Politique de classe, néo-conservatrice et néo-libérale
Ce nouveau président de la République veut aller vite afin d'atteindre son but, sans laisser le temps de la réflexion aux Français. Il sait où il va, le MEDEF aussi, qui le soutient de toutes ses forces. Le peuple, qui l'a élu en pensant qu'il allait résoudre les problèmes de la France, serait bien avisé d'être très attentif à ce qui va se passer ces prochains mois et de ne pas se séparer se son esprit critique en tant que citoyen responsable.
"Jamais un président de la République française n'aura autant incarné la défense des intérêts de la classe bourgeoise". C'est ainsi que commence l'article publié par L'Humanité Dimanche n°77, signé Jacques Nikonoff, ancien président d'ATTAC. Ce texte critique peut être lu également sur le site www.avenirdattac.net et sur le blog de Christine Tasin (voir en lien sur ce blog).
Ce président agité aurait l'intention de faire disparaître le préambule de la Constitution "Ainsi, les derniers vestiges du programme du Conseil national de la Résistance partiraient en fumée (...). C'est vrai, le monde a changé : jamais la richesse et la puissance n'ont été concentrées en si peu de mains. En 1944, le programme du CNR voulait l'instauration d'une véritable démocratie économique et sociale, impliquant l'éviction des grandes féodalités économiques et financières de la direction de l'économie (...).
Lorsque la crise financière en cours aura produit tous ses effets dévastateurs,et lorsque la politique néo-libérale et néo-conservatrice de Sarkozy aura effacé toutes les traces du gaullisme et des réformes sociales de l'après-guerre, la question se posera inévitablement de prendre des mesures d'intérêt général comparables à celles de 1944.
Je renvoie sur ce point à l'intervention magistrale de Jean-Pierre Chevènement le 9 septembre à l'université d'été du MRC (voir sur ce blog l'article paru le 10 septembre et sur www.chevenement.fr).
De même, à propos de la réintégration de la France dans l'OTAN et de la nouvelle politique française en Iran, voir ses communiqués. C'est vraiment un retour en arrière de plus de 40 ans et l'alignement sur les arrières-pensées de Bush.