Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le MRC 53 est la structure mayennaise du Mouvement Républicain et Citoyen, qui a pour but de rassembler la gauche républicaine à partir, notamment, des idées de Jean-Pierre Chevènement, l'un de ses fondateurs, qui n'est plus membre du MRC depuis 2015. Le MRC a pris le relais du Mouvement des Citoyens (MDC) après les élections de 2002. En 2022, le MRC est devenu membre de la Fédération de la Gauche Républicaine avec quatre autres organisations politiques.

La Grèce, talon d'Achille de l'Europe : l'aide n'éteindra pas l'incendie

 

Entre l’euro et les marchés financiers, qui va gagner ?

 

Il n’y aura pas de répit dans la guerre entre les marchés financiers et l’euro. La Grèce n’a pas été sauvée par l’Europe. C’est seulement un répit qui lui est accordé, car elle ne sera pas capable de faire face au remboursement des prêts des autres Etats européens, dont certains, comme l’Espagne et le Portugal, vont bientôt subir le même sort.

Cette guerre déclenchée par la finance mondiale contre ses propres amis (Trichet, la Banque Centrale Européenne) vise à maintenir la suprématie du capitalisme financier. Celui-ci est attaqué par Obama aux USA. C’est pourquoi il se retourne contre le maillon faible européen, cette monnaie unique européenne qui a été conçue et gérée en dépit du bon sens.

Il faut espérer que cette guerre, dont les peuples européens sont les victimes, débouchera sur une organisation cohérente et démocratique en Europe.

 

Rappel : Chevènement et la zone euro : l'Allemagne détient la clé de la solution - 15 avril 2010.

Chevènement : l'Allemagne ne joue pas son rôle, il faut refaire l'Europe - 30 avril 2010. 

 

Cette nuit, Les députés français votent le plan d'aide à la Grèce (Libération, 4 mai).

L'Assemblée nationale a adopté, dans la nuit de lundi à mardi, le plan français «d'aide d'urgence» à la Grèce, soit 16,8 milliards d'euros de prêts bilatéraux sur trois ans, dont 3,9 milliards en 2010, sur un total de 110 milliards annoncés dimanche par l'UE et le FMI.

Fait rare, l'UMP et le PS ont voté ensemble en faveur de ce prêt à 5% destiné au sauvetage financier de la Grèce. Seuls les députés du PCF et du Parti de gauche, ainsi que Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République, un ancien UMP), ont voté contre.

 

CAC 40 : les craintes sur la Grèce font trébucher le secteur bancaire (La Tribune, 4 mai)

Les marchés craignent toujours une faillite de la Grèce. Les valeurs bancaires en sont les premières victimes. Le spectre d'un défaut de paiement de la Grèce continue à inquiéter les marchés. Les investisseurs s'interrogent toujours sur la capacité d'Athènes à mettre en œuvre son programme d'austérité.

 

La BCE s’affranchit des agences de notation (Jean Quatremer, Coulisses de Bruxelles, 3 mai))

 

La preuve par la Grèce (Patrick Le Hyaric, député européen, 4 mai)

Ce qui arrive aujourd’hui au peuple grec est la violente, la dramatique, l’insupportable démonstration de la nature de la construction européenne actuelle. Les promoteurs de cette Europe nous ont fait croire, depuis le vote de l’acte unique européen, des traités de Maastricht puis de Lisbonne qu’ils construisaient une ère de prospérité. Ils nous ont caché [...]

 

Pourquoi Merkel s'écarte de l'esprit européen (Gilbert Casasus, Marianne2, 3 mai)

 

Mme Merkel a du mal à concevoir la Méditerranée comme faisant partie de l'Europe. Elle nous prépare une Europe allemande et ses partenaires devront s'y faire. Gilbert Casasus, notre chroniqueur de l'actualité politique allemande, décrit cette « nouvelle Allemagne», en rupture avec celle d'Helmut Kohl.

 

Philippe Béchade (La Chronique Agora, 4 mai)

Si le sauvetage de la Grèce -- bien trop tardif d'après une majorité d'économistes -- rassure passagèrement les marchés, chacun est bien conscient que le même type de mésaventure affectant la dette espagnole ne pourra être circonscrit par les mêmes procédés. En effet, les montants en jeu seraient au moins cinq fois plus élevés ; l'exposition des autres pays européens à une chute de la valeur de la dette ibérique aurait des retombées considérables.

La monnaie unique a d'ailleurs poursuivi sa chute ce lundi : -1% à 1,3180 $. C'est la preuve que les cambistes redoutent déjà de voir surgir les premiers signes de tensions touchant l'Espagne. Une corrida spéculative telle qu'en fut victime la Grèce se solderait cette fois par une mise à mort de l'euro. Les "fonds vautour" et autres traders eurosceptiques anglo-saxons s'offriraient alors en triomphe les deux oreilles et la queue.

 

Cet article est le 58ème paru sur ce blog dans la catégorie France et Europe.

 

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article