Entre déchets nucléaires et gaz à effet de serre, il faut choisir !
Je découvre dans le Courrier de la Mayenne, ce matin, un article titré « Un militant écologiste répond à CIVIQ : la seule chose de durable avec le nucléaire, ce sont les déchets ». Dans cet article, Daniel Landelle, qui était présent à la rencontre CIVIQ le 26 octobre à Saint-Berthevin, explique : « Cette réunion était censée traiter du climat et des énergies. Très rapidement, il est apparu que la lutte contre l’effet de serre n’était qu’un alibi pour parler de la relance du programme nucléaire. Le professeur Gérard Pierre a fait un exposé plutôt brillant, dont toutes les conclusions mettaient en évidence les avantages du nucléaire ».
Ce n’est pas exact. Je précise, en tant que président de l’association CIVIQ (Citoyenneté et Vie Quotidienne), que CIVIQ ne prend pas position sur le contenu des thèmes qui sont abordés lors de ses rencontres. Nous organisons des débats et demandons aux deux conférenciers de présenter leurs positions et de débattre avec leur contradicteur et avec les citoyennes et citoyens présents dans la salle.
Le 26 octobre, Gérard Pierre était invité à s’exprimer en tant que membre de l’association « Sauvons le climat ». Celle-ci s’est constituée récemment dans le but « d’informer nos concitoyens de manière indépendante de tout groupe de pression ou parti politique, sur les problèmes relatifs au réchauffement climatique et sur les solutions proposées pour le ralentir ».
Il a développé le thème de l’énergie nucléaire, car il considère qu’elle est incontournable en France si l’on veut lutter efficacement contre le réchauffement climatique, celui-ci étant un problème beaucoup plus grave que les déchets nucléaires. Mais il a également insisté sur la nécessité de développer toutes les énergies durables, de lutter contre les gaspillages et d’accroître l’efficacité et la complémentarité des énergies utilisées.
Dans le cadre de cette réunion, Michel Lemosquet a fort bien présenté la critique de l’énergie nucléaire et le débat a permis d’aborder des aspects non évoqués par les intervenants, notamment l’habitat et les transports, là où la lutte contre les gaz à effet de serre implique le plus les citoyens. Donc, il est faux d’écrire que cette rencontre CIVIQ n’a pas traité les sujets qui étaient annoncés. De plus, chacun a pu observer qu’elle a permis un véritable débat dans le respect et l’écoute des interlocuteurs.
Sur la question de l’énergie nucléaire, je suggère à Daniel Landelle de lire attentivement les recommandations de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) pour lutter contre le changement climatique (Le Monde, 9 novembre).
S’adressant aux gouvernements, cet organisme international, « pour la première fois depuis sa création en 1974, conseille de construire des centrales nucléaires car elles produisent l’énergie plus propre, plus sûre et moins coûteuse dont le monde a besoin pour assurer son développement tout en limitant le réchauffement climatique ». Ce qui fait titrer Le Monde « L’AIE prône la relance du nucléaire pour éviter une catastrophe climatique ».
Daniel Landelle a-t-il raison de se réjouir du fait « qu’aujourd’hui, aucun gouvernement n’est capable de faire face à l’opposition des populations concernées par les projets de sites nucléaires » ? La Bretagne a-t-elle raison de refuser tout équipement nucléaire sur son sol alors que le dynamisme de son économie lui impose de faire venir l’électricité d’autres régions de France ? A chacun de se faire sa propre opinion à ce sujet.
L’Agence internationale de l’énergie préconise « le développement des biocarburants pour le transport, et le nucléaire pour la production d’électricité, deux sources d’énergie capables de réduire les émissions de CO² et la dépendance aux hydrocarbures. Pour l’heure, l’électricité nucléaire est plus compétitive que le courant produit à partir du gaz et du pétrole et moins vulnérable aux évolutions erratiques des prix ».
Le débat est nécessaire sur notre avenir énergétique. Le PCF apporte sa contribution avec la prochaine réunion sur ce thème mardi 14 novembre à 18h30, salle du Vieux Château à Laval.
Ce n’est pas exact. Je précise, en tant que président de l’association CIVIQ (Citoyenneté et Vie Quotidienne), que CIVIQ ne prend pas position sur le contenu des thèmes qui sont abordés lors de ses rencontres. Nous organisons des débats et demandons aux deux conférenciers de présenter leurs positions et de débattre avec leur contradicteur et avec les citoyennes et citoyens présents dans la salle. Le 26 octobre, Gérard Pierre était invité à s’exprimer en tant que membre de l’association « Sauvons le climat ». Celle-ci s’est constituée récemment dans le but « d’informer nos concitoyens de manière indépendante de tout groupe de pression ou parti politique, sur les problèmes relatifs au réchauffement climatique et sur les solutions proposées pour le ralentir ». Il a développé le thème de l’énergie nucléaire, car il considère qu’elle est incontournable en France si l’on veut lutter efficacement contre le réchauffement climatique, celui-ci étant un problème beaucoup plus grave que les déchets nucléaires. Mais il a également insisté sur la nécessité de développer toutes les énergies durables, de lutter contre les gaspillages et d’accroître l’efficacité et la complémentarité des énergies utilisées. Dans le cadre de cette réunion, Michel Lemosquet a fort bien présenté la critique de l’énergie nucléaire et le débat a permis d’aborder des aspects non évoqués par les intervenants, notamment l’habitat et les transports, là où la lutte contre les gaz à effet de serre implique le plus les citoyens. Donc, il est faux d’écrire que cette rencontre CIVIQ n’a pas traité les sujets qui étaient annoncés. De plus, chacun a pu observer qu’elle a permis un véritable débat dans le respect et l’écoute des interlocuteurs. Sur la question de l’énergie nucléaire, je suggère à Daniel Landelle de lire attentivement les recommandations de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) pour lutter contre le changement climatique (Le Monde, 9 novembre). S’adressant aux gouvernements, cet organisme international, « pour la première fois depuis sa création en 1974, conseille de construire des centrales nucléaires car elles produisent l’énergie plus propre, plus sûre et moins coûteuse dont le monde a besoin pour assurer son développement tout en limitant le réchauffement climatique ». Ce qui fait titrer Le Monde « L’AIE prône la relance du nucléaire pour éviter une catastrophe climatique ». Daniel Landelle a-t-il raison de se réjouir du fait « qu’aujourd’hui, aucun gouvernement n’est capable de faire face à l’opposition des populations concernées par les projets de sites nucléaires » ? La Bretagne a-t-elle raison de refuser tout équipement nucléaire sur son sol alors que le dynamisme de son économie lui impose de faire venir l’électricité d’autres régions de France ? A chacun de se faire sa propre opinion à ce sujet. L’Agence internationale de l’énergie préconise « le développement des biocarburants pour le transport, et le nucléaire pour la production d’électricité, deux sources d’énergie capables de réduire les émissions de CO² et la dépendance aux hydrocarbures. Pour l’heure, l’électricité nucléaire est plus compétitive que le courant produit à partir du gaz et du pétrole et moins vulnérable aux évolutions erratiques des prix ». Le débat est nécessaire sur notre avenir énergétique. Le PCF apporte sa contribution avec la prochaine réunion sur ce thème mardi 14 novembre à 18h30, salle du Vieux Château à Laval.