Ils disent NON à la dissolution de la France
Trois ans après avoir accédé aux plus hautes fonctions de l’Etat, le président Sarkozy se heurte à des difficultés tous azimuts. Il a réussi à éviter la confrontation sociale, en jouant de la division entre les organisations syndicales, mais il a perdu la confiance populaire, ce qui est constaté par les sondages d’opinion.
Homme de rupture, il a effectivement rompu avec tous ses prédécesseurs par sa volonté de mettre fin au « modèle » social et républicain national. C’est à ce niveau que ses opposants sont le plus déterminés. Jusqu’à présent, cette opposition est restée dans l’ombre. Elle a décidé, semble-t-il, de sortir du bois.
Le COMITE VALMY a pris l’initiative de célébrer le 5ème anniversaire du référendum du 29 mai 2005.
Il y a cinq ans, le 29 mai 2005, le peuple français a dit Non au traité européen. Depuis 2008 le résultat du référendum lui a été volé et l’expression de la souveraineté populaire a été violée. Il est vital de réagir ! En effet, humiliée par un pouvoir liberticide aux ordres des grands affairistes, étranglée par la construction européenne négatrice des droits sociaux, la France républicaine issue des Lumières, de la Révolution, des combats du monde du travail et des conquêtes de la Libération est en danger de mort :
● La république n’est plus qu’un mot vide quand l’exécutif bafoue la séparation des pouvoirs et quand la protection sociale est dépecée au nom de l’euro.
● La nation n’est plus qu’une façade quand le gouvernement, le MEDEF et l’Europe favorisent la colonisation culturelle de notre pays, le font basculer au tout anglais et y marginalisent le français.
● La cohésion nationale vole en éclats quand des masses d’ouvriers, d’enseignants, de chercheurs, d’ingénieurs, d’étudiants, d’agriculteurs, d’artisans, de petites et moyennes entreprises, de retraités, se sentent de trop dans leur propre pays transformé en Monopoly.
● La modernité n’est qu’un leurre grossier quand, au nom de la concurrence et de la compétitivité, une part croissante de la jeunesse est vouée au chômage et à la précarité.
● Quant à l’indépendance nationale et au rôle international de la France, aujourd’hui vassalisée par l’Union Européenne, ce sont des fictions masquant la soumission aveugle de nos gouvernants aux entreprises guerrières de Washington et de l’OTAN...
Mais comment changer cela alors que le pouvoir est confisqué par une nouvelle oligarchie et que la démocratie ne sert plus qu’à choisir ceux qui mettront en œuvre une politique élaborée, à Bruxelles, Berlin à Paris, hors de tout contrôle des citoyens ?
Face à cette trahison, l’opposition établie ne critique le pouvoir que pour la forme. La collusion UMP-PS est d’ailleurs si flagrante qu’une majorité d’électeurs fait désormais légitimement la grève des urnes. Quant aux extrêmes, droite ou gauche, agitant des leurres pour mieux dissimuler leur conformisme et leur soumission à l’euro-dictature, ils ne trompent plus grand monde.
Confrontés à cette urgence civique, les républicains patriotes, issus de toutes les sensibilités politiques, qui savent encore dire Non, doivent donc s’unir sur les principes d’indépendance nationale, de progrès, de démocratie et de coopération internationale qui inspiraient le programme du Conseil National de la Résistance.
L’appel de l’Arc Républicain de Progrès invite le peuple français à une véritable insurrection démocratique, car un régime et une Europe qui font la guerre aux nations souveraines et aux travailleurs en bafouant les principes de tout contrat social républicain ne sauraient être légitimes. Alors que les résistances se multiplient dans le pays, il est urgent de porter dans les mobilisations sociales les grandes exigences de la rupture progressiste à venir.
Pour en finir avec l’euro régionalisation féodale du territoire, pour que vive une République sociale fondée sur la souveraineté populaire et nationale, favorisant la participation du monde du travail aux affaires publiques et garantissant la solidarité comme la laïcité des institutions : il est impératif de proclamer la nécessité du retrait de la France de cette prison des peuples qu’est l’Union européenne.
Le Comité Valmy, au sein de l’Arc Républicain de Progrès, appelle à célébrer le 5ème anniversaire du vote Non au référendum du 29 mai 2005 : Rassemblement le 29 MAI 2010 À 15 heures à Paris, devant l’Opéra Bastille.
Pour en savoir plus sur le Comité Valmy, lire : Claude Beaulieu, président du Comité Valmy et Vers une insurrection populaire, républicaine, pacifique et démocratique ?
Le Réseau Vercors est tout jeune et beaucoup plus discret. J’ai eu connaissance de son existence par le site Politique Actu de Jean-Luc Pujo : "Vers un coup de force prochain en France ?" (Réseau Vercors).
Voici ce texte, reproduit par une source, réputée sérieuse (Mecanopolis est un site d'analyses et de décryptages de l'Informations politique, militaire & renseignement souvent très bien informé). Extrait.
La France est décidément un pays étonnant. La déréliction de l’appareil d’État français; la corruption et la vulgarité étalées au plus haut sommet de l’État; la désorganisation police-gendarmerie-armée; la destruction programmée de la Justice; le climat pré-insurrectionnel dans les banlieues où les livraisons d’armes se multiplient via des services étrangers de pays dit « amis » … le tout sur fond de crises économique et sociale dures, il n’en fallait pas plus pour que quelques hommes décident de s’organiser.
Le Réseau VERCORS le sait bien, un Homme décidé plus un Homme décidé égale une force. Pour le Réseau VERCORS, il s’agit de « stopper » le processus de « solution finale » appliquée à la Nation France.
Ne s’agit-il d’ailleurs pas, des mêmes forces financières et industrielles qui – ayant soutenu l’accession de Hitler au pouvoir en 1933 puis l’ayant lâché quelques années plus tard – cherchent aujourd’hui à détruire les Nations en Europe et en premier lieu celle primordiale de la France ?
Le Réseau VERCORS l’affirme : « Si la France tombe, toute l’Europe tombe« ! C’est dire que le réseau revendique également des appuis au delà des frontières françaises. Dans une logique de résistance totale, le Réseau VERCORS proclame la nécessité de restaurer la France, la République dans l’esprit du programme du CNR.
Réunissant d’après nos renseignements – Magistrats, Officiers d’actives, hauts fonctionnaires, militants et syndicalistes – le Réseau opérationnel « VERCORS » s’inscrit dans la vieille tradition française – celle des comités de Salut public, des Comités insurrectionnels et des Comités de grèves générales – de quoi prendre très au sérieux les informations qui nous parviennent.
La récente réorganisation de la sécurité autour de N.SARKOZY n’est d’ailleurs pas étrangère à ces bruissements qui inquiètent au plus haut sommet de l’État. La candidature de N.SARKOZY en 2012 – actée depuis son récent voyage aux États-Unis – ne peut que renforcer la détermination de ceux qui s’inscrivent dans un processus de libération de la France, notamment en se fixant pour objectif, la sortie immédiate de l’OTAN (…).
Ce qui est en cause, c’est la fin du gaullisme, ce que regrette Laurent Pinsolle dans cet article publié sur le site Marianne2 le 21 avril : Balladur piétine le gaullisme en fin de partie.
Cet article est le 7ème paru sur ce blog dans la catégorie France et monde