Une alliance avec le PS qui préserve l’identité du MRC
A l’issue du Conseil national du MRC, le 4 mars (voir Le PS et le MRC finalisent un accord politique d'un type nouveau - 4 mars 2012), on pouvait s’attendre à ce que le PS ratifie l’accord.
En fait, c’est seulement l’accord électoral qui était soumis à ratification le 6 mars par le bureau national du PS. Car, le 5 mars, Martine Aubry avait fait connaître à son homologue MRC ses désaccords avec le texte, tel qu’il avait été présenté aux membres du Conseil national du MRC. Jean-Luc Laurent devait donc remettre l’ouvrage sur le métier. Il s’agissait, heureusement, de la forme et non du fond. Et l’accord pouvait être signé le 9 mars, sachant qu’une intervention télévisée de Jean-Pierre Chevènement est prévue mardi 13 mars dans le journal de 20h de TF1.
Chacun peut consulter cet accord sur les sites du PS «Reprendre en mains notre avenir» : l'accord politique et électoral PS-MRC et du MRC : Reprendre en mains notre avenir
Lire le communiqué de presse publié, au nom du MRC, par le président, Jean-Luc Laurent, le 9 mars :
Le MRC conclut un accord politique et électoral avec le PS pour la prochaine législature
Le Mouvement Républicain et Citoyen et le Parti Socialiste ont conclu un accord politique et électoral pour un contrat de législature. Face aux périls de la crise, nos deux partis ont décidé d’œuvrer au rassemblement des forces de progrès pour placer la gauche dans une dynamique de victoire et lui permettre de se hisser à la hauteur des enjeux. Le MRC a décidé de s’allier au PS pour faire de la République un rempart contre la finance et un refuge pour tous ses citoyens.
L’accord politique résulte d’une analyse et d’une volonté communes pour redresser la France : sur l’école, les valeurs républicaines, la sécurité, la politique étrangère, la nécessaire réindustrialisation du pays et la reprise en main des acteurs d’une finance aujourd’hui dévoyée. Pour sa part, fidèle à l’engagement qui est le sien, le MRC fait état des repères qui lui paraissent essentiels : une monnaie moins chère, une construction européenne réorientée autour d’un programme de croissance et non de récession, une énergie nucléaire maintenue comme un grand atout pour la France, l’unité et la souveraineté de la République française préservée.
Après cinq années d’une présidence fanfaronne de Nicolas Sarkozy au service des puissants, le MRC a fait un choix simple : il a choisi l’alliance, avec le Parti socialiste pour donner au pays la nouvelle majorité qu’il attend à l’Assemblée Nationale.
Cette alliance préserve l’identité du courant républicain que nous représentons au sein du rassemblement de la gauche. L’accord convient qu’aux côtés des 9 candidats MRC soutenus par le PS et des 6 suppléants, le MRC présentera plus de cent candidats autonomes à travers le pays pour faire entendre sa voix singulière au sein de la future majorité : celle de la cohérence et de la fidélité aux idées qu’il développe depuis toujours.
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L'accord prévoit que le MRC présentera des candidat(e)s titulaires soutenus par le Parti Socialiste dans les 9 circonscriptions suivantes : Aisne (4ème), Alpes-Maritimes (7ème), Drôme (2ème), Nord (13ème), Oise (6ème), Var (7ème), Territoire-de-Belfort (2ème), Hauts-de-Seine (13ème), Val-de-Marne (10ème)
Cet article est le 100ème paru sur ce blog dans la catégorie MRC national.