le PS, le FN, le PC et EELV présentent chacun un candidat.
Voir aussi le site leglob-mayenne (14 septembre) : Sénatoriales Mayenne 2017 : vers un nouveau train de sénateurs
Article paru également sur le blog de Réseau CiViQ le 18 septembre 2017
Cet article est le 3015ème sur le blog MRC 53 - le 74ème dans la catégorie République Parlement