Les prélèvements fiscaux sur les carburants ont servi de détonateur
La colère populaire s’est propagée par Internet. Mais il y avait depuis longtemps un mécontentement à l’égard du pouvoir politique, jugé insensible à la dégradation des revenus des catégories populaires en raison de l’augmentation des dépenses obligatoires pour les transports et la fiscalité, notamment.
Voir à ce sujet les différences géographiques et sociologiques en France : (Le Vent Se Lève, 7 février 2018, Oscar Bockel) : Les trois France : entre périphéries et métropoles
La raison principale de la mobilisation semble ne pas être une opposition politique à proprement parler mais plutôt une absence complète de confiance dans les promesses politiques formulées.
Voir (Contrepoints, 17 novembre, Paul Salaun) : La colère des gilets jaunes, conséquence de l’enfumage politique
Le politologue Jérôme Sainte-Marie, fondateur de PollingVox, voit dans la mobilisation du 17 novembre un mouvement né de la base qui pourrait avoir une traduction politique de grande importance (FigaroVox, entretien, Guillaume Perrault, 18 novembre). Voir «Les «gilets jaunes» font converger des électorats populaires jusqu'ici opposés»
En Mayenne (EN IMAGES - Plus de 2.000 gilets jaunes en Mayenne), la manifestation a dégénéré dans le centre ville de Laval. Voir la préfecture porte plainte pour dégradations.
Le parcours commençait par le rond-point du Châtelier à Saint-Berthevin, qui marque l’entrée de l’agglomération lavalloise. Les discussions avec quelques-uns des participants ont été intéressantes. Le président Macron et sa politique sont mises en cause. J’ai pu leur apporter quelques éléments d’information à ce sujet. Voir (21 avril 2018) : Pour une alternative républicaine au projet élitaire de Macron
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