Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Michel Sorin
  • : Le MRC 53 est la structure mayennaise du Mouvement Républicain et Citoyen, qui a pour but de rassembler la gauche républicaine à partir, notamment, des idées de Jean-Pierre Chevènement, l'un de ses fondateurs, qui n'est plus membre du MRC depuis 2015. Le MRC a pris le relais du Mouvement des Citoyens (MDC) après les élections de 2002. En 2022, le MRC est devenu membre de la Fédération de la Gauche Républicaine avec quatre autres organisations politiques.
  • Contact

Texte libre

Recherche

Courriel

 

 

 

 

Articles RÉCents

16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 23:49

 

Une partie de la gauche va voter contre et parle de régression sociale

 

Le projet de loi du nom du ministre de l’économie, Emmanuel Macron, sera présenté au vote de l’Assemblée nationale, en 1ère lecture, mardi 17 février, à 16h15.
L'Assemblée se prononce, par scrutin public, sur le projet de loi pour la croissance et l'activité. En savoir plus.
Présenté en Conseil des ministres le 10 décembre 2014, le projet de loi s'articule autour de trois grands principes : libérer, investir et travailler. Il ne sert qu'un seul l'intérêt : l'intérêt général. Adopté le 19 janvier 2015 par la commission spéciale mise en place à l'Assemblée nationale, le projet de loi est examiné en séance publique depuis le 26 janvier.
Voir le dossier de presse (décembre 2014) : Projet de loi pour la croissance et l'activité

 

 

Le Mouvement Républicain et Citoyen est fermement opposé à ce projet. Voir le communiqué de presse, repris par l’AFP, de Jean-Luc Laurent, président du MRC et député du Val-de-Marne :

Loi Macron : les 3 députés du MRC voteront contre une loi de résignation

Demain lors du vote solennel à l’Assemblée Nationale, les trois députés MRC voteront contre le projet de loi « croissance, activité et égalité des chances économiques ». En débat depuis le 12 janvier, avec la commission spéciale dont j’étais membre, puis en séance depuis maintenant 3 semaines, nous avons toujours exprimé aux mieux des réserves et souvent des désaccords aux nombreuses mesures de dérégulation proposées par le texte. 

Que ce soient pour les autocars, la vente des aéroports de Nice et Lyon, la privatisation de Nexter-GIAT dans le domaine de l’armement…l’ensemble témoigne d’une volonté de faire reculer la puissance publique en lien avec l’idéologie de Bercy et de Bruxelles. 

L’ouverture du capital des sociétés d’exercice des professions juridiques témoigne aussi d’une approche étroitement libérale qui traite tout sujet comme une question purement économique. Sur le travail du dimanche, le gouvernement court après la croissance, les emplois et le porte-monnaie des «touristes chinois». 

A l’inverse, le gouvernement a été hostile à la réouverture du dossier «réforme bancaire» bâclée en 2013, aux compensations légales pour les travailleurs dominicaux des grandes enseignes et des boutiques de luxe ou à l’augmentation de la présence des salariés dans les conseils d’administration des entreprises comme nous le proposions. 

Le projet de loi Macron frappe par son anachronisme. Version allégée du rapport Attali de 2007, le projet de loi cherche d’abord à convaincre Bruxelles de la volonté de « réforme » du gouvernement français. Anachronique, ce projet de loi l’est encore plus après les attentats de janvier qui auraient dû nous éloigner des dogmes du moins d’Etat et de la réduction de la dépense publique. Anachronique, le projet de loi l’est aussi 15 jours après la victoire de Syriza en Grèce, suite à laquelle le gouvernement n’a eu aucune volonté d’infléchir les politiques européennes d’austérité qui sont pourtant responsables de la panne de croissance et d’emplois que connaissent la France et la zone euro. 

Maintenir le projet de loi Macron, ses mesurettes structurelles, sa flexibilité sociale, était en soi un choix politique significatif. Le premier trimestre 2015 restera sans doute comme l’occasion manquée d’un nouveau départ pour la majorité présidentielle. Loin du volontarisme affiché, la loi Macron est le symbole de cette résignation.

Voir aussi :

- Benoît Hamon, Marianne, 16 fév. 2015 : Loi Macron : la lettre de l'équilibriste Hamon aux députés

- Gérard Filoche,  blog Mediapart, 11 décembre 2014 : ANALYSE DETAILLE DU PROJET DE LOI MACRON : En route pour le régressisme ? 

 

Cet article est le 66ème paru sur ce blog dans la catégorie République Parlement

Partager cet article
Repost0

commentaires