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  • : Michel Sorin
  • : Le MRC 53 est la structure mayennaise du Mouvement Républicain et Citoyen, qui a pour but de rassembler la gauche républicaine à partir, notamment, des idées de Jean-Pierre Chevènement, l'un de ses fondateurs, qui n'est plus membre du MRC depuis 2015. Le MRC a pris le relais du Mouvement des Citoyens (MDC) après les élections de 2002. En 2022, le MRC est devenu membre de la Fédération de la Gauche Républicaine avec quatre autres organisations politiques.
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3 avril 2009 5 03 /04 /avril /2009 22:20

Une amorce de réglementation et de transparence

 

Les 19 Etats les plus puissants du monde et l’Union européenne étaient réunis, hier 2 avril, à Londres, pour réformer la finance mondiale et relancer l’économie. Ils sont confrontés à une crise économique qui n’a pas eu d’équivalent depuis celle de 1929.

 

Voici, à travers une sélection d’articles, comment la presse en a rendu compte.

 

G20 : plus de 1 000 milliards de dollars pour la relance et l'aide aux institutions financières (Site du Monde, 2 avril)

 

G20 : quatre orientations pour tenter de sauver l'économie mondiale (Le Monde, 3 avril)

 

Paradis fiscaux : est-ce vraiment la fin du secret bancaire ? (Hugo Lattard, Le Monde, 3 avril)

 

Le G20 peine à donner le change (L’Humanité, 3 avril)

 

Liste de paradis fiscaux : Suisse, Belgique et Luxembourg outrés (Rue89, 3 avril)

 

G20 : Tout change mais rien ne change (Marianne, 3 avril)


G20 : tout ça pour ça ! (Laurent Pinsolle, pour Marianne, 3 avril)


Conclusions du G20 de Londres : Beaucoup de bruit pour pas grand-chose (ATTAC, 2 avril)


(…) Le G20 ne met en place aucun frein à la circulation des capitaux ; au contraire, il encourage la liberté des marchés et continue de prôner un libre-échange des marchandises dont l’extension démesurée a fragilisé les économies les moins performantes et détruit des pans entiers de leurs activités.

 

Dans un cadre aussi libéralisé, il ne sera pas possible d’instaurer une taxation des transactions financières, qui serait pourtant une nécessité, d’une part pour freiner fortement la spéculation, et d’autre part pour réunir des ressources indispensables à la résolution des problèmes les plus urgents.

Parfaitement cohérent avec lui-même, mais dans l’indifférence totale des aspirations des citoyens, le G20 n’envisage pas d’interdire véritablement les paradis fiscaux et judiciaires, puisque les principaux d’entre eux, à commencer par la City de Londres, poursuivront leurs pratiques (…).

 

Alors que le système monétaire international dans lequel le dollar impose sa loi a failli, le G20 décide de conforter le Fonds monétaire international auquel on doit, avec sa sœur jumelle la Banque mondiale, d’avoir écrasé la plupart des pays du Sud sous le poids de la dette et des plans d’aménagement structurel.

Les velléités de régulation internationale s’évanouissent dès lors qu’est laissée de côté l’extraordinaire explosion des inégalités dans le monde, dont la cause essentielle réside dans un partage indécent de la richesse produite à l’avantage du capital.

 

Ce n’est pas la décision d’injecter 1100 milliards de dollars supplémentaires dans la relance économique et dans le FMI qui sera capable de remédier à cette situation.

 

Au contraire, la fuite en avant d’un système fondé sur le profit et la démesure ne peut qu’aggraver les tensions sociales et les risques écologiques. Les tensions sociales, parce que rien n’est prévu pour stopper la baisse des salaires et de l’emploi et la destruction des systèmes de protection sociale bradés entre les mains des compagnies privées. Les risques écologiques, parce que, pendant que la liberté des marchés financiers est de nouveau proclamée, des fonds spéculatifs d’un genre nouveau apparaissent pour parier sur la dégradation du climat (…).

 

Cet article est le 68ème paru sur ce blog dans la catégorie Capitalisme .


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