Le MRC 53 est la structure mayennaise du Mouvement Républicain et Citoyen, qui a pour but de rassembler la gauche républicaine à partir, notamment, des idées de Jean-Pierre Chevènement, l'un de ses fondateurs, qui n'est plus membre du MRC depuis 2015. Le MRC a pris le relais du Mouvement des Citoyens (MDC) après les élections de 2002. En 2022, le MRC est devenu membre de la Fédération de la Gauche Républicaine avec quatre autres organisations politiques.
Par SORIN Michel
Un journal progressiste et eurocritique
La Lettre de BRN, quel drôle de nom pour un journal, mais, attention ! Ce nom a un sens, celui des trois mots qui le composent : Bastille, République, Nations. Ce mensuel, qui se qualifie lui-même « progressiste radicalement eurocritique », a été créé en décembre 2000 par Pierre Lévy, ancien journaliste à l’Humanité, avec l’idée de « livrer des informations, des analyses et des éclairages, qu’on ne trouve nulle part ailleurs ». Certains se souviennent de sa venue en Mayenne, en 2002, dans le cadre de la campagne présidentielle de Jean-Pierre Chevènement. Voici ce qu’on peut lire à propos de ce mensuel dans le numéro hors série, daté de février-mars 2007, publié à l’occasion du 50ème anniversaire du traité de Rome, qui sera célébré le 25 mars à Berlin. (Adresse : 8 rue du Faubourg-Poissonnière 75010 Paris et courriel amisbrn@yahoo.fr ). « Bastille République Nations » « Son champ rédactionnel couvre l’actualité sociale, économique, politique et géopolitique de l’Europe, pas seulement de l’Union européenne ». Comme son nom l’indique, « sa ligne est clairement engagée : remettre en cohérence le progrès social, la souveraineté populaire et l’indépendance nationale ». Cela le conduit à « une critique radicale de l’intégration européenne car, depuis son origine, celle-ci s’inscrit dans un libre-échange planétaire imposé, forcément au détriment du monde du travail et des conquêtes sociales ». Le journal met en priorité « la rigueur du traitement de l’information. Il est totalement indépendant de tout groupe ou parti, a fortiori de toute entreprise commerciale. Il est rédigé par une petite équipe de journalistes professionnels, dont les opinions politiques sont diverses, à l’image de celles de ses lecteurs, qui sont communistes ou gaullistes, chevènementistes et républicains de progrès, ou encore des citoyens qui ne se résignent pas à la dictature de la pensée dominante, notamment de nombreux syndicalistes ». « Merkel pense l’Europe globe-allemand » Dans le numéro de janvier, l’Allemagne et sa chancelière sont l’objet d’analyses et de titres pertinents. En première page : « Merkel pense l’Europe globe-allemand », ce qui caractérise bien ce grand pays jouant à fond la carte du commerce mondial et de la globalisation financière, ce qui le conduit à orienter l’Union européenne dans cette même direction. « Berlin entend faire avancer ses intérêts à l’échelle planétaire : grand marché transatlantique, partenariat stratégique avec la Russie, liens avec l’Asie centrale, implication nouvelle au Moyen-Orient. En toile de fond, se profile l’enjeu crucial pour les prochaines décennies : les approvisionnements énergétiques. La chancelière compte également pousser la politique de voisinage vers l’est, de même que l’Europe militaire, et surveille de près les Balkans. En revanche, ses tentatives de faire revivre feu la constitution sont vouées à l’échec, du fait de la cacophonie des gouvernements et du rejet croissant des peuples ». « L’OTAN mène le Balte » Un dossier apporte des informations peu connues sur la Lettonie qui a « adhéré à l’UE en 2004 et multiplié ségrégation et discriminations envers la communauté russophone (40% de la population) sur fond de grave crise sociale ». Avec ce commentaire « Le gouvernement de Riga poursuit ou stigmatise les anciens résistants et honore les anciens nazis ». « Bush perd le Sud » Et, sous le titre « Bush perd le Sud », on peut lire un bon article concernant l’Amérique latine, qui « tente d’inventer une alternative au libre-échange cher à Washington ». « Longtemps sous l’étroite tutelle des Etats-Unis, de nombreux pays d’Amérique latine connaissent, depuis quelques années, des évolutions politiques majeures. Dernier exemple en date, le nouveau président équatorien, Rafael Correa, qui a affirmé sa volonté d’orienter son pays vers le socialisme (…). Face au vieux projet inspiré par Washington d’établir une zone de libre-échange des Amériques, une alternative se profile sous la forme d’une alliance initiée par Cuba et le Vénézuela, qui concilie coopérations étroites entre pays rejetant l’hégémonie néo-libérale, et respect des souverainetés nationales ».
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