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  • : Michel Sorin
  • : Le MRC 53 est la structure mayennaise du Mouvement Républicain et Citoyen, qui a pour but de rassembler la gauche républicaine à partir, notamment, des idées de Jean-Pierre Chevènement, l'un de ses fondateurs, qui n'est plus membre du MRC depuis 2015. Le MRC a pris le relais du Mouvement des Citoyens (MDC) après les élections de 2002. En 2022, le MRC est devenu membre de la Fédération de la Gauche Républicaine avec quatre autres organisations politiques.
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25 novembre 2008 2 25 /11 /novembre /2008 22:48

 

Nouvelle donne dans le même parti socialiste

 

Le congrès PS de Reims, les 14, 15 et 16 novembre, s’était achevé sans adopter de motion d’orientation, en raison de l’incapacité entre les dirigeants des trois motions Aubry (24%), Delanoë (25%), Hamon (19%), potentiellement majoritaires ensemble, à s’accorder sur un candidat commun à présenter face à Ségolène Royal (29%) à l’élection du premier secrétaire.

 

Cette élection s’est déroulée sur deux jours, les 20 et 21 novembre, aucun des trois candidats n’obtenant la majorité absolue au premier tour. Ségolène Royal (43%) bénéficiait d’une grande part des voix qui s’étaient portées sur la motion Delanoë, alors que celui-ci avait demandé à ses électeurs de voter pour Martine Aubry, laquelle obtenait 34%, ce qui, en ajoutant les voix qui étaient allées sur Benoît Hamon (23%) devaient lui permettre d’emporter assez facilement le second tour.

 

Il n’en fut rien puisque les deux candidates du second tour arrivaient à quasi égalité le 21 novembre, le résultat enregistré les séparant de 42 voix en faveur de Martine Aubry. La commission de récolement a procédé aux vérifications et rendu son verdict ce soir : 102 voix en faveur de Martine Aubry, qui est donc élue au poste de premier secrétaire. Une première, historique, pour une femme au parti socialiste.

 

Son élection a été ratifiée par le conseil national à une forte majorité des deux tiers, qui correspond à la réalité du rapport de forces, désormais, entre la majorité et l’opposition au sein du parlement socialiste.

 

Il revient maintenant à Martine Aubry de composer son gouvernement (le secrétariat national) et le faire ratifier par le parlement (le conseil national). C’est alors qu’on verra le degré de changement et d’engagement des uns et des autres. Benoît Hamon et ses amis accepteront-ils de s’engager pleinement dans l’équipe Aubry si les proches de Bertrand Delanoë y sont très bien représentés ?

 

On peut prévoir une opposition tenace de la part de Ségolène Royal et une rivalité farouche entre les deux femmes. Reste à savoir si cela va entraver la rénovation du PS ou la favoriser. Les autres partis de gauche auront un rôle à jouer ; le MRC répondra présent.

 

Une courte revue de presse :

 

Elue premier secrétaire du PS, Martine Aubry se sent "une responsabilité lourde" (Nouvel Observateur, 25 novembre)

 

PS : Aubry enfin élue, Royal entre dans l'opposition (Rue89, 25 novembre)

 

Tous les épisodes précédents sont à lire sur ce blog, en cliquant sur Gauche France 2007-08

 

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commentaires

S
Merci, Christine, de ce commentaire, même si je ne partage pas ton point de vue sur l'avenir de la social-démocratie.<br /> Il est peu probable que le PS se coupe en deux, car ce n'est pas l'intérêt de Ségolène Royal, dont l'objectif est d'être candidate à l'élection présidentielle 2012 avec des chances de réussite.<br /> Elle va jouer la participation à l'intérieur du PS, avec Vincent Peillon, qui connaît bien les rouages de l'organisation. Et, elle-même, va se mettre en retrait dans une posture de future candidate.<br /> Martine Aubry va bâtir une équipe renouvelée qui sera présente dans l'actualité économique et sociale. Tout est possible, selon la tournure des évènements. Nous allons vivre une période agitée.
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C
On peut imaginer une implosion du P.S. avec une Royal qui parte fonder son propre parti, peut-être... Ce serait le meilleur scénario pour faire disparaître la social-démocratie imposée par des éléphant(e)s qui ne comprennent rien à rien. Royal est une catastrophe, mais Aubry est un énorme danger avéré pour la République avec son communautarisme et son sens du social : la charité pour les plus pauvres et la paupérisation des autres dans un système libéral qu'elle applaudit des deux mains.
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