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  • : Michel Sorin
  • : Le MRC 53 est la structure mayennaise du Mouvement Républicain et Citoyen, qui a pour but de rassembler la gauche républicaine à partir, notamment, des idées de Jean-Pierre Chevènement, l'un de ses fondateurs, qui n'est plus membre du MRC depuis 2015. Le MRC a pris le relais du Mouvement des Citoyens (MDC) après les élections de 2002. En 2022, le MRC est devenu membre de la Fédération de la Gauche Républicaine avec quatre autres organisations politiques.
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3 juillet 2008 4 03 /07 /juillet /2008 17:24

Un congrès ouvert, à grand enjeu pour la gauche

 

Le Parti socialiste a lancé le congrès 2008 par la réunion de son Conseil national, qui a enregistré les contributions au débat d’orientation, préalable au dépôt des motions soumises au vote des adhérents. Voici ce qu’on pouvait lire, dès hier, sur le site de Marianne www.marianne2.fr

 

Avec les "contributions", le PS lance officiellement son Congrès de Reims

 

Le premier acte du Congrès de Reims s'est joué mercredi lors d'une séance-marathon où une vingtaine de ténors socialistes sont montés au créneau pour exposer leur credo et présenter leurs "contributions", lors d'une grand-messe dont le PS a le secret.


Au total, 21 contributions générales, exposant analyses et propositions sur la politique du parti, ont été déposées par des chefs de courants ou barons locaux.

Justifiant la profusion de contributions, le premier secrétaire François Hollande a filé la métaphore botanique: "C'est normal qu'il y ait des multiples fleurs qui s'épanouissent mais à un moment, il faut qu'il y en ait un qui rassemble le bouquet". Il a fait connaître son propre texte au dernier moment et a été le premier intervenant.

 

Le député de Corrèze a posé trois conditions pour que le PS soit à même de présenter une alternative à la droite: "gagner la bataille des idées", présenter un projet "crédible" et "non une addition de toutes les revendications", réussir "la cohérence à gauche".

Lors de cette séance-marathon de trois heures dans un grand hôtel parisien, les signataires de chaque texte, déjà médiatisé largement, ont résumé successivement en huit minutes maximum leurs propositions.


Pour le maire de Paris, Bertrand Delanoë qui, selon un tirage à sort, intervenait le deuxième: "Ce que nous prônons, c'est une efficacité de gauche, pas un catalogue démagogique qui se délite au contact du réel mais un projet au service d'un vrai changement".
Le maire qui n'a pas déclaré ses ambitions, a dit que le Congrès de Reims ne doit pas désigner le candidat PS à la présidentielle de 2012.


"Notre Congrès commence ce soir", a lancé Pierre Moscovici, qui présente un texte au nom des Strauss-kahniens et des amis d'Arnaud Montebourg. Pour lui, également "le choix du candidat doit intervenir le moment venu. Le moment n'est pas en 2008!. C'est en 2011!", a-t-il déclaré.

Pour la maire de Lille, Martine Aubry, soutenue par les puissantes fédérations du Nord et du Pas-de-Calais, "il faut un projet de clarification, il ne sert à rien de se rassembler pour se rassembler", appelant à retrouver "une gauche collective et joyeuse, créative et solidaire".


La plupart des ténors étaient là, à l'exception de Laurent Fabius, et de Ségolène Royal en déplacement au Québec. La réunion présentait au total peu d'enjeu, les textes ne donnant pas lieu à un vote des militants. "C'est un peu comme au Tour de France, des échappées, un peloton, mais pas de vainqueur émergent", commentait une élue parisienne.


Les choses sérieuses vont commencer: après les contributions, les rapprochements en vue de futures motions, à déposer avant le 23 septembre"(…).

 

La liste des contributions est à lire sur le site du PS www.parti-socialiste.fr

 

Congrès de Reims : les travaux ont officiellement débuté
 

1- Donner une cohérence à la gauche et un espoir à la France - F. Hollande
2- Clarté, Courage et créativité : Choisir maintenant, pour agir demain - B. Delanoë
3- Une vision pour espérer, une volonté pour transformer - M. Aubry
4- Debout la gauche ! - M. Dolez
5- Aux militants - G. Gorce
6- Socialistes, Altermondialistes, Ecologistes - F. Pupunat
7- Reconstruire à gauche - L. Fabius
8- Combattre et proposer - S. Royal
9- Unité et refondation (s) ! - F. Léveillé
10- Reconquêtes - B. Hamon
11- Réussir ensemble le congrès du Parti socialiste - J. M. Ayrault
12- Besoin de gauche - P. Moscovici
13- La ligne claire - G. Collomb
14- Réinventer la gauche - J. L. Mélenchon
15- Pour un socialisme du 21ème siècle en France - P. Jacquemin
16- Changer ! - M. N. Lienemann
17- D'abord, redistribuer les richesses - A. Vidalies
18- Brèves de campagne - M. Lebranchu
19- Pour un socialisme écologique - G. Guibert
20- Urgence sociale - P. Laroutourou
21- Et si le Parti restait socialiste - J. Fleury

 

Sur le site du Figaro www.lefigaro.fr on trouvait, hier, quelques mots sur les premiers signataires des contributions :

 

21 contributions déposées pour le congrès de Reims

(…) L'enjeu de ce Congrès est de taille, rappelle Bertrand Delanoë : «c'est la première fois depuis le Congrès d'Epinay» de 1971 que les socialistes «ont à définir dans un même mouvement une orientation, un projet, une stratégie politique d'alliances, une direction et un leadership». A la lecture de ces documents, de nombreuses convergences apparaissent. Déjà, les socialistes partagent sans surprise la même analyse du sarkozysme, «bonapartisme saugrenu au conservatisme agressif» (dans la contribution de Bertrand Delanoë), «mélange inquiétant de Silvio Berlusconi et de Doc Gyneco, avec une montre de 50.000 euros au poignet» (Ségolène Royal), «monocratie» (Laurent Fabius).

Dans un bel ensemble, ils dénoncent la mainmise du capitalisme financier et revendiquent «les valeurs historiques du socialisme» (Martine Aubry). Si le mot est encore largement tabou chez les socialistes, la plupart d'entre eux sont sociaux-démocrates. L'inoxydable Jean-Luc Mélenchon se distingue en affichant sa volonté d'«empêcher la mutation définitive du PS en parti démocrate». L'aile gauche du parti présente d'ailleurs plusieurs textes, via Henri Emmanuelli et Benoît Hamon, Paul Quilès et Marie-Noëlle Lienemann, ou encore l'édile du Nord Marc Dolez.

De son côté, Pierre Moscovici représente le pôle des reconstructeurs (avec Arnaud Montebourg et Jean-Christophe Cambadélis) qui plaide pour une ligne clairement réformiste, de même que les barons locaux Gérard Collomb et Jean-Noël Guérini, avec l'appui discret de Manuel Valls, ou encore Jean-Marc Ayrault. Le maire de Nantes, président du groupe PS à l'Assemblée nationale, et des socialistes des Pays-de-la-Loire «refusent» tous de choisir un candidat pour 2012 estimant qu'aucune personnalité ne s'impose naturellement (…).

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