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Le MRC 53 est la structure mayennaise du Mouvement Républicain et Citoyen, qui a pour but de rassembler la gauche républicaine à partir, notamment, des idées de Jean-Pierre Chevènement, l'un de ses fondateurs, qui n'est plus membre du MRC depuis 2015. Le MRC a pris le relais du Mouvement des Citoyens (MDC) après les élections de 2002. En 2022, le MRC est devenu membre de la Fédération de la Gauche Républicaine avec quatre autres organisations politiques.

Jacques Sapir développe des positions originales vis-à-vis de Sarkozy

 

La crise du système politique français sous Sarkozy

 Dans la lettre 550 du journal en ligne des Amis de ReSPUBLICA (Lien permanent vers cet article), l’article de Jacques Sapir, daté du 2 juillet, a retenu mon attention. C’est une introduction au texte intégral paru sur le site Avenir d’ATTAC. Voici cet article.

 « Comme il l'avait annoncé durant la campagne électorale, Nicolas Sarkozy a obtenu des pays de l'Union Européenne l'approbation d'un « mini-Traité » censé relancer la démarche européenne. On pouvait y craindre une tentative pour contourner le rejet massif du Traité Constitutionnel Européen par les électeurs français et néerlandais en 2005. L'accord survenu dans la nuit du 22 au 23 juin 2007 contient cependant plusieurs changements significatifs avec le texte du défunt Traité Constitutionnel Européen. Ces changements viennent s'inscrire dans la logique d'un discours qui affirme l'importance de protections douanières, une remise en cause de la politique de l'Euro fort pratiquée par la BCE et autres coups de canifs au contrat moral du politiquement correct européiste que l'on a connu, à droite comme à gauche, ces dernières années en France.

 Que l'on ne soit pour l'instant que dans l'espace du discours est une évidence. Cependant, on doit constater la continuité de ce discours entre l'avant et l'après-élection présidentielle. Il faut aussi remarquer que la position de Nicolas Sarkozy a été affaiblie par les résultats du 2ème tour des élections législatives et l'importante abstention qui s'y manifestât.

 Même si les dirigeants de l'UMP refusent de l'admettre, passer d'une estimation de 405 à 420 sièges à une réalité de 318 élus a un sens, en dépit du fait que la majorité au Parlement soit conservée. Le décalage entre la prévision et le résultat réel a bien été perçu dans l'opinion comme une correction significative donnée au mandat confié au nouveau Président. Ce dernier ne connaîtra pas un « état de grâce » comparable à celui de ses prédécesseurs.

 Ces différents événements forment un tout. Il éclaire les contradictions et dynamiques du « sarkozysme », mais aussi de l'ensemble de la classe politique française. Les commentaires euphoriques des défenseurs du système après l'élection Présidentielle se trouvent ainsi démentis. La crise du système politique français est toujours présente. On l'avait diagnostiqué dans le fait que les 3 principaux candidats de l'élection Présidentielle avaient dû reprendre à leur compte une bonne partie des éléments du discours des adversaires du système. Ce diagnostic est ainsi confirmé. Il doit cependant être enrichi par l'analyse des récents événements ».

 Pour lire la suite, cliquez sur ce lien

 PLAN DU TEXTE

1. Un traité aux forceps pour une Constitution défunte 

2. Par-delà la TVA sociale, les contradictions d'une démarche politique 

3. Les sources d'une défaite 

4. La crise du sarkozysme est-elle inéluctable ?

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