Le parti communiste reste maître du jeu et suit son rythme
Des informations en provenance de Chine ne doivent pas faire illusion. Certains veulent y voir une ouverture au capitalisme mondial. Peut-être, mais le pouvoir politique maîtrise bien l’évolution qu’il a décidée, suite aux diverses pressions venant de l’extérieur et de l’intérieur.
Après avoir indiqué divers liens vers des articles de presse, je proposerai de prendre connaissance des actes du séminaire de la Fondation Res Publica, qui portait sur le parti communiste chinois, le 22 février 2010.
Lu dans la presse
Monnaie, salaires, la Chine veut-elle changer de croissance ? (Philippe Cohen, Marianne2, 23 juin)
Le gouvernement chinois a annoncé qu'il laissait le yuan décrocher du dollar ce qui, venant après quelques hausses de salaire, laisse espérer à certains un changement de modèle de l'Empire du milieu. Un diagnostic imprudent.
L'assouplissement du yuan, un plan machiavélique ? (Marie de Vergès, Le Monde, 23 juin)
La Chine prouve qu'elle souhaite rester maître du jeu. Plus de "flexibilité", d'accord, mais selon ses modalités.
Grèves et salaires en hausse : le « Made in China » à un tournant (Harold Thibault, Rue89, 18 juin)
Chez Honda, Foxconn ou Toyota, une nouvelle génération de travailleurs migrants demande une vie meilleure. Un mouvement de fond et une remise en cause du miracle économique chinois qui mettent gouvernement central et intérêts locaux au pied du mur.
En Chine, la grève des ouvriers de Honda illustre le malaise social (Brice Pedroletti, Le Monde, 31 mai)
En bloquant l'usine qui fournit l'ensemble des boîtes de vitesses des modèles de Honda fabriqués en Chine, les ouvriers grévistes de Honda Auto Parts Manufacturing à Foshan, à une trentaine de kilomètres de Canton, ont frappé dans le mille. Le constructeur japonais a été forcé d'arrêter, mercredi 26 mai, ses chaînes d'assemblage dans ses quatre sites en Chine.
Les réflexions de la Fondation Res Publica
Voir les actes du séminaire du 22 février 2010 "Qu'est-ce que le communisme chinois ?" en ligne sur le site de la Fondation Res Publica.
Séminaire présidé par Jean-Pierre Chevènement avec : Jean-Paul Tchang, financier, spécialiste de la Chine, entourés de Marie-Françoise Bechtel, conseiller d’État, et Alain Dejammet, ambassadeur de France.
La France et l’Europe dans les tenailles du G2 ?, colloque organisé par la Fondation Res publica le 18 janvier 2010.
Voir aussi La Chine, consciente de sa force, impose sa gouvernance au monde - 29 décembre 2009.
Cet article est le 8ème sur ce blog dans la catégorie Asie.