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  • : Michel Sorin
  • : Le MRC 53 est la structure mayennaise du Mouvement Républicain et Citoyen, qui a pour but de rassembler la gauche républicaine à partir, notamment, des idées de Jean-Pierre Chevènement, l'un de ses fondateurs, qui n'est plus membre du MRC depuis 2015. Le MRC a pris le relais du Mouvement des Citoyens (MDC) après les élections de 2002. En 2022, le MRC est devenu membre de la Fédération de la Gauche Républicaine avec quatre autres organisations politiques.
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19 mai 2023 5 19 /05 /mai /2023 22:26

Le maire de Massérac, Fabrice Sanchez, possible tête de liste en septembre


 

Massérac est une commune de 700 habitants dans le nord-ouest de la Loire-Atlantique. Fabrice Sanchez, qui en est le maire depuis 1995, a exprimé son souhait que les communes rurales soient représentées parmi les six sénateurs de Loire-Atlantique.

Voir Ouest-France, 12 mai 2023 : Sénatoriales en Loire-Atlantique : le maire de Massérac se place en position de retrait

Les sénatoriales en Loire-Atlantique continuent d’attiser les débats entre maires ruraux et élus des grandes villes. Pourtant, les « coups de gueule » des édiles de petites villes semblent porter leur fruit avec des changements de stratégie pour les candidats nantais. De quoi satisfaire Fabrice Sanchez, maire de Massérac. Toutefois, il se réserve encore la possibilité de présenter une liste pour une réelle représentativité des maires ruraux et de villes moyennes.

Voir aussi Le Figaro, 21 avril : Sénatoriales : un maire rural de Loire-Atlantique veut se présenter pour faire entendre la voix des "gens du territoire".


 

Le 19 mai, Bruno Chevalier, responsable du Mouvement Républicain et Citoyen (MRC 44), est intervenu dans le sens des maires ruraux, en indiquant que le MRC dialogue avec eux et souhaite un bon équilibre entre communes urbaines et rurales dans la représentation de la Loire-Atlantique au Sénat.

Voir ce communiqué de presse du 11 mai 2023, publié sur le site du MRC 44 :

 

Sénatoriales 2023

 

Les élections sénatoriales de septembre 2023 dans leur organisation à gauche, semble laisser peu de place aux élus des communes périurbaines et rurales.

Nous nous en étonnons car le Sénat doit être la représentation équilibrée de toutes les collectivités territoriales et donc les listes pour les sénatoriales doivent refléter cet équilibre des territoires.

Elles doivent aussi, au sein de la Gauche, respecter les équilibres et les partis dits « minoritaires », ceci au non d’un renouveau démocratique.

Or, ce que voyons c’est une surreprésentation des élus ou candidates de la Grande Métropole Nantaise.

Ceci découle évidemment du quinquennat Hollande qui a privilégié le nombre de grands électeurs dans les grandes villes plutôt que dans les communes rurales.

Or, ce sont les communes rurales qui subissent de plein fouet une organisation du territoire qu’ils n’ont pas appelé de leurs vœux. Ce sont les communes rurales qui subissent de plein fouet un manque de services publics : écoles, transports et santé. Ce sont les communes rurales qui subissent de plus en plus la bureaucratie qui leur ait imposée.

Au nom de l’exigence républicaine et de l’exigence démocratique, nous écoutons les maires de ces communes afin qu’en septembre 2023, les grands électeurs puissent avoir le choix entre des listes dites « de partis » et des listes plurielles sur lesquelles seraient privilégiée la place des élu(e)s des communes rurales.


 

Cet article est le 3293 ème sur le blog MRC 53 - le 99ème catégorie MRC 53 et Pays de la Loire

Photo Gérard Beillard. Le 19 janvier 2018, Bruno Chevalier (3ème à partir de la gauche), avant une réunion MRC Pays de la Loire à Nantes, en présence de Jean-Luc Laurent, président national MRC.

Photo Gérard Beillard. Le 19 janvier 2018, Bruno Chevalier (3ème à partir de la gauche), avant une réunion MRC Pays de la Loire à Nantes, en présence de Jean-Luc Laurent, président national MRC.

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16 mai 2020 6 16 /05 /mai /2020 21:49

 

L'Avant et l'Après coronavirus

 

 

Le sujet de la prochaine réunion GRS 53 va porter sur la relance économique. Avant de commencer, j'aimerais faire un tour d'horizon sur mes réflexions lors de mon confinement.

 

Nous avons eu dans l'histoire de l'humanité diverses définitions de l'économie. Pour ceux qui martèlent que l'économie est une science, donc ne peut être changée, ils ont faux car l'économie est un moyen.

 

Venons-en à nos jours. La tendance économique un peu partout dans le monde est très libérale et, paradoxalement, aussi conservatrice. Ces idéologies remontent à la fin des années 1970 et leur mouvement s'est accéléré ces 30 dernières années. L'une d'elles met l'économie au-dessus des Etats-Nations, c'est le néolibéralisme. Cette idéologie a fait admettre à un grand nombre de partis politiques que c'était cette voie et rien d'autre. Heureusement que certains continuent de penser autrement.

 

De ce fait, on constate chez nous et ailleurs que l'histoire de l'économie est un éternel recommencement sans fin. Donc, nous sommes prisonniers par manque de courage de proposer clairement une autre approche idéologique pour l'humanité.

 

Les dieux de l'Argent-Roi dominent par leurs mensonges, oublient le bien, le partage, la nature, et se moquent bien des conséquences. Aujourd'hui, les peuples s'en aperçoivent, encore plus chez nous.

 

Mais, pour autant, allons-nous faire entendre une autre approche idéologique, sans promettre la lune, juste un idéal pour toutes et tous qu'est le bonheur et l'harmonie de la richesse produite pour tous ?

S'il y a une leçon qui doit être tirée de la période récente, c'est que la ligne conduite par Macron et ceux qui le soutiennent n'est plus acceptable. Aujourd'hui, ils disposent d'une liberté d'action quasiment absolue par le biais de nos institutions, par une répression policière et judiciaire sans précédent, qui ne suscite presque aucune levée de réactions des élites de notre pays.

 

Si nous ne faisons rien, nous irons à la catastrophe et, cela, pour nos enfants et petits-enfants nous n'en avons pas le droit. Il est temps de revoir les institutions de notre République, sans tout casser, mais afin de les mettre à jour par rapport à notre époque, en tenant compte de la modernité, des avancées ou pas, du fait que nous ne pouvons plus rester là sans rien modifier. Il faut mettre vraiment plus de justice dans les institutions. Aussi dure soit la réalité à accepter. De même, il va falloir que les formations politiques se remettent réellement en question. Il faut exiger pour notre République que le pouvoir ne soit pas biaisé par le gouvernement. Car, il faut se rendre à l'évidence que, depuis 30 ans, le plus grand nombre de forces politiques, alternatives ou pas, se sont rangées derrière cette philosophie libérale dans le pays.

 

Donc, sans une force politique démocratique sociale réelle, nous sommes condamnés à l'impuissance face au néolibéralisme. Il est grand temps de proposer une alternative qui soit cohérente dans le monde actuel, de l'identifier et de la soumettre au peuple, ce qui n'a jamais été fait. Nous n'avons pas le droit de reproduire les erreurs du passé. Il est temps que Macron et les médias qui sont à son service prennent leurs responsabilités. Sinon, ils devront rendre des comptes.

 

Les citoyennes et citoyens ne peuvent continuer d'être pris pour des imbéciles. On connaît la chanson...

Quand il faut sauver le pays, ils sauvent le CAC 40 !

Quand il faut sauver le peuple, ils sauvent l'oligarchie (petit groupe de décideurs) !

Quand il faut sauver la démocratie, ils sacrifient nos libertés, la justice, les droits, les syndicats, sur l'autel de la sécurité !

Est-ce là l'avenir que nous souhaitons pour nos enfants et petits-enfants ? Le moment que nous vivons commande à chacun de nous de prendre ses responsabilités, quelles que soient nos classes sociales.

 

Si nous ne prenons pas garde à notre Constitution républicaine, si nous ne prenons pas garde aux situations existantes en France, en Europe et dans le monde, nous prenons le risque que le soit-disant renouveau démocratique qu'ils nous promettent laisse la place au chaos le plus terrifiant de notre Histoire. Comment ? Soit par l'effondrement des institutions républicaines (j'en ai parlé), laissant place à l'anarchie, soit par le basculement vers le totalitarisme, ce qui a déjà commencé, hélas !

 

Pour moi, nous avons le devoir d'agir dès maintenant avec toutes les forces de gauche sur un concept bien établi et accepté par ceux qui le voudront et, au-delà, aussi avec les Gilets jaunes. Sinon, sans l'unité, rien ne changera et nous laisserons le malheur à nos enfants et petits-enfants.

 

N'avons-nous pas trop longtemps été prisonniers de nos egos, nous faisant jouer le jeu de l'idéologie néolibérale, qui n'a cessé de nous diviser pour mieux régner, à notre détriment ? Alors, bougeons et réinventons une espérance de vie humanisée avec un concept de justice sociale et une économie responsable.

 

L'union de la gauche ? Vous avez déjà tenté de recoller un vase cassé ? C'est fragile et c'est un peu le cas de la gauche qui essaie de recoller ses morceaux éparpillés. Si c'est une fausse union, magouillée, avec des promesses mais, au bout du compte, la trahison, ce n'est pas la peine de la faire. Je suis perplexe devant la situation actuelle de la gauche, qui n'a que trop duré, les ambitions personnelles ayant beaucoup trop de place.

 

Nous sommes une République sociale et laïque. C'est autour de ses valeurs de justice sociale que les gauches doivent se rassembler, ce qui fera réfléchir tout le monde. Sinon, rien ne se fera.

La République est à nous, le peuple. Donnons-lui une âme de gauche en étant vrais et réalistes.

 

Cet article est le 3158 ème sur le blog MRC 53 -  le 98ème catégorie MRC 53 et Pays de la Loire

Gérard Beillard (Saint-Berthevin, MRC 53 et GRS 53)

Gérard Beillard (Saint-Berthevin, MRC 53 et GRS 53)

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1 octobre 2018 1 01 /10 /octobre /2018 22:13

 

Au prochain congrès, il sera question de refondation de la gauche républicaine

 

Le Mouvement Républicain et Citoyen se préoccupe sérieusement de l’avenir de la France et de son peuple. Il réfléchit aux moyens à prendre pour mettre fin aux politiques néolibérales qui sont mises en œuvre dans le cadre des directives européennes. La première condition est de faire cesser la division des forces de gauche, afin de rendre possible une alternative populaire.

Dans l’immédiat, le MRC planche sur la refondation de la gauche républicaine. Pour échanger sur ce point, ses responsables départementaux de l’Ouest de la France (de l’Aquitaine à la Normandie) étaient réunis à Saintes, samedi 29 septembre, à l’initiative de Serge Maupouet et de Michel Sorin, responsables MRC Limousin-Poitou-Charentes et des Pays de la Loire. Comme le 8 juillet 2017.

Voir (13 septembre 2018) : Le MRC 17 organise à Saintes une rencontre du MRC Ouest

De quatre heures de discussion, dont il sera fait un compte rendu, ont émergé cinq points qui concernent l’organisation du MRC :

"Les responsables régionaux, départementaux et militants présents du MRC Ouest, réunis ce 29 septembre 2018, prennent position :
1 – pour le maintien, la continuation, le développement militant et de l'action du MRC,
2 – demandent au MRC national l’organisation d’un colloque sur l’Europe, après le Congrès national du MRC ; un événement pour le MRC, le MRC dans l'Ouest et le débat sur l'Europe,
3 – constatent la nécessité de contributions thématiques nombreuses pour le Congrès afin de préciser, enrichir, actualiser nos positionnements ; afin d’y contribuer, le comité de coordination du MRC Ouest est réactivé ;
4 – demandent une formation interne renforcée et décentralisée, dont sur le positionnement concernant la monnaie européenne ;
5 – constatent à nouveau la nécessité de concilier le mouvement d’en-haut et le mouvement d’en-bas et d’assurer une animation nationale plus efficiente."

Cet article est le 3095 ème sur le blog MRC 53 - le 97ème catégorie MRC 53 et Pays de la Loire

Une partie des participants le 29 septembre 2018, lors de la réunion MRC Ouest à Saintes

Une partie des participants le 29 septembre 2018, lors de la réunion MRC Ouest à Saintes

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13 septembre 2018 4 13 /09 /septembre /2018 22:18

 

Congrès 2018 et stratégie de refondation de la gauche républicaine

 

Voici la lettre d’invitation à la rencontre du Mouvement Républicain et Citoyen le 29 septembre 2018 à Saintes. Serge Maupouet (MRC 17) et Michel Sorin (MRC 53) renouvellent leur initiative de 2017.

Rappel : - La rencontre MRC Ouest s'est tenue à Saintes le 8 juillet 2017

- Les responsables Ouest du MRC étaient à Saintes (17) le 8 juillet 2017

- Rencontre MRC Ouest 8 juillet 2017 Saintes - synthèse des échanges

- Le MRC Ouest à Saintes le 29 septembre pour des échanges militants

 

Nous vous proposons une rencontre des adhérents du Mouvement Républicain et Citoyen

samedi 29 septembre 2018 à Saintes (Charente-Maritime)

afin de partager nos ressentis et nos informations après l’université de rentrée à Marseille d’une part, réfléchir aux orientations à prendre par notre Mouvement lors du congrès en décembre d’autre part.

Le 8 juillet 2017, les responsables et militants MRC de l'ouest de la France (de l'Aquitaine à la Normandie) étaient réunis à Saintes, invités par le MRC 17. Jean-Luc Laurent, président du MRC, avait été présent une bonne partie de l'après-midi. Un double compte-rendu en était sorti, l'un complet, l'autre plus synthétique. La satisfaction était générale. Nous avons décidé de renouveler l'expérience.

Ce rendez-vous, cette année, vient après l'université de rentrée de Nos Causes Communes à Marseille les 7, 8 et 9 septembre, organisée conjointement par le MRC et "L'Union et l'Espoir", et avant les réunions MRC d'octobre (séminaire de la direction nationale le 3 octobre, bureau national le 8 octobre, conseil national le 14 octobre) dans le cadre de la préparation du congrès de décembre.
Nous sommes clairement dans une démarche stratégique qui engage l'avenir de notre Mouvement et qui concerne le processus de refondation de la gauche républicaine.

Voici comment est prévue l’organisation de la journée :

- Accueil à partir de 12h (une réunion MRC Limousin-Poitou-Charentes aura lieu en matinée)

Salle de la Récluse, Place de la Commune 1871, 17100 Saintes.

- Déjeuner (plateau repas ou buffet) à partir de 12h30, pendant lequel nous échangerons sur la situation politique nationale et dans nos régions.

Coût du repas (à la charge des participants) : montant maximum de 8 € par personne.

- Echange d’informations sur la situation du MRC et les points en débat.

- Clôture à 17h30.

Les inscriptions des participants sont à faire - par courriel à mrc17@laposte.net

ou - par courrier (Tél : 06 46 24 73 19)

 

Cet article est le 3088 ème sur le blog MRC 53 - le 96ème catégorie MRC 53 et Pays de la Loire

Lors de la rencontre MRC Ouest le 6 juillet 2017 en présence du président du MRC, Jean-Luc Laurent

Lors de la rencontre MRC Ouest le 6 juillet 2017 en présence du président du MRC, Jean-Luc Laurent

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6 septembre 2018 4 06 /09 /septembre /2018 19:59

 

Le MRC dans une stratégie de refondation de la gauche républicaine
 

Voici le message que j’ai adressé aux militants MRC de l’ouest, en plein accord avec Serge Maupouet, responsable MRC 17 et du MRC Poitou-Charentes-Limousin.
 

Le 8 juillet 2017, à l'initiative de Serge Maupouet et de moi-même, les responsables et militants MRC de l'ouest de la France (de l'Aquitaine à la Normandie) étaient réunis à Saintes, invités par le MRC 17. Jean-Luc Laurent avait été présent une bonne partie de l'après-midi. Un double compte-rendu en était sorti, l'un complet, l'autre plus synthétique (voir synthèse des échanges). La satisfaction était générale.

Nous avons décidé de renouveler l'expérience. La date retenue est samedi 29 septembre 2018 à Saintes, ville de 25 000 habitants dont Serge est conseiller municipal (...).

Ce rendez-vous est important, après l'université de rentrée de "Nos causes communes" à Marseille les 7, 8 et 9 septembre, organisée conjointement par le MRC et le groupe "L'Union et l'Espoir" (voir Nos causes communes), et avant les réunions MRC d'octobre (séminaire de la direction nationale le 3 octobre, bureau national le 8 octobre, conseil national le 14 octobre) dans le cadre de la préparation du congrès qui est prévu la 1ère quinzaine de décembre.
Nous sommes clairement dans une démarche stratégique qui engage l'avenir de notre Mouvement et qui concerne le processus de refondation de la gauche républicaine en France (...).

 

Cet article est le 3085 ème sur le blog MRC 53 - le 95ème catégorie MRC 53 et Pays de la Loire

Jean-Luc Laurent, président du Mouvement Républicain et Citoyen, était présent, au côté de Serge Maupouet, le 6 juillet 2017 à Saintes

Jean-Luc Laurent, président du Mouvement Républicain et Citoyen, était présent, au côté de Serge Maupouet, le 6 juillet 2017 à Saintes

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10 février 2018 6 10 /02 /février /2018 22:44

 

L’Appel du MRC pour une alternative au libéralisme par une gauche reconstruite

 

Jean-Luc Laurent, président du Mouvement Républicain et Citoyen, était à Nantes le 19 janvier. Il répondait à l’invitation des responsables de la fédération régionale MRC, Michel Sorin et Bruno Chevalier. Avec deux thèmes de discussion mis en avant :

1- l’Appel du MRC pour la reconstruction de la gauche et l’émergence d’une force politique nouvelle

2- la décision concernant le projet de transfert de l’aéroport de Nantes-Atlantique


 

Les échanges ont d’abord porté sur le second point, en plein dans l’actualité (une conférence de presse des « zadistes » avait lieu à l’heure prévue pour une rencontre avec la presse locale).

La position du MRC est à l’opposé de la décision communiquée par le gouvernement le 17 janvier. Jean-Luc Laurent regrette la non réalisation du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, compte tenu des engagements antérieurs de l’État et des collectivités territoriales mais aussi de la situation de l’aéroport actuel de Nantes, inadapté aux besoins à long terme de Nantes et du Grand Ouest.

Les militants ont partagé cette position, mettant en doute la faisabilité de travaux d’agrandissement de l’aéroport actuel. De plus, la décision qui légitime le comportement des occupants de la ZAD est une marque de faiblesse des autorités républicaines.


 

Puis la discussion est venue sur le texte adopté par le Conseil national le 17 décembre 2017.

Comment se fait-il que la gauche de gouvernement se soit effondrée aux élections 2017 ? Deux éléments sont mis en avant : la poussée du libéralisme à partir des années 1970 et 1980 d’une part, l’écroulement du communisme à partir de 1989 en Europe de l’est et en URSS d’autre part. Ce fut la fin des utopies - et, de fait avec la chute de la croissance économique (disparition du « grain à moudre »), l’affaiblissement de la social-démocratie - et le triomphe de la pensée unique libérale.

Les pays de l’est-européen, libéraux sur le plan économique et régressifs au niveau social, s’éloignent de l’Europe de Bruxelles. Celle-ci oriente vers des politiques publiques régressives alors que les peuples européens aspirent à la souveraineté.

Le parti socialiste s’est laissé entraîner dans la gestion libérale, abandonnant le combat politique et idéologique. La question européenne est devenue taboue à partir du choix de Mitterrand d’opter pour le libéralisme européen en 1983. Encore aujourd’hui, les partis n’ont pas intégré la dimension européenne dans leur réflexion.

Il s’agit maintenant d’amener la gauche à prendre en considération le principe de souveraineté des peuples dans l’organisation européenne, à laisser de côté le fédéralisme et à écarter le libéralisme qui a donné le pouvoir dans les entreprises aux actionnaires.


 

Le texte de l’Appel du MRC pour la reconstruction de la gauche et l’émergence d’une force politique nouvelle lie l’alternative au libéralisme et la reconstruction de la gauche, dans le cadre d’une force politique nouvelle. Dans cette perspective, des discussions sont engagées avec les différents courants de gauche existants qui militent à la fois pour une alternative au libéralisme et la reconstruction de la gauche sur des bases républicaines.

Une autre position consiste à mettre en avant l’alternative à la pensée libérale, sans la lier à une alliance politique à gauche, la souveraineté étant un objectif au-dessus de la droite et de la gauche et le progrès pouvant intégrer d’autres considérations que le progrès social, notamment écologistes. La gauche étant idéologiquement très dispersée (des indigènes de la République à Hamon), il vaut mieux s’investir dans la construction d’un projet alternatif au libéralisme sans ancrage à gauche.

- Du côté de l’Appel du MRC, c’est la logique d’alliance à gauche.

- De l’autre, c’est la logique du Pôle républicain qui est comparable à la logique Macron de l’ouverture, mais sur une ligne républicaine. Pas question d’alliance avec la France insoumise ni avec Hamon (pour le PS, il faut attendre et voir).

Macron a fait « turbuler » le système sur une ligne libérale d’extrême centre. Il a fait l’alliance du centre avec tous les libéraux, issus des centres, de la droite et de la gauche.


 

Le Mouvement Républicain et Citoyen va évoluer. Il prendra ses décisions au fur et à mesure, selon les discussions avec les autres formations politiques de gauche. Personne n’est exclu, que ce soit LFI, Hamon, le PS, le PCF, les radicaux de gauche (qui refusent la fusion avec les radicaux valoisiens). Il faut regarder les choix, les contenus, les points de convergence, les points de divergence.

Aux élections européennes, le MRC ira dans une alliance à gauche pour une autre Europe. Ce sera une gauche en phase de reconstruction.


 

Cet article est le 3054 ème sur le blog MRC 53 - le 94ème catégorie MRC 53 et Pays de la Loire

Nantes, 19 janvier 2018 (de gauche à droite) : Christine Meyer, Jean-Luc Laurent, Yvonne Abdesslam, Bruno Chevalier, Daniel Salé, Annick Bolo, Gérard Beillard

Nantes, 19 janvier 2018 (de gauche à droite) : Christine Meyer, Jean-Luc Laurent, Yvonne Abdesslam, Bruno Chevalier, Daniel Salé, Annick Bolo, Gérard Beillard

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4 février 2018 7 04 /02 /février /2018 22:00

 

Gérard Beillard et Michel Sorin ont signé l’appel national du MRC

 

Le Mouvement Républicain et Citoyen a pris l’initiative d’appeler à la reconstruction de la gauche et l’émergence d’une force politique nouvelle.

Voir (25 janvier) : Le MRC veut contribuer à l'émergence d'une force politique nouvelle


 

Gérard Beillard et Michel Sorin, au nom du MRC 53, relaient l’Appel national en ces termes :

 

Rassembler militants et citoyens de la gauche républicaine en Mayenne

 

Nous avons signé l’Appel national pour créer une force politique nouvelle. Et nous voulons agir au niveau départemental pour le faire connaître et participer à sa mise en œuvre.

De quoi s’agit-il ?

Il s’agit d’apporter une réponse correcte à la crise de la pensée politique. Cette crise n’a pas été résolue par l’élection d’un nouveau président de la République. Car c’est la même politique libérale qui continue, encore plus favorable aux classes sociales qui bénéficient des effets financiers de la mondialisation. Et c’est aussi la même politique européenne, encore accentuée dans le sens fédéraliste, de manière à masquer les erreurs de la politique de la monnaie unique qui ne tient pas compte des différences économiques et sociales entre les pays membres.

 

Nous voulons agir en Mayenne sur le chantier de la reconstruction de la gauche qui intègre deux impératifs : le choix stratégique du rassemblement qui implique une opposition déterminée au gouvernement d’une part, et l’élaboration d’une doctrine du progrès social pour le XXIème siècle d’autre part.

 

Les libéraux ont imposé l’idée qu’il faut soumettre nos vies à la loi du marché. Pour y parvenir, ils ont utilisé le relais des institutions européennes, faisant croire que des avancées fédérales seraient accompagnées d’avancées sociales. En fait, nous avons les avancées du marché, avec les reculs de la nation, de la démocratie et de la souveraineté populaire.

 

Soyons clairs : présenter un programme crédible de transformation sociale implique de remettre en question les traités européens. Il faut le faire par la voie démocratique, avec l’appui du peuple français. Seule une gauche refondée et rassemblée peut, dans un délai de quelques années, créer les conditions de ce changement de politique.

 

C’est pourquoi, dans notre département de la Mayenne, nous proposons aux militants et citoyens de nous rejoindre pour, ensemble, bâtir sur de nouvelles bases une force politique novatrice de rassemblement autour de la gauche républicaine, démocratique, laïque et sociale. C’est ainsi que pourront s’ouvrir enfin des perspectives positives pour les citoyens et pour notre pays.

 

Cette force politique nouvelle devra réaliser dans son fonctionnement (clarté, responsabilité, efficacité) les objectifs qu’elle veut pour le pays dans son ensemble. Elle devra être représentative des catégories sociales (monde du travail, employés, ouvriers, paysans) qui constituent la majorité du peuple français. Les jeunes et les femmes, qui sont l’avenir de notre pays, y auront une place déterminante.

Rappel article précédent (20 janvier 2018) : MRC Pays de la Loire : le président du MRC était à Nantes le 19 janvier


 

3051 ème article sur le blog MRC 53 - le 93ème catégorie MRC 53 et Pays de la Loire

Gérard Beillard

Gérard Beillard

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20 janvier 2018 6 20 /01 /janvier /2018 11:18

 

Jean-Luc Laurent a ouvert le chantier de la reconstruction de la gauche

 

Ce déplacement du président du Mouvement Républicain et Citoyen répondait à une demande du MRC Pays de la Loire et correspondait au souhait de Jean-Luc Laurent de dialoguer avec les responsables et militants MRC dans les régions.

Voici le compte rendu qu’en a fait Bruno Chevalier, responsable MRC en Loire-Atlantique, et membre du Conseil national MRC, le 19 janvier 2018 (site Mouvement Républicain et Citoyen 44).

Après Saintes, Valence, Montpellier, Laon, Clermont-Ferrand, le tour de France du MRC pour rencontrer les adhérents s'est poursuivi ce 19 janvier à Nantes.

Jean-Luc Laurent, président du MRC, ancien député-maire du Kremlin-Bicêtre, était en Loire-Atlantique à l'invitation de Michel Sorin, président de l'Union Régionale, et de Bruno Chevalier, secrétaire fédéral du MRC44.

Ce tour de France va se poursuivre dans d'autres villes jusqu'au printemps prochain.

Après l'échec retentissant de la gauche et la victoire d'Emmanuel Macron à l'élection présidentielle puis aux élections législatives, il est clair que le cycle ouvert par le congrès d'Epinay en 1971 et l'union de la gauche autour d'un programme commun de gouvernement s'achève. Face au champ de ruines que nous constatons à gauche et à droite, il est urgent d'agir pour ouvrir un nouveau cycle, reconstruire la gauche et préparer une alternative. Le MRC est prêt à s'y investir.

La gauche ne peut pas continuer à se regarder le nombril et à désespérer les citoyens par ses querelles d'égo. Un sursaut est nécessaire. D'autant que plus personne, ni aucun parti, ne pourra seul reconstruire la gauche. La gauche devra s'unir et définir la forme et le contenu de cette union.

Il faut également prendre la mesure que, contrairement à la période antérieure où la gauche battue revenait par un effet essuie-glaces, la gauche n'aura pas en 2022 le bénéfice d'un retour de balancier.

Pour réaliser l'alternance en 2022 aux prochaines élections présidentielles, la gauche doit se redéfinir pour se reconstruire et reconquérir le soutien du peuple. Ce travail doit commencer maintenant en analysant les raisons pour lesquelles la gauche a échoué et en exerçant un droit d'inventaire, en procédant à un travail de réflexion et d'analyse sur la mondialisation et la France.

Nous pourrons ainsi proposer aux citoyens un projet qui sera une alternative à la politique libérale d'Emmanuel Macron et montrera notre volonté de transformation sociale de notre pays. C'est un chantier immense mais, sans ce travail, la gauche restera dans l'opposition.

Revenant sur Notre-Dame-des-Landes, Jean-Luc Laurent regrette ce renoncement qui n'augure rien de bon pour d'autres projets. Il montre la faiblesse de l’État. Certes, le gouvernement a décidé mais, ce faisant, il a laissé des non réponses au développement d'un territoire dynamique à forte croissance démographique comme l'a montré le dernier recensement. Il laisse beaucoup de désespoir aux habitants riverains qui ont déjà de fortes nuisances et qui en subiront encore plus après la possible extension de Nantes Atlantique. L'enquête d'utilité publique, et n'en doutons pas, les nombreux recours des communes riveraines, seront un nouveau chemin pavé d'embûches. 

Le dossier NDDL évacué, ce dossier qui a fait l'objet de surenchère politicienne de part et d'autre, d'affrontements souvent stériles des partis de la gauche républicaine, sociale et écologiste, la période d'apaisement venue doit permettre d'envisager sereinement la voie de la refondation de cette gauche que les Français appellent de leur vœux !
 

Cet article est le 3045 ème sur le blog MRC 53 - le 92ème catégorie MRC 53 et Pays de la Loire

Photo Gérard Beillard - le 19 janvier 2018, Jean-Luc Laurent entouré (de gauche à droite) de Yvonne Abdesslam, Daniel Salé, Bruno Chevalier, Christine Meyer, Michel Sorin et, à sa gauche, Annick Bolo. Lieu : La Passerelle de Marcel (ancien stade Marcel Saupin) à Nantes

Photo Gérard Beillard - le 19 janvier 2018, Jean-Luc Laurent entouré (de gauche à droite) de Yvonne Abdesslam, Daniel Salé, Bruno Chevalier, Christine Meyer, Michel Sorin et, à sa gauche, Annick Bolo. Lieu : La Passerelle de Marcel (ancien stade Marcel Saupin) à Nantes

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18 janvier 2018 4 18 /01 /janvier /2018 22:52

 

L’impossible extension des aéroports de Nantes et de Rennes
 

Tout indique que l’alternative retenue par la mission de médiation se révélera être un leurre. L’aéroport de Nantes Atlantique n’est pas extensible, celui de Rennes Bretagne non plus, dans les deux cas en raison de leur emplacement géographique. La question climatique n’est pas mieux résolue sans le transfert.

L’annonce faite par le Premier ministre, après le Conseil des ministres du 17 janvier (mais il s’agit bien d’une décision du président de la République), doit être considérée comme étant une action de communication visant à libérer la ZAD (zone d’aménagement différé devenue, depuis 2009, zone à défendre) de ses occupants, en rétablissant l’état de droit sur les 1600 hectares du bocage.

Le président a fait un véritable cadeau de victoire aux « zadistes » et à leurs soutiens, semblant accorder bien peu de considération au principe d’autorité de l’État d’une part mais, aussi, aux décisions antérieures des élus et des institutions du grand ouest d’autre part. La colère des élus concernés est bien réelle et ne disparaîtra pas de sitôt.

Cet abandon (en rase campagne, c’est le moment de le dire) amène à se poser deux questions principales pour l’avenir, celle du rapport entre l’État et les « zadistes professionnels » qui se déplaceront sur les « sites à défendre », celle aussi des équipements nécessaires au grand ouest de la France, notamment aéroportuaires.

Dès avant la décision du 17 janvier, un ancien élu mayennais, Yves Cortès, avait proposé de réfléchir à un nouvel aéroport dans le grand ouest qui éviterait de rechercher un emplacement pour un nouvel aéroport dans la région parisienne. Voir (Ouest-France, 3 janvier 2018 : Aéroport : adieu Notre-Dame-des-Landes, bonjour Le Mans ?).

Si ce gâchis qu’a été incontestablement l’abandon du transfert de l’aéroport de Nantes Atlantique pouvait déboucher sur une réflexion constructive concernant l’aménagement du territoire national, à partir de l’expérience de l’ouest, il y aurait une lueur d’espoir.
 

Rappel (17 janvier) : Aéroport de Nantes : projet de transfert à NDDL, abandonné par l'Etat
 

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Meeting aérien le 17 septembre 2017 à Laval-Entrammes

Meeting aérien le 17 septembre 2017 à Laval-Entrammes

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17 janvier 2018 3 17 /01 /janvier /2018 22:32

 

Le gouvernement renonce à porter l’intérêt général du Grand Ouest

 

On sentait le coup venir. La désignation de trois médiateurs était faite pour permettre à l’État de se défausser de ses responsabilités en ouvrant une alternative au projet de transfert de l’aéroport à Notre-Dame-des-Landes.

Voir ce communiqué de presse de Bruno Chevalier (MRC 44) ce 17 janvier, sous le titre

NDDL : Chronique d’une mort annoncée

Quand on veut tuer son chien, on dit qu'il a la rage ! Quand on veut enterrer un projet d'aéroport, on nomme des médiateurs proches d'un opposant notoire à l'aéroport, le ministre Nicolas Hulot et on fait un enterrement de première classe tout en disant qu'il était pertinent de le faire mais voilà on ne peut pas le faire, fallait que les autres le fassent avant (sic !). Un discours alambiqué qui traduisait le fait même que celui qui le lisait, le Premier Ministre, était peu convaincu de ses propos !!

Le Gouvernement prend en otage le Grand Ouest pour quelques protestataires, qu'il retrouvera, n'en doutons pas, sur d'autres projets controversés, car la plupart sont des militants de la décroissance ou altermondialistes.

Le Gouvernement dénie la consultation qui a eu lieu et par cela condamne le fait de vouloir passer certains projets par le vote référendaire vu la considération qu'ont les gouvernants pour les résultats de référendum. Il dénie aussi les nombreuses décisions de justices qui ont été rendues contre les divers recours.

L'aménagement de Nantes Atlantique ne peut, c'est une certitude, qu'être transitoire. Les travaux prévus donneront forcément lieu à une enquête d'utilité publique, les proximités de zones Natura 2000 renchériront les travaux sous évalués par les médiateurs et les contribuables se trouveront à payer deux enveloppes, celle du dédit à Vinci et celle des travaux à Nantes Atlantique.

Pour un beau gâchis, c'est un beau gâchis !!

Sur le terrain du droit, nous attendons une réponse ferme du gouvernement pour faire cesser le trouble sur la zone qui doit désormais retourner à l’élevage et l’agriculture.

 

Voir aussi le commentaire de Jean-Luc Laurent, président du Mouvement Républicain et Citoyen :

Aéroport Notre-Dame-des-Landes : un renoncement grave qui met en cause l’autorité de l’Etat et la parole donnée !

L’abandon du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes qui avait été validé par les citoyens du département de Loire-Atlantique à 55% et par 150 décisions de justice est une lourde erreur et un grave précédent. 
C’est une décision de renoncement pour motif de petite tambouille politicienne qui abandonne l’intérêt général et conduit à un affaiblissement grave de l’autorité de l’Etat, sans parler du coût pour la collectivité. 
De surcroît, ce renoncement à l’engagement pris par Emmanuel Macron crée un grave précédent qui ne sera pas sans conséquence sur d’autres projets que la puissance publique voudra conduire au service de l’intérêt général et qui seront entravés par des intérêts particuliers et des groupes minoritaires.

Rappel (articles précédents) :

- 21 décembre 2017 : Aéroport de Nantes : une longue histoire depuis presque un siècle

- 23 décembre 2017 : La position du MRC sur le dossier du transfert de l'aéroport de Nantes

Le président du MRC, Jean-Luc Laurent, aura l’occasion de développer son argumentation lors de ses interventions à Nantes, vendredi 19 janvier, devant la presse à 11h et devant les militants à 12h, dans une salle de la brasserie « La Passerelle de Marcel ». Voir : Jean-Luc Laurent, président du MRC, sera à Nantes le 19 janvier 2018
 

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