Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Michel Sorin
  • : Le MRC 53 est la structure mayennaise du Mouvement Républicain et Citoyen, qui a pour but de rassembler la gauche républicaine à partir, notamment, des idées de Jean-Pierre Chevènement, l'un de ses fondateurs, qui n'est plus membre du MRC depuis 2015. Le MRC a pris le relais du Mouvement des Citoyens (MDC) après les élections de 2002. En 2022, le MRC est devenu membre de la Fédération de la Gauche Républicaine avec quatre autres organisations politiques.
  • Contact

Texte libre

Recherche

Courriel

 

 

 

 

Articles RÉCents

12 juillet 2007 4 12 /07 /juillet /2007 18:30

 

Près de 20 000 hectares de maïs OGM en 2007

 La presse a commenté la semaine dernière l’évolution des surfaces cultivées en maïs transgénique en France. Quatre fois plus en 2007 qu‘en 2006… Certes, il convient de relativiser. Les surfaces en maïs OGM représentent moins de 1% des surfaces totales en maïs. Toutefois, la carte met en évidence une extension vers le nord et la vallée du Rhône. C’est une directive européenne qui oblige, cette année, l’Etat à créer un registre national.

 Surprise : une parcelle en Mayenne, dans le canton de Craon, selon Ouest-France, 10 juillet. La Direction départementale de l’agriculture et des forêts (DDAF) en a eu connaissance par la déclaration des cultures pour la Politique Agricole Commune (PAC). Seulement 17 ares (0,17 ha) pour cette première en Mayenne.

 Voici ce qu’on a pu lire le 6 juillet dernier sur www.lefigaro.fr sous la signature de Laurent Suply. Je renvoie à l'article paru le 20 mars 2007 sur ce blog (catégorie "Agriculture et PAC"), qui présente ma position sur les OGM.

 « La carte du maïs transgénique en France »

 Les cultures de maïs OGM sont concentrées dans le sud-ouest de l’Hexagone.

 « 19815 hectares. Telle est, selon le registre national des cultures OGM, la surface de maïs transgénique cultivée en France en 2007. Il s’agit du maïs « MON 810 », produit du semencier Monsanto et seule semence OGM à vocation commerciale autorisée à l’heure actuelle en France. La céréale transgénique est cultivée sur 2936 parcelles à travers le pays. Ces données ont été publiées le 4 juillet sur le site gouvernemental www.ogm.gouv.fr. Une obligation, depuis l’institution du registre par un arrêté de mars 2007. La mise en ligne fût discrète, par le biais d’un tableur Excel plutôt rébarbatif. On y découvre que deux cantons français accueillent plus de 1000 hectares de MON 810. A Muret, en Haute-Garonne, on dénombre 1.414 hectares de maïs sur une surface totale de 16 769 ha, soit 8.4% de la surface du canton. 

 Une tendance réelle

Greenpeace, l’organisation non gouvernementale de protection de la nature, fermement opposée aux OGM, s’est emparé de ces chiffres et en a fait, dès le lendemain, une carte des plus parlantes (à droite et voir la carte en PDF). Les cultures OGM apparaissent clairement concentrées dans un quart sud-ouest de la France. Problème : les données du registre national ne concernent que 13 régions. Contact é par lefigaro.fr, Patrick Tallon, de la direction générale de l’alimentation, souligne que ces chiffres sont basés sur les déclarations des agriculteurs. Même si celles ci sont obligatoires, il est possible que certains producteurs du nord ou de l’ouest ne se soient pas conformés à la règle de mars 2007. Mais, « la tendance (de la concentration dans le sud-ouest, ndlr) est réelle, et s’explique par le fait que les producteurs vendent leur maïs OGM en Espagne ».

 Le ministère de l’Agriculture signale par ailleurs qu’une carte cliquable est en chantier depuis plusieurs semaines, et que la mise en valeur des chiffres par Greenpeace ne tient qu’à la rapidité de l’ONG.

 Au niveau national, les quelque 20.000 hectares de maïs OGM sont à mettre en rapport avec les 3 millions d’hectares de maïs non-transgénique, réparti pour moitié entre le maïs ensilage (destiné au fourrage du bétail) et le maïs grain. Mais le maïs OGM semble en passe de décoller. Cette culture occupait environ 3.000 hectares en 2005, et 5.000 en 2006. Une progression qui s’explique par le bon prix que les producteurs retirent du MON 810. Outre les économies en insecticide, ils parviennent souvent à vendre leur produit au-delà du cours du maïs non-OGM ».

Partager cet article
Repost0

commentaires