Le MRC est associé à la campagne présidentielle
Les premiers échos arrivent concernant la façon dont le MRC, ainsi que le PRG, sont invités à participer aux comités de campagne de la candidate du PS.
Sur son site, aujourd’hui, Jean-Pierre Chevènement relate son retour, pour la première fois depuis 1993, dans les locaux du PS, rue Solférino à Paris. Le Figaro en parle, en prenant appui sur le témoignage (anonyme) d’un membre du Bureau national du PS.
En Mayenne, selon un courrier reçu ce jour, la première rencontre aura lieu le 18 janvier.
« Le miracle de Noël » vécu par Jean-Pierre Chevènement …
Avant hier, 19 décembre 17h, réunion du comité de campagne de Ségolène Royal au siège du Parti Socialiste. En fait, il s'agit d'une réunion du Bureau National de celui-ci, élargie à deux délégations du MRC et du PRG.
Plan de table : à la gauche de Ségolène Royal, François Hollande et François Rebsamen. A sa droite, moi-même et Jean-Michel Baylet. Ce plan de table n'a évidemment pas de signification politique. Après qu'aient successivement pris la parole François Hollande, François Rebsamen et Michel Sapin, trésorier du Parti Socialiste, Ségolène Royal définit les étapes et les modalités de sa campagne.
Je m'exprime à mon tour, rappelant que trois des nôtres ont siégé en ces lieux comme membres du bureau éaxécutif du PS (Georges Sarre, Jean-Luc Laurent et moi-même), avant que des divergences trop fortes sur le traité de Maastricht nous aient conduits à créer le Mouvement des Citoyens, en 1993, pour pouvoir continuer à défendre dignement nos idées. L'accord politique intervenu le 9 décembre 2006 entre le MRC et le PS doit permettre de dépasser le clivage du « oui » et du « non » au référendum du 29 mai 2005, comme l'a souhaité Ségolène Royal. Ses termes répondent à notre souci de réorienter la construction européenne au service de la croissance et de l'emploi, sans nouvelle « Constitution ». C'est seulement ainsi que pourra être consolidée dans la durée la reconquête des couches populaires que la candidature de Ségolène Royal fait à nouveau pencher vers la gauche. Celle-ci est une chance que nous devons tous apprécier à sa juste valeur pour créer une dynamique de terrain, seule capable de contrebalancer l'omnipotence de Nicolas Sarkozy dans les médias. Quant au volet électoral de l'accord MRC-PS, je précise qu'il n'est acceptable que parce que nous l'avons accepté, quoique notablement en deçà de nos demandes. Nous avons choisi de faire prévaloir le souci de créer une dynamique de rassemblement dès le premier tour. Je m'engagerai et le MRC avec moi pour mobiliser tous nos sympathisants sur un choix clair : face au candidat des puissances de l'Argent et de M. Bush, ouvrir une alternative en faisant élire Ségolène Royal Présidente de la République.
Je conclus en précisant que, s'agissant du bilan de la droite, notre intérêt serait de distinguer, notamment sur la politique extérieure, Nicolas Sarkozy et la droite gaulliste.
Jean-Michel Baylet à son tour se déclare prêt pour le compte du PRG à faire des propositions pour la campagne et demande très normalement que le PRG soit rendu destinataire de tous les éléments de campagne qui seront adressés aux fédérations socialistes. Ce qui vaut pour le PRG vaut aussi pour le MRC qui développera une campagne autonome mais coordonnée par rapport à la campagne commune.
Il est 18 heures. Nous nous séparons dans une ambiance bon enfant, heureux de ces retrouvailles de campagne autour de Ségolène. Elle a déjà accompli d'autres miracles ! Noël approche à grands pas... Jeudi 21 Décembre 2006 - Jean-Pierre Chevènement sur www.chevenement.fr
« Quand Chevènement fait son retour Rue de Solferino » Le Figaro 21 décembre. Treize ans qu'il n'était pas venu. Mardi soir, Jean-Pierre Chevènement a fait son retour dans la salle du Bureau national du Parti socialiste, siégeant en formation de comité de campagne de Ségolène Royal. C'était la première fois que ce membre fondateur du parti d'Epinay y remettait les pieds depuis qu'il l'avait quitté, en 1993, comme il l'a lui-même rappelé, sur un désaccord politique à propos du Traité de Maastricht. Dans la salle, les jospinistes verdissent. Chevènement, à leurs yeux, est le premier responsable de la déroute de Lionel Jospin le 21 avril 2002. Alors, l'entendre «donner des leçons sur ce qu'il faut faire et ne pas faire dans une campagne électorale», c'était fort de café. En revanche, un partisan du non à la Constitution européenne se félicite qu'il soit venu dire que la campagne devait certes s'appuyer sur les territoires mais aussi avoir une «tonalité nationale» et aussi «laïque». «Hollande a parlé de l'actualité, Rebsamen de logistique, Sapin de trésorerie. Royal des retours du terrain. Chevènement est le seul à avoir parlé politique. Il n'a pas mangé son chapeau, et personne ne l'a repris», ajoute-t-il.
En Mayenne, selon un courrier reçu ce jour, la première rencontre aura lieu le 18 janvier. « Le miracle de Noël » vécu par Jean-Pierre Chevènement … Avant hier, 19 décembre 17h, réunion du comité de campagne de Ségolène Royal au siège du Parti Socialiste. En fait, il s'agit d'une réunion du Bureau National de celui-ci, élargie à deux délégations du MRC et du PRG. Plan de table : à la gauche de Ségolène Royal, François Hollande et François Rebsamen. A sa droite, moi-même et Jean-Michel Baylet. Ce plan de table n'a évidemment pas de signification politique. Après qu'aient successivement pris la parole François Hollande, François Rebsamen et Michel Sapin, trésorier du Parti Socialiste, Ségolène Royal définit les étapes et les modalités de sa campagne. L'accord politique intervenu le 9 décembre 2006 entre le MRC et le PS doit permettre de dépasser le clivage du « oui » et du « non » au référendum du 29 mai 2005, comme l'a souhaité Ségolène Royal. Ses termes répondent à notre souci de réorienter la construction européenne au service de la croissance et de l'emploi, sans nouvelle « Constitution ». C'est seulement ainsi que pourra être consolidée dans la durée la reconquête des couches populaires que la candidature de Ségolène Royal fait à nouveau pencher vers la gauche. Celle-ci est une chance que nous devons tous apprécier à sa juste valeur pour créer une dynamique de terrain, seule capable de contrebalancer l'omnipotence de Nicolas Sarkozy dans les médias. Quant au volet électoral de l'accord MRC-PS, je précise qu'il n'est acceptable que parce que nous l'avons accepté, quoique notablement en deçà de nos demandes. Nous avons choisi de faire prévaloir le souci de créer une dynamique de rassemblement dès le premier tour. Je m'engagerai et le MRC avec moi pour mobiliser tous nos sympathisants sur un choix clair : face au candidat des puissances de l'Argent et de M. Bush, ouvrir une alternative en faisant élire Ségolène Royal Présidente de la République. Jeudi 21 Décembre 2006 - Jean-Pierre Chevènement sur www.chevenement.fr « Quand Chevènement fait son retour Rue de Solferino » Le Figaro 21 décembre. Treize ans qu'il n'était pas venu. Mardi soir, Jean-Pierre Chevènement a fait son retour dans la salle du Bureau national du Parti socialiste, siégeant en formation de comité de campagne de Ségolène Royal. C'était la première fois que ce membre fondateur du parti d'Epinay y remettait les pieds depuis qu'il l'avait quitté, en 1993, comme il l'a lui-même rappelé, sur un désaccord politique à propos du Traité de Maastricht. Dans la salle, les jospinistes verdissent. Chevènement, à leurs yeux, est le premier responsable de la déroute de Lionel Jospin le 21 avril 2002. Alors, l'entendre «donner des leçons sur ce qu'il faut faire et ne pas faire dans une campagne électorale», c'était fort de café. En revanche, un partisan du non à la Constitution européenne se félicite qu'il soit venu dire que la campagne devait certes s'appuyer sur les territoires mais aussi avoir une «tonalité nationale» et aussi «laïque». «Hollande a parlé de l'actualité, Rebsamen de logistique, Sapin de trésorerie. Royal des retours du terrain. Chevènement est le seul à avoir parlé politique. Il n'a pas mangé son chapeau, et personne ne l'a repris», ajoute-t-il.
Je m'exprime à mon tour, rappelant que trois des nôtres ont siégé en ces lieux comme membres du bureau éaxécutif du PS (Georges Sarre, Jean-Luc Laurent et moi-même), avant que des divergences trop fortes sur le traité de Maastricht nous aient conduits à créer le Mouvement des Citoyens, en 1993, pour pouvoir continuer à défendre dignement nos idées.
Je conclus en précisant que, s'agissant du bilan de la droite, notre intérêt serait de distinguer, notamment sur la politique extérieure, Nicolas Sarkozy et la droite gaulliste.
Jean-Michel Baylet à son tour se déclare prêt pour le compte du PRG à faire des propositions pour la campagne et demande très normalement que le PRG soit rendu destinataire de tous les éléments de campagne qui seront adressés aux fédérations socialistes. Ce qui vaut pour le PRG vaut aussi pour le MRC qui développera une campagne autonome mais coordonnée par rapport à la campagne commune.
Il est 18 heures. Nous nous séparons dans une ambiance bon enfant, heureux de ces retrouvailles de campagne autour de Ségolène. Elle a déjà accompli d'autres miracles ! Noël approche à grands pas...