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Le MRC 53 est la structure mayennaise du Mouvement Républicain et Citoyen, qui a pour but de rassembler la gauche républicaine à partir, notamment, des idées de Jean-Pierre Chevènement, l'un de ses fondateurs, qui n'est plus membre du MRC depuis 2015. Le MRC a pris le relais du Mouvement des Citoyens (MDC) après les élections de 2002. En 2022, le MRC est devenu membre de la Fédération de la Gauche Républicaine avec quatre autres organisations politiques.

Présidentielle : Bastien Faudot, candidat de la gauche souverainiste

 

Avec sa primaire, le PS veut éviter la refondation de la gauche

 

Le 12 décembre, à 17h30, Bastien Faudot se tenait devant les grilles du 10 de la rue Solférino à Paris, siège du PS, en compagnie de Pierre Larrouturou, autre candidat éconduit, sans plus de marque de respect, de la primaire dite citoyenne organisée par ce parti. Ensemble, ils ont parlé aux représentants de la presse.

Voir le site leLab.europe1 : Le coup de pression de Bastien Faudot et Pierre Larrouturou.

 

Le candidat du Mouvement Républicain et Citoyen - accompagné de Jean-Luc Laurent, président du MRC, et de Catherine Coutard, vice-présidente - avait auparavant remis à Christophe Borgel, responsable de la primaire, l’appel de B Faudot à la Haute autorité de la primaire.

 

La Haute autorité de la primaire citoyenne a rendu son verdict le 17 décembre.

Voir (France3) : Le MRC Bastien Faudot Exclu De La Primaire De La Gauche

 

La Haute Autorité de la primaire de la Belle alliance populaire a validé sept candidatures pour le scrutin des 22 et 29 janvier prochain: quatre socialistes, une radicale et deux écologistes (la liste ici). L’élu de Belfort Bastien Faudot, qui voulait porter la ligne politique du MRC (mouvement républicain et citoyen), n’a pas été retenu. « J’ai découvert officiellement les choses en même temps que tout le monde, nous affirme le conseiller départemental et municipal. En réalité, le PS est pris en otage par une poignée d’apparatchiks. Comme on disait de l’URSS, quatre mots, quatre mensonges; la Belle Alliance Populaire c’est trois mots, trois mensonges ».

Il a multiplié les initiatives depuis le début de la semaine, persuadé que la « gauche souverainiste » avait sa place au sein de la primaire. Bastien Faudot, candidat du MRC (créé par Jean-Pierre Chevènement), a déposé sa candidature lundi, puis a été auditionné par le comité d’organisation de la primaire mardi. Pas suffisant pour faire changer d’avis les caciques du PS… Dès le départ, le premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis, avait manifesté son hostilité à l’idée d’une candidature MRC (lire ici).

 

Les deux députés MRC au groupe PS à l’Assemblée

« Depuis mardi soir, je ne me faisais aucune illusion, révèle Bastien Faudot. Le PS a fait le choix de diviser la gauche. Ma ligne politique ne sera pas portée dans le débat, le PS décide qu’elle n’a pas le droit de citer à gauche ».

On peut en effet s’étonner que le Parti socialiste accepte une représentante du PRG, Sylvia Pinel, et pas moins de deux candidats écologistes socialo-compatibles,

Jean-Luc Bennahmias et François de Rugy, membres du même mouvement UDE (lire ici), mais pas le MRC, dont les deux députés, Jean-Luc Laurent et Christian Hutin siègent pourtant au groupe PS à l’Assemblée.

 

Il manque la moitié des 500 signatures

Bastien Faudot va donc se remettre en quête de parrainages, afin de décrocher les 500 signatures qui lui permettrait de se présenter directement à l’élection présidentielle. Il en a aujourd’hui 241. « Cela va me donner un argument supplémentaire auprès des maires qui hésitaient pour ne pas diviser la gauche, se persuade-t-il. On continuait à nous reprocher d’avoir fait perdre Jospin en 2002, cette fois-ci, plus personne n’osera… » Au MRC, on se console comme on peut.

 

Le 17 décembre, Bastien Faudot annonçait sur son site de campagne sa décision de continuer.

 

JE CONTINUE MA CAMPAGNE

La désignation par la droite de François Fillon, porteur d'un projet de régression sociale inédit, et le renoncement de François Hollande, auraient dû créer un choc de responsabilité. Avec mon parti, le MRC, j’en ai tiré les conséquences en décidant de participer à la primaire de la gauche. Une fenêtre s'ouvrait en effet pour qu'une vraie primaire, c’est-à-dire ouverte à toutes les gauches, offrant aux citoyens un débat d'idées consistant. C’était la condition du rassemblement sans lequel la gauche sera privée de participer au second tour en mai prochain.

En excluant à travers moi la gauche républicaine de la primaire, le Parti socialiste montre clairement qu'il a d'ores et déjà abandonné les Françaises et les Français à leur sort, privilégiant le sauvetage de l’appareil en enterrant par avance toute ambition de victoire. De fait, le siège de la rue de Solférino a décidé d’empêcher l’émergence d’une dynamique de rassemblement et de refondation de la gauche. Quelle pourra être demain la crédibilité du candidat désigné, quel qu’il soit, pour déplorer les divisions dont son parti est l’unique responsable ? Que pourra-t-il reprocher aux candidatures de J-L. Mélenchon et d’E. Macron ?

Lancée sur des bases aussi éloignées des problèmes de la France, la primaire de la "Belle Alliance Populaire " est rétrécie à un règlement de comptes entre anciens ministres de François Hollande. Dans ces conditions, la "Belle Alliance Populaire" restera un coup de com' : 3 mots, 3 mensonges !


La question sociale, la question européenne et la question de la souveraineté marchent ensemble : les citoyens veulent reprendre leur destin en main. Je suis le candidat dont les hiérarques socialistes ne veulent pas parce que je porte la voix de la gauche souverainiste. Ma ténacité sera donc mieux employée ailleurs.

Je poursuis la campagne commencée au mois de février 2016. Je ferai donc appel à l'ensemble des maires pour qu'ils condamnent le verrouillage de notre démocratie par une poignée d'apparatchiks et me permettent d'obtenir les 500 parrainages nécessaires. Chacun sait que cette tâche est rude mais j'entends m'y atteler avec tous mes soutiens.

Cet article est le 2951ème sur le blog MRC 53 - le 190ème dans la catégorie MRC national

Bastien Faudot et Pierre Larrouturou, le 12 décembre 2016, en conférence de presse devant le siège du PS

Bastien Faudot et Pierre Larrouturou, le 12 décembre 2016, en conférence de presse devant le siège du PS

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