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Présentation

  • : Michel Sorin
  • : Le MRC 53 est la structure mayennaise du Mouvement Républicain et Citoyen, qui a pour but de rassembler la gauche républicaine à partir, notamment, des idées de Jean-Pierre Chevènement, l'un de ses fondateurs, qui n'est plus membre du MRC depuis 2015. Le MRC a pris le relais du Mouvement des Citoyens (MDC) après les élections de 2002. En 2022, le MRC est devenu membre de la Fédération de la Gauche Républicaine avec quatre autres organisations politiques.
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17 avril 2007 2 17 /04 /avril /2007 15:28

 

La fermeture de la « parenthèse libérale » avec Royal

 Ce soir, à 19 heures, salle de l’Aquarelle à St-Jean-sur-Mayenne, route de Changé, le comité 53 de campagne de soutien à Ségolène Royal organise une rencontre de présentation des membres du comité de soutien en présence de Stéphane Le Foll, parlementaire européen et proche de François Hollande à la direction du PS.

 Dans ce cadre, et, compte tenu du temps de parole qui m’a été accordé, j’ai l’intention de formuler, comme suit, mon témoignage.

 « Ma décision de soutenir Ségolène Royal a été prise le 10 décembre 2006, lors de la Convention nationale du MRC à Paris. Jean-Pierre Chevènement venait d’annoncer qu’il renonçait à être candidat, compte tenu de l’accord politique et électoral signé la veille entre le MRC et le PS.

 Ce matin-là, j’ai fait partie des 85% de délégués qui ont approuvé cet accord. Et, l’après-midi, j’ai assisté aux discours des deux complices, Jean-Pierre Chevènement et Ségolène Royal, heureux de présenter leur union aux délégués du MRC mais aussi à la presse.

 A n’en pas douter, cette issue était ardemment souhaitée par les deux anciens ministres.

 - Pour Ségolène Royal, c’était le moyen d’effacer un concurrent du premier tour de l’élection présidentielle (c’est ce qui a été retenu par la presse) mais, surtout, c’était une façon claire de prendre en considération le sens du vote d’une majorité de la gauche lors du référendum le 29 mai 2005, qui était le rejet des politiques libérales en France et en Europe. En outre, le maire de Belfort venait mettre son expérience politique au service de l’équipe de campagne et ce n’était pas rien.

 - Pour Jean-Pierre Chevènement, c’était l’opportunité de peser, à nouveau, sur l’orientation stratégique du PS et de la gauche, ce qu’il n’avait pu faire avec succès depuis 1983 et l’ouverture de la « parenthèse libérale », lors du Congrès PS de Bourg-en-Bresse (auquel j’assistais en tant que délégué de la Mayenne).

 Car, ne nous y trompons pas, l’enjeu de cette élection présidentielle, c’est la fermeture de cette « parenthèse libérale » que Lionel Jospin, inventeur de la formule, n’a pu mener à bien, même si c’était son intention en 1997. En 1983, François Mitterrand avait dû faire face à l’offensive néo-libérale qui avait trouvé des relais puissants en Angleterre et aux Etats-Unis d’Amérique. Il avait misé sur l’Europe mais, vingt ans plus tard, il est clair que cette Europe, bien loin de résister, a plutôt relayé les politiques néo-libérales.

 D’où la nécessité de réorienter la politique de la France, en articulant les choix de politique économique avec la réorientation de la construction européenne. Telle est la première priorité de la déclaration commune PS – MRC, dont le premier titre est « La priorité sera donnée à la relance économique et à la lutte contre le chômage » et le premier point « Le MRC et le PS entendent réorienter la construction européenne pour la mettre au service de l’emploi et de la croissance concertée ».

 En ce qui me concerne, je retrouve avec plaisir le fil conducteur de mon engagement militant au PS en 1973 auprès de Jean-Pierre Chevènement et de François Mitterrand.

 Je suis persuadé que Ségolène Royal est capable de prolonger et d’amplifier l’action politique de François Mitterrand. Le slogan de « la force tranquille », la présence de Robert Badinter, hier soir à Nantes, sont des symboles forts, mais aussi les cent propositions du Pacte présidentiel, sa volonté de consolider le modèle social et républicain, de reconquérir les milieux populaires, le soutien des jeunes et des femmes, tout cela est le signe que Ségolène Royal marche sur les pas de François Mitterrand avant le 10 mai 1981.

 La rupture que les Mayennais et les Français veulent, c’est la rupture avec Sarkozy !

 Ségolène Royal sera le vrai changement auquel ils aspirent. Pour cela, ils se serviront utilement de leur vote le 22 avril en faisant le choix de Ségolène Royal, afin de créer la dynamique qui permettra à notre candidate d’être la première femme élue présidente de la République, le 6 mai 2007 ».

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