Le MRC 53 est la structure mayennaise du Mouvement Républicain et Citoyen, qui a pour but de rassembler la gauche républicaine à partir, notamment, des idées de Jean-Pierre Chevènement, l'un de ses fondateurs, qui n'est plus membre du MRC depuis 2015. Le MRC a pris le relais du Mouvement des Citoyens (MDC) après les élections de 2002. En 2022, le MRC est devenu membre de la Fédération de la Gauche Républicaine avec quatre autres organisations politiques.
Par SORIN Michel
Rassembler les forces de gauche autour d’un projet
Les 5 et 6 septembre, le Mouvement Républicain et Citoyen avait programmé son université d’été à Toulouse. Excellente idée, au vu de l’accueil et de la qualité de l’organisation sur place.
Nos camarades de Haute-Garonne étaient heureux de nous recevoir, notamment Thierry Cotelle, membre du secrétariat national du MRC, maire-adjoint de Toulouse, chargé du développement économique. C’est Thierry qui avait sollicité le maire, Pierre Cohen, et obtenu un avis très favorable de celui-ci, pour accueillir le MRC à Toulouse.
Pas surprenant, car le député-maire de Toulouse a souligné qu’il avait vécu de belles années de militantisme avec Jean-Pierre Chevènement, tout particulièrement entre 1974 et 1983, avec des personnalités comme Didier Motchane et Pierre Guidoni, au sein du CERES. Il y avait alors du sens et un projet. Aujourd’hui, ce qui est moins essentiel pèse énormément. Le danger pour la gauche est la remise en cause de la puissance publique, pendant que s’installe une forme de populisme.
L’ingénieur, chercheur en informatique (voir Pierre Cohen - Wikipédia), était très engagé dans les Assises de la Recherche et de la Technologie (organisées par le ministre de la recherche, Jean-Pierre Chevènement) en 1981, qui avaient pour but de rassembler l’économie autour de la connaissance.
Lors des élections municipales 2008, à Toulouse, Pierre Cohen avait su rassembler les forces de gauche autour d’un projet. Il pense qu’au niveau national, il y a des leçons à retenir de Toulouse.
Le maire a terminé son intervention d’accueil, samedi, en citant Serge Ravanel, le grand résistant qui avait participé à la libération de Toulouse et avait été, de 1981 à 1983, membre du cabinet du ministre Chevènement (voir Serge Ravanel - Wikipédia).
Toulouse est une « ville de culture et de savoir-vivre, chaleureuse et accueillante, sérieuse et rebelle ». « Son Université, qui compte plus de 90 000 étudiants et 10 000 chercheurs (…), est le berceau de l’industrie aéronautique et spatiale ».
Dans un numéro spécial du magazine d’informations de la ville qui nous a été remis, Pierre Cohen souligne que « Toulouse entretient une histoire particulière avec Jean Jaurès. C’est ici qu’il s’est confronté au réel, en participant à la gestion de la ville en tant que maire-adjoint à l’instruction publique, contribuant notamment à la construction de l’université, au développement des moyens de l’éducation publique, de la diffusion culturelle. A Toulouse, Jean Jaurès a forgé sa philosophie, où dominent les idées de justice sociale, d’éducation et de progrès de la conscience humaine ».
La pensée de Jaurès, sa philosophie politique, socialiste et humaniste, 150 ans après sa naissance, devrait amener les socialistes, les communistes, les radicaux et les républicains de gauche, à se rassembler pour construire l’alternative progressiste dont la France a besoin.
C’est à cela que nous avons songé, samedi en début de soirée, quand le maire nous a accueillis au Capitole,
l’un des plus beaux hôtels de ville de France, dans la plus belle salle.
La salle des Illustres
Cet article est le 39ème paru sur ce blog dans la catégorie MRC national.
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