Le MRC 53 est la structure mayennaise du Mouvement Républicain et Citoyen, qui a pour but de rassembler la gauche républicaine à partir, notamment, des idées de Jean-Pierre Chevènement, l'un de ses fondateurs, qui n'est plus membre du MRC depuis 2015. Le MRC a pris le relais du Mouvement des Citoyens (MDC) après les élections de 2002. En 2022, le MRC est devenu membre de la Fédération de la Gauche Républicaine avec quatre autres organisations politiques.
Par SORIN Michel
Les politiques d’austérité remises en cause à Bruxelles
Que ce soit contre la réforme des retraites (en France), contre la réforme du marché du travail et le plan de rigueur (Espagne), ou contre les politiques d’austérité (Union européenne), il est clair que les syndicats ouvriers reprennent l’initiative avec le soutien du monde du travail et des citoyens.
En France, les deux journées de mobilisation, exceptionnelles en septembre, ont montré une réelle volonté de s’opposer à l’adoption du projet de loi sur les retraites (voir Retraites : ce 23 septembre, les syndicats mobilisent mais s'interrogent).
Dès le 24 septembre, les organisations syndicales décidaient de prolonger le mouvement social. Lire le communiqué commun de l’intersyndicale du 24 septembre. Samedi 2 octobre, il s’agira de permettre l’élargissement du mouvement à de nouveaux salariés. Mardi 12 octobre, pendant le débat parlementaire au Sénat, ce sera « une nouvelle journée massive de grèves et de manifestations ».
En Mayenne, le 2 octobre, le rendez-vous est fixé devant la préfecture, à 10h, par tous les syndicats (Cgt, Cfdt, Cftc, Fsu, Unsa, Solidaires, Fo, Cgc).
A l’exception de FO, les mêmes syndicats ont signé une lettre ouverte aux autorités politiques nationales (voir, Le Monde, 13 septembre Retraites : la lettre ouverte des syndicats à l'exécutif ).
Le MRC soutient l'initiative intersyndicale de rassemblements et de manifestations dans le pays pour conforter les mobilisations des 7 et 23 septembre derniers et permettre l'engagement de nouveaux concitoyens dans les actions de protestation.
En Espagne, grève générale, hier
Une grève générale en Espagne, la première de l’ère Zapatero. Les Espagnols protestaient mercredi, contre la réforme du marché du travail et le plan de rigueur du gouvernement. Même querelle de chiffres. Une goutte d’eau selon la police, un raz de marée pour les syndicats. Les syndicats espagnols ont estimé que dix millions de salariés, soit un sur deux, avait cessé le travail, mentionnant dans des communiqués des taux de participation de près de 100% pour l'industrie sidérurgique et un « arrêt total » pour les entreprises du secteur automobile. Indice de la baisse d'activité dans le pays, la consommation d'électricité était inférieure à la mi-journée de 17,6% par rapport à la normale, a tout de même reconnu le Ministre du Travail… Lire l’article de Régis Soubrouillard (Marianne2, 30 septembre)
De Madrid à Varsovie: mouvement social ou barouds d'honneur ?
A l’initiative de la Confédération européenne des syndicats (CES), contre les politiques d’austérité, L’europe des salariés se mobilise (CGT, 30 septembre), près de cent mille manifestants à Bruxelles le 29 septembre : c’est l’indice d’un mouvement de fond qui, à terme, mettra en échec les politiques néolibérales (voir Marianne2, 30 septembre Europe : le réveil social peut nourrir la gauche)
Lire le point de vue divergent du Front Syndical de Classe, minoritaire, proche de la Fédération Syndicale mondiale (FSM), publié le 26 septembre : Peuples d’Europe, levez-vous contre l’UE du capital !
Le moment est venu de rassembler toutes les forces du monde du travail, de la gauche et des républicains, pour mettre fin à la domination d’une oligarchie financière sur l’Europe et sur le monde.
Cet article est le 74ème paru sur ce blog dans la catégorie Travail Economie.
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