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  • : Michel Sorin
  • : Le MRC 53 est la structure mayennaise du Mouvement Républicain et Citoyen, qui a pour but de rassembler la gauche républicaine à partir, notamment, des idées de Jean-Pierre Chevènement, l'un de ses fondateurs, qui n'est plus membre du MRC depuis 2015. Le MRC a pris le relais du Mouvement des Citoyens (MDC) après les élections de 2002. En 2022, le MRC est devenu membre de la Fédération de la Gauche Républicaine avec quatre autres organisations politiques.
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25 juin 2012 1 25 /06 /juin /2012 15:38

La position de Serge Maupouet, candidat MRC à Saintes

 

Michel Le Creff, Jean-Luc Delcampo et Serge Maupouet, candidats MRC aux élections législatives 2012 dans les 1ère, 2ème et 3ème circonscriptions de Charente-Maritime, ont posé des jalons pour l’avenir, ouvrant des perspectives politiques et une visibilité pour le Mouvement républicain et citoyen dans ce département.

Ils avaient reçu un questionnaire, qui leur avait été adressé par la commission Femmes d’Attac 17. Ils y ont répondu par une argumentation départementale.

Voir cet article sur le site d’Attac 17 (31 mai 2012) :

 

SYNTHESE DES REPONSES DES CANDIDAT-E-S AUX QUESTIONS D’ATTAC 17 

 

Michel Le Creff, Jean-Luc Delcampo et Serge Maupouet (MRC) ont envoyé un texte commun dans lequel ils argumentent chaque point et développent leurs propositions qui permettent d’ouvrir des débats.

Le financement des mesures est réalisé par l’impôt qui doit être « franchement redistributif et supporté par tous », en élargissant les bases de l’impôt sur le revenu, progressif, avec mensualisation obligatoire ou retenue à la source.

1) sur le travail :

·                       « Réduction du temps de travail avec maintien des salaires, spécialement pour ceux situés dans la partie basse de l’échelle », et création d’emplois en CDI. Cette réduction doit permettre un rééquilibrage du temps de travail non rémunéré entre les femmes et les hommes.

·                       Le temps de travail partiel peut être choisi. « L’obligation de recrutement en CDI à temps plein pourrait conduire à une exclusion des femmes du monde du travail »

·                       La surcotisation des temps partiels serait difficile à mettre en œuvre, il faudrait différencier le temps partiel choisi du temps partiel contraint.

·                       Augmentation des moyens humains et financiers de l’inspection du travail

·                       Congés d’éducation rémunérés pour le père en alternance avec la mère.

·                       Application des lois sur l’égalité professionnelle avec un renforcement des capacités d’action syndicale.

·                       Retraite à 60 ans seulement en fonction de la durée de cotisation.

·                       Création de services publics pour la petite enfance en zones rurale et péri-urbaine, accueil des enfants en maternelle à partir de 2 ans couplé avec un renforcement des transports collectifs.

 

2) sur la parité :

·                       les scrutins de liste ne peuvent être appliqués pour toutes les élections et l’obligation de parité dans la désignation des têtes de liste est à manier avec précaution (handicap pour les petites formations).

·                       Dose de proportionnelle nécessaire mais n’est pas un rempart contre l’instabilité.

·                       Pour un statut de l’élu-e.

·                       Non cumul des mandats mais « pas de limitation drastique dans le temps ».

·                       Contre le retrait des subventions aux partis qui ne respectent pas la parité (ce qui entraînerait la mort des petits partis.

 

3) sur la contraception et l’IVG :

Les candidats sont en accord avec nos revendications.

(…) LA CONCLUSION D’ATTAC 17

Il s’agit maintenant pour nos futur-e-s député-e-s de dépasser les grandes affirmations symboliques pour l’égalité et de s’engager pour des propositions de loi qui renforcent la justice sociale et le fonctionnement de la démocratie. Le chantier est immense, l’égalité femmes-hommes doit se concrétiser par une forte volonté politique et une grande vigilance associative.

MRC17 Surgères agriculture 080611 022 T

Photo : Serge Maupouet, au côté de Michel Sorin, le 8 juin 2011 à Surgères (17) sur la question Agriculture et alimentation 

 

Serge MAUPOUET (suppléante Alexandrine Wenta-Morvan), le 17 mai 2012, avait publié ce communiqué de presse après l’annonce de la composition paritaire du 1er gouvernement Hollande-Ayrault :  

 

UN ACTE POLITIQUE FORT EN FAVEUR D'UNE PLUS JUSTE REPRESENTATION POLITIQUE DES FEMMES

 

La première équipe ministérielle du quinquennat respecte la parité : il s'agit d'un acte politique fort en faveur d'une plus juste représentation politique des femmes, s'inscrivant dans une longue marche ouverte sous le Front populaire par la nomination de Cécile Brunschwig, Suzanne Lacore, Irène Joliot-Curie, comme Sous-secrétaires d'Etat (Education, Recherche scientifique, Protection de l'enfance), à une époque où les femmes ne disposaient pas encore du droit de vote en France. Aujourd'hui, la parité au gouvernement est atteinte, même si l'on relève un certain déséquilibre dans la répartition des différentes responsabilités entre hommes et femmes, avec un seul ministère régalien confié à une femme.
    Symboliquement, le Président de la République répond cependant par ce geste aux attentes légitimes et jusque-là insatisfaites de la moitié de la population. Toutefois l'arbre ne doit pas cacher la forêt : la marche sera encore longue pour obtenir une représentation paritaire à l'Assemblée Nationale, au Sénat, à la tête des collectivités territoriales. Pour progresser dans cette voie, il faut déjà revenir sur la réforme territoriale, porteuse de lourdes menaces pour la parité. Il serait encore indispensable de ne pas agir qu'au sommet, mais d'agir à la base, c'est-à-dire de favoriser l'engagement des femmes dans la vie politique, du militantisme jusqu'aux plus hautes responsabilités. Les verrous à faire sauter résident non seulement dans le plafond de verre de la domination masculine, mais aussi dans l'absence de mise en place de dispositifs adaptés, permettant aux femmes de mieux concilier l'engagement politique avec les études, le travail, la famille. C'est en étant présentes et engagées de manière forte au sein des partis politiques que les femmes feront entendre leur voix. Il faut dégager un véritable espace pour l'engagement politique des femmes par une meilleure articulation des temps sociaux, et penser spécifiquement aux femmes des milieux populaires et des classes moyennes. Le défi est aussi de faire progresser de concert, avec la parité femmes/hommes, une meilleure représentation politique des classes populaires et des classes moyennes.
    Au-delà de l'importante question de la représentation politique des femmes, il est nécessaire de mettre rapidement sur les rails des dispositions pour assurer l'égalité salariale et professionnelle, lutter contre le temps partiel imposé, permettre la pleine application de la loi de 2001 sur l'IVG, préparer une nouvelle loi contre le harcèlement sexuel – après l'abrogation récente par le Conseil constitutionnel des dispositions jusqu'ici en vigueur – être vigilant sur les dérives liées à l'exposition à caractère marchand du corps.
    Aussi, s'il faut prendre pour un signal fort, susceptible de marquer les esprits, la parité assurée en nombre au niveau gouvernemental, ce geste doit se prolonger par une politique volontariste permettant de changer les choses en profondeur dans la société, d'assurer l'égalité femmes/hommes non pas uniquement sur le plan du droit, mais aussi dans les faits.

 

Cet article est le 14ème sur ce blog dans la catégorie Femmes.

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