Contraindre Macron à la cohabitation, la gauche peut le faire les 19 et 26 juin
Ils se sont connus lors de la pré-campagne présidentielle autour d'Arnaud Montebourg. Celui-ci soutient la démarche qui a abouti ce 29 avril à l'existence d'un nouveau parti à gauche.
La Gauche Républicaine et Socialiste (GRS), le Mouvement Républicain et Citoyen (MRC), Les Radicaux de Gauche-LRDG, Nouvelle Gauche Socialiste (NGS) et L’Engagement ont décidé d'unir leurs forces en créant un nouveau parti politique en commun, la Fédération de la Gauche Républicaine (FGR).
C'est un parti composé de ces cinq partis fondateurs ("personnes morales") et qui pourra accueillir des adhérents "personnes physiques" pouvant être représentés à hauteur de 20 % dans les instances de décision.
La FGR sera présente en tant que telle dans les élections législatives. Elle se positionne en faveur du rassemblement de la gauche initié par LFI sous la bannière de l'Union populaire.
Voici le texte de l'annonce de la création de la Fédération de la Gauche Républicaine par le MRC.
Le MRC participe à la création de la Fédération de la Gauche républicaine
Renouer avec l’esprit de conquête républicaine
Militantes et militants issus de la Gauche Républicaine et Socialiste, du Mouvement Républicain et Citoyen, des Radicaux de Gauche – LRDG, de Nouvelle Gauche Socialiste et de l’Engagement, rejoints par des militants socialistes, écologistes et insoumis, nous décidons aujourd’hui de nous rassembler dans la Fédération de la Gauche Républicaine.
Au sortir de l’élection présidentielle, les Français sont inquiets et frustrés. La fracture sociale et territoriale s’est aggravée. Et l’extrême-droite réalise le meilleur score de son histoire. Loin d’être un barrage à sa progression, le quinquennat d’Emmanuel Macron en aura été l’accélérateur.
Dans ce contexte, la gauche a une responsabilité particulière. Les législatives peuvent permettre d’offrir aux Français une alternative à la politique de régression sociale voulue par le président réélu. Les candidates et candidats de la Fédération de la Gauche Républicaine prendront toute leur part à ce combat central, en participant aux dynamiques de rassemblement aujourd’hui en œuvre.
Dans cette campagne, nous mettrons en avant les priorités qui nous sont chères, celles d’une politique de redressement républicain et de solidarité : démondialisation, promotion du « made in France », retour de l’État dans la vie économique et sociale, restauration des services publics, des moyens pour l’éducation et l’hôpital, augmentation des salaires et des retraites, transition écologique et objectif zéro pétrole, égalité territoriale, défense de la laïcité, refondation totale de nos institutions pour en finir avec la monarchie présidentielle et redonner du sens à la démocratie.
Mais au-delà des échéances électorales immédiates, c’est à une refondation de la gauche, de sa pensée, de ses pratiques, de ses modes de fonctionnement qu’il faut s’atteler. Pour reconquérir les classes populaires qui se sont en partie détournées de nous, pour redonner du sens à la promesse d’égalité, pour dessiner les contours d’un monde plus juste et plus harmonieux, les militantes et militants de la Fédération de la Gauche Républicaine s’engagent résolument.
La faiblesse actuelle de la gauche n’est pas une fatalité. En renouant avec l’esprit de conquête républicaine, avec le volontarisme politique, avec le respect de la souveraineté populaire, tout est possible.
Dans ces temps confus et incertains, l’essentiel est de savoir pour qui on se bat, et où l’on veut aller. Pour les militants de la gauche républicaine, il n’y a rien de plus exaltant que de se consacrer à la reconstruction de la gauche et au redressement de la France.
Signataires : Emmanuel Maurel, député européen, animateur national GRS, Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice, coordinatrice nationale GRS, Jean-Luc Laurent, président du MRC, maire du Kremlin-Bicêtre, Catherine Coutard, vice-présidente du MRC, Stéphane Saint-André, co-président de LRDG, Isabelle Amaglio-Térisse, co-présidente LRDG, Laurence Rossignol, sénatrice, Mickael Vallet, sénateur, Liem Hoang-Ngoc, ancien député européen, président de NGS, Damien Thomas, porte-parole de NGS, Elodie Schwander, animatrice nationale aux élections GRS, Anthony Gratacos, secrétaire général GRS.
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