2011 pourrait marquer la fin de la dérive libérale du PS
La primaire du PS s’achève dans des conditions moins fraternelles qu’elle n’avait commencé : Aubry qualifie Hollande de "candidat du système" (Le Monde, 14 octobre).
Des craintes se font jour. Ainsi Laurent Joffrin, dans le Nouvel Observateur, ce 14 octobre PRIMAIRE PS. Aubry cogne Hollande au risque de blesser la gauche.
La décision de Montebourg*, à titre personnel Arnaud Montebourg : "Je voterai pour Hollande" (Le Monde, 14 octobre) vient s’ajouter aux décisions des autres non finalistes, Royal, Valls et Baylet, isolant davantage Aubry.
Les chances de Hollande de l’emporter assez largement dimanche soir (55%) sont bien réelles. On voit des écologistes, qui voteront Joly au 1er tour, se porter au secours d’Aubry. Voir (Marianne, 14 octobre) Primaires PS : Des élus EE-LV appellent à voter Aubry.
Alors que les deux finalistes ont donné l’impression d’être très proches sur le fond de leurs orientations politiques, le clivage en train de se faire entre eux pourrait bien être historique, marquant la fin d’un PS enfermé dans une idéologie libérale, dont le point de départ date de 1983 (décision de Mitterrand d’ouvrir l’Europe au néolibéralisme anglo-saxon).
Nous vivons une période historique, qu’on se le dise !…
* Primaire PS : le vote Montebourg est un vote républicain et socialiste - 13 octobre 2011
Cet article est le 18ème paru sur ce blog dans la catégorie Présidentielle 2012