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  • : Michel Sorin
  • : Le MRC 53 est la structure mayennaise du Mouvement Républicain et Citoyen, qui a pour but de rassembler la gauche républicaine à partir, notamment, des idées de Jean-Pierre Chevènement, l'un de ses fondateurs, qui n'est plus membre du MRC depuis 2015. Le MRC a pris le relais du Mouvement des Citoyens (MDC) après les élections de 2002. En 2022, le MRC est devenu membre de la Fédération de la Gauche Républicaine avec quatre autres organisations politiques.
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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 22:04

 

Transmettre « l’esprit CiViQ », un art au service d’autrui

 

Michel SorinVoici la seconde partie de la présentation de Réseau CiViQ (pour la 1ère, voir CiViQ : la nation est le niveau où doit se décider le destin de la France - 7 janvier 2014). 

 

Le Réseau CiViQ (Citoyenneté et Vie Quotidienne) pour régénérer la politique


Il existe une association de citoyens, créée en décembre 2002 - dont le siège est à Saint-Berthevin (Mayenne) - qui souhaite se développer sur de nouvelles bases avec de nouveaux moyens. Cette association veut être une force de propositions à l’égard des élus et des partis politiques. Elle ne se limite pas au département de la Mayenne. L’idée est née en 2002, au vu du fiasco de l’offre politique lors de l’élection présidentielle. La frustration des citoyens s’est accentuée depuis, risquant de se traduire par un haut niveau d’abstentions aux élections 2014 (municipales et européennes) et une aggravation de la perte de confiance dans les partis politiques.

Le titre complet de l’association - Réseau CiViQ (Citoyenneté et Vie Quotidienne) - exprime la volonté de relier constamment citoyenneté et vie quotidienne, que ce soit dans le travail ou hors du travail, pour tout ce qui concerne l’organisation de la vie en société.

CiViQ veut être un ferment démocratique et républicain dans la société, un facteur de dynamisme collectif, en lien direct avec le vécu économique, social et culturel, des citoyennes et des citoyens.

CiViQ se rattache à la définition de la citoyenneté proposée par l’ancien ministre Anicet Le Pors, lors d’une réunion à Saint-Berthevin le 15 mai 2003. Selon lui, des 25 derniers siècles, se dégagent au moins deux points communs à ce qu’on nomme la citoyenneté :

- Le premier, c’est qu’il n’y a pas de citoyenneté sans valeurs. Ces valeurs, qui constituent le creuset de la citoyenneté, sont la conception de l’intérêt général, l’affirmation du principe d’égalité et la responsabilité morale.

- Le second, c’est qu’il n’y a pas de citoyenneté sans moyens de l’exercer. Ces moyens sont d’abord les droits civiques, très liés à l’idée de nationalité. C’est aussi la dimension sociale et économique de la citoyenneté dans l’entreprise. Ce sont aussi des choix de société, par exemple les premières lois de décentralisation en 1982.

Mais il n’y a pas de recette-miracle pour développer la citoyenneté. Cela renvoie à la responsabilité de chacun. La crise des partis politiques doit nous amener à « réfléchir à une nouvelle manière de faire de la politique ».

Transmettre « l’esprit CiViQ »

François Mitterrand, que j’ai connu avant et pendant son mandat de président de la République, était un président humaniste et littéraire, qui aimait les arts et l’écrit. C’est cet aspect de sa personnalité que je retiens au moment où je réfléchis à ce que doit être « l’esprit CiViQ ».

Il manque actuellement la dimension humaine à la politique, le sens de l’écoute et de la transmission désintéressée des informations qui permettent aux citoyens de se faire leur opinion sur tel ou tel sujet concernant la vie publique.

Je crois dans la transmission de « l’esprit CiViQ » par les citoyens afin de régénérer la politique, en partant de la vie quotidienne et des aspirations humaines, dans une société actuellement dominée par le marché capitaliste financier.

La politique est un art et CiViQ est l’art de faire de la politique en associant le peuple. Il n’existe pas de bonne politique qui oublie le peuple. Les membres du Réseau CiViQ sont, à la fois, artisans et artistes, selon la définition de ces mots, qui est « celui qui met son art au service d’autrui », la différence initiale entre les deux étant que l’artiste le fait pour le plaisir et l’artisan pour en vivre. Cette différence n’existe plus guère aujourd’hui. 

Transmettre « l’esprit CiViQ »… oui, mais comment ? 

Chaque membre du Réseau CiViQ choisit un thèmeparmi ses propres centres d’intérêt. L’objectif est de faire des propositions qui remontent aux décideurs politiques.

En outre, les membres du Réseau - qui sont volontaires - animent un groupe local« CiViQ » au niveau de leur commune ou de leur intercommunalité.

L’organisation et les statuts de Réseau CiViQ, dont le siège est actuellement en mairie de Saint-Berthevin, évolueront en fonction de la volonté de ses adhérents. Un site Internet va être installé. 

 

Cet article est le 11ème paru sur ce blog dans la catégorie Réseau CiViQ

 

 

 

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C
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