La Gauche Républicaine et Socialiste est née le 3 février 2019 à Valence
Lors du Congrès de Paris-Reuilly, les 1er et 2 décembre 2018, il a été décidé majoritairement d'engager le Mouvement Républicain et Citoyen dans la création d’une nouvelle formation politique avec les militants d’APRéS, les socialistes qui ont fait scission du PS, avec Emmanuel Maurel et Marie-Noëlle Lienemann.
Le MRC ne disparaît pas. Il ne se dissout pas. Comme cela a été inscrit dans la motion d’orientation adoptée lors du Congrès 2018, le MRC continue d’exister et tiendra son prochain congrès en 2020.
Voir L'intervention de Michel Sorin (Mayenne) au congrès 2018 du MRC .
Enfin, comme cela a été validé lors du Conseil national du 14 octobre 2018 et confirmé lors du Congrès de décembre, le MRC a entamé un travail de convergence avec la France Insoumise afin de participer à la liste menée par la France Insoumise pour les élections européennes. Catherine Coutard, vice-présidente du MRC, est en 19ème position sur la liste "Maintenant le peuple" conduite par Manon Aubry.
Voir l'intervention complète de Jean-Luc Laurent, président du MRC, le 2 février 2019 en ouverture des Rencontres Fondatrices de Valence.
Et voir le billet de Jean-Luc Laurent Après les Rencontres Fondatrices de Valence, construire la Gauche Républicaine et Socialiste (GRS)
Réussir l'amalgame
Les Rencontres Fondatrices de Valence du week-end dernier ont marqué une nouvelle étape dans le processus de refondation de la gauche avec la naissance du parti de la Gauche Républicaine et Socialiste (GRS). Ces rencontres qui ont attiré plus de 350 personnes malgré la pluie et les incertitudes liées au mouvement des gilets jaunes sont une réussite. Elles ont permis de poser une première pierre pour la reconstruction de la gauche et la préparation d’une nouvelle offre politique pour sortir de la crise que nous connaissons avec une alternative au libéralisme triomphant.
Cette nouvelle maison de la gauche républicaine est née à l’initiative du MRC suite à son Congrès de Paris Reuilly de décembre et de nos camarades de l’APRES, fondé par Marie-Noëlle Lienemann et Emmanuel Maurel suite à leur départ du Parti Socialiste au mois d’octobre dernier.
Nous sommes désormais pleinement engagés dans cette dynamique nouvelle pour la reconstruction et le rassemblement de la gauche que nous avons toujours, du CERES au MDC puis au MRC, ardemment défendu. C’est pourquoi les prochains mois seront déterminants pour assurer le succès de notre entreprise. L’implication et la mobilisation de l’ensemble des militants sont indispensables. Il s’agit désormais d’engager la reconquête des classes populaires que la gauche a trop longtemps délaissées.
La création d’un nouveau parti dans le contexte politique que nous connaissons demande volonté, effort et ténacité pour enrayer la mécanique de la division et de la fracturation.
Pour réussir, il ne suffit pas d’additionner le MRC et APRÉS. Comme nous l’avons décidé lors de notre Congrès, le MRC ne disparaît pas. Nous nous sommes engagés dans un processus de création d’une nouvelle force politique avec la double appartenance. A Valence cette nouvelle formation politique est née : la Gauche Républicaine et Socialiste (GRS). Nous devons réaliser l’amalgame entre nos forces et ne pas nous contenter de les juxtaposer. Nous devons constituer un véritable alliage pour former un métal nouveau, plus résistant et plus fort, comme je l’ai dit à Valence. Il est de notre responsabilité de nous montrer à la hauteur de cette tâche.
La République sûre de sa force et pleinement souveraine, le bien commun, la promotion de la laïcité, l’égalité entre les citoyens et le mieux être collectif, le lien entre les questions sociale, nationale et européenne forment le socle de notre engagement et des combats que nous menons face aux libéraux et aux réactionnaires de tout poil. Nos adversaires sont nombreux et déterminés. Il nous appartient de travailler à l’élaboration d’un programme de transformation sociale, d’une contre-proposition ambitieuse à la politique d’accroissement des inégalités, de la précarité et de casse aveugle du service public et de notre modèle social qui constituent la feuille de route libérale appliquée par Bercy, Bruxelles et Berlin au service du capitalisme financiarisé et mondialisé.
Cette tâche est faramineuse et exaltante. Nous devons collectivement la relever avec enthousiasme et détermination, pour la gauche et le peuple, pour la République et la France.
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