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Le MRC 53 est la structure mayennaise du Mouvement Républicain et Citoyen, qui a pour but de rassembler la gauche républicaine à partir, notamment, des idées de Jean-Pierre Chevènement, l'un de ses fondateurs, qui n'est plus membre du MRC depuis 2015. Le MRC a pris le relais du Mouvement des Citoyens (MDC) après les élections de 2002. En 2022, le MRC est devenu membre de la Fédération de la Gauche Républicaine avec quatre autres organisations politiques.

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Crise financière : les dogmes néolibéraux à l'origine de l'effondrement

Les peuples doivent imposer un encadrement de la finance

 

On assiste à des mouvements erratiques de la finance, précédant un écroulement désormais probable. Depuis 2008, la crise financière continue de couver, comme un volcan mal éteint (voir Crise de la dette : vers un krach boursier et l'éclatement de la zone euro - 11 juillet 2011). 

 

Le nouveau rebondissement de la crise financière commence à ressembler à une vraie panique. La finance et l'économie mondiale entrent dans des terres inconnues où chacun perçoit que des catastrophes majeures et irréparables deviennent possibles (…). 

 

Voir Crise financière : les dernières digues se fissurent (Attac, 8 août)

Spéculateurs et pouvoirs publics dansaient depuis trente ans un tango frénétique à trois temps. Les États libéraient de toute entrave l'industrie financière. Celle-ci pressurait les peuples et accumulait les profits sur fond de booms et de krachs répétés. Enfin à chaque crise, États et Banques centrales fournissaient à guichet ouvert la liquidité nécessaire à la poursuite de la spéculation.

Mais la crise de 2007-2008 était le dernier pas de cette danse. Aujourd
'hui les États sont paralysés. Pendant trente ans ils se sont mutilés à coups de dégrèvements et de niches fiscales au bénéfice des plus aisés. Le sauvetage des banques en 2008 et la récession ont terminé le travail. L'explosion des dettes publiques, en Europe et aux États-Unis, ne laisse plus la moindre marge de manoeuvre en cas de krach. La dégradation de la note des États-Unis par Standard & Poors précipite la prise de conscience des opérateurs : banques et fonds spéculatifs savent désormais qu'ils sont sur la corde raide sans aucun filet de sécurité. Si les États n'
ont plus les moyens de privatiser les pertes, tout devient possible, surtout le pire, pour les rentiers.

Les solutions sont désormais en nombre limité. Soit les pouvoirs publics s
'accrochent aux dogmes néolibéraux (austérité forcenée, sacralisation des dettes, refus de la régulation financière) et l'effondrement sera terrible ; soit ils jettent leurs croyances aux orties. Les Banques centrales pourraient alors ouvrir grand les vannes de la liquidité et racheter (pour les effacer) les dettes publiques. Mais les Traités européens l'interdisent à la BCE.... En outre cette politique nécessiterait une vraie coopération mondiale pour ne pas dégénérer en une guerre des monnaies. L'urgence est donc que les mouvements sociaux qui montent aujourd'hui en puissance imposent un défaut sélectif mais massif sur les dettes publiques, un désarmement des marchés financiers, une redistribution des richesses et une véritable coopération monétaire et financière internationale (…).

Jean-Pierre Chevènement écrit au président de la République

Seul le rachat massif des titres et dettes espagnols et italiens peut aujourd’hui permettre de sauvegarder la cohésion de la zone euro.

Je prends la liberté de vous suggérer d’agir auprès de la Chancelière allemande pour que la décision prise à une majorité écrasante par le Conseil des Gouverneurs de la BCE le 4 août soit publiquement soutenue par l’Allemagne et la France dans les prochains jours. L’action de la BCE pourrait se faire par le canal du Fonds européen de stabilité financière (FESF). Seule une telle « arme nucléaire » peut aujourd’hui faire reculer la spéculation.
 

Lettre au Président de la République

 

Le risque reste l'activation des dominos

Nous avons eu la Crise I avec les subprime. Cette crise générée par des financiers avides de pouvoir et d'argent a obligé les Etats à s'endetter massivement.

Aujourd'hui, nous sommes confrontés à la Crise II. La crise de la dette souveraine.

Dès qu'un Etat est en difficulté, les banques et assurances de cet Etat (chargées d'obligations souveraines nationales) le deviennent à leur tour, tout comme son marché obligataire (dont les taux montent et la demande diminue). Les banques, compagnies d'assurance et fonds de pension étrangers possédant ces obligations sont à leur tour "en situation de risque" (ils doivent provisionner…).

Tout est lié, car tout le monde (banques, assurances, fonds, Etats…) détient des obligations de tout le monde. Tout est interconnecté et interdépendant. Il suffit qu'un des maillons de la chaîne casse pour que l'ensemble de la chaîne soit mise à mal.

 

Que faire après le krach ? (

           

Cet article est le 106ème paru sur ce blog dans la catégorie Capitalisme

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