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Le MRC 53 est la structure mayennaise du Mouvement Républicain et Citoyen, qui a pour but de rassembler la gauche républicaine à partir, notamment, des idées de Jean-Pierre Chevènement, l'un de ses fondateurs, qui n'est plus membre du MRC depuis 2015. Le MRC a pris le relais du Mouvement des Citoyens (MDC) après les élections de 2002. En 2022, le MRC est devenu membre de la Fédération de la Gauche Républicaine avec quatre autres organisations politiques.

Présidentielle 2017 : du neuf avec Bastien Faudot (MRC) sur le travail

 

Des changements réels pour les classes moyennes et populaires

 

Bastien Faudot était dans la Drôme le 5 juillet à la rencontre des acteurs de l’économie locale et des nombreuses initiatives prometteuses qui y fleurissent.

Voir DANS LA DRÔME, UNE AUTRE ÉCONOMIE PROMETTEUSE

Lors d’une réunion publique à Valence, il a dénoncé « le discours libéral qui alimente l’affrontement au coeur de la société entre ceux qui survivent grâce aux systèmes sociaux et ceux qui les financent ». Il a présenté les quatre grands piliers de sa campagne, le premier étant « une initiative de répartition massive du travail, adossée à une réforme de la fiscalité » afin d’imaginer un « nouveau contrat social » pour le XXIème siècle.

La réflexion du candidat se nourrit, notamment, d'une note fouillée de Christian Proust qui porte sur les questions - liées - du travail, du social et de la fiscalité. En voici l'orientation générale.

L'auteur prend acte de la situation de notre pays dans un monde soumis à l'échelle mondiale à la dérégulation, la déréglementation et la suprématie des marchés financiers. Les directives européennes ont mis en oeuvre cette politique de liberté de circulation des marchandises, des capitaux, des services et des personnes, qui constitue un carcan de contraintes pour les pays membres de l'Union européenne.

Cette politique fabrique une nouvelle oligarchie de l'argent, une nouvelle aristocratie qui s'impose en utilisant l'arme des accords internationaux, mais qui ne s'occupe pas de la réglementation du travail, des prestations sociales et de la fiscalité, persuadée que cette liberté laissée aux nations ne peut entraîner qu'une compétition à la baisse.

Toujours moins de réglementation du travail, toujours moins de prestations sociales, toujours moins de fiscalité. C'est une des principales convictions des néolibéraux. Ce peut être un chemin pour agir à contre-courant de ces dogmes ! Car si, pour véritablement peser sur l'orientation du monde, il faudra réorienter la politique européenne, c'est le cadre de l'état nation qui est le plus approprié pour agir et recréer l'espoir d'un changement véritable.

La France peut décider librement de son droit du travail, de sa fiscalité et des prestations sociales qu'elle désire mettre en place. Elle doit montrer aux nations du monde que d'autres choix sont possibles. Et que ces choix différents, à l'opposé de ceux de l'oligarchie dominante, sont compatibles avec une économie moderne insérée dans une mondialisation qui doit, elle aussi, être remise au service de l'avenir de l'ensemble de l'Humanité.

Il n'y a pas de solutions magiques et un tel chemin demande efforts et intelligence collective. Mais peu de pays ont les atouts qu'a le nôtre pour réussir à relever ce défi.

 

Faire toute sa place mais rien que sa place au marché ! L'expérience communiste a démontré que l'appropriation collective des moyens de production était une voie sans issue. Nous devons penser le monde avec, au coeur de l'économie, l'entreprise privée. Bien sûr, cette économie crée naturellement l'injustice et l'inégalité.

Pour corriger ces tendances, le politique doit organiser la délibération collective sur des points capitaux. Le marché ne doit pas tout englober et ne peut être la boussole de l'humanité. La terre, la monnaie, le travail sont des enjeux trop larges pour être laissés au fonctionnement du marché. L'économie n'est pas tout. Il faut la subordonner à la nature de l'homme. Il reste à traduire ces principes dans un programme politique concret et susceptible de mobiliser un très large appui dans notre société.

 

La crise morale française est la crise du travail. Elle n'est pas seulement celle du chômage de masse, elle est celle du travail lui-même, du travail vivant tel qu'il est aujourd'hui. Et si l'on veut construire une alliance politique solide des couches moyennes et populaires, il faut un projet qui soit centré sur la transformation du travail, qui est le moyen de résoudre la crise du travail.

 

La France a des problèmes spécifiques, trop de travail pour les uns (cadres moyens, notamment), pas de travail ou pas assez pour d'autres (chômage, temps partiel non souhaité, notamment les plus jeunes et les plus âgés).

Le projet consisterait à prendre les moyens de mettre tous les salariés au travail afin que l'économie française soit globalement plus productive, avec une meilleure efficacité sociale (répartition du travail entre tous les salariés), combinée avec une meilleure répartition des richesses (fiscalité plus juste).

 

En résumant, il s'agirait pour un salarié à plein temps de passer de 1500 à 1200 heures travaillées par an sans perte de salaire et sans perte de compétitivité pour les entreprises. Créer six millions d'emplois changerait radicalement la position des salariés dans les entreprises. Les réductions du temps de travail et les embauches pourraient être accentuées dans certains secteurs et minorées dans d’autres en fonction des priorités définies par les instances politiques.

 

Travailler mieux et tous, produire davantage de richesses au niveau national, selon la volonté de la société exprimée par le politique, tel serait ce projet, à ce stade initial de la réflexion.

 

Bastien Faudot fera connaître ses options les 24 et 25 septembre 2016 lors de la présentation de son pré-programme. Des dates à retenir. Et ne pas oublier de s'inscrire (www.faudot2017.fr/rentree).

Cet article est le 2922ème sur le blog MRC 53 - le 183ème dans la catégorie MRC national

Bastien Faudot était au Salon de l'agriculture le 29 février 2016, où il a été reçu par les syndicats agricoles. Ici avec Jean-Luc Pruvot, président du "Lait équitable", membre de l'association des producteurs de lait indépendants (Apli)

Bastien Faudot était au Salon de l'agriculture le 29 février 2016, où il a été reçu par les syndicats agricoles. Ici avec Jean-Luc Pruvot, président du "Lait équitable", membre de l'association des producteurs de lait indépendants (Apli)

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V
Je suis vraiment fier de vous découvrir, votre blog est vraiment super ! J’aime bien son interface, et j’ai trop adoré le contenu aussi. Surtout continuez ainsi !
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V
Je viens tout juste de découvrir votre site, wow, il est vraiment bien et en français.
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