Le MRC 53 est la structure mayennaise du Mouvement Républicain et Citoyen, qui a pour but de rassembler la gauche républicaine à partir, notamment, des idées de Jean-Pierre Chevènement, l'un de ses fondateurs, qui n'est plus membre du MRC depuis 2015. Le MRC a pris le relais du Mouvement des Citoyens (MDC) après les élections de 2002. En 2022, le MRC est devenu membre de la Fédération de la Gauche Républicaine avec quatre autres organisations politiques.
Par SORIN Michel
Non, non, non, le MRC n’est pas mort ! Car il bouge encore…
Quand on est militant du Mouvement Républicain et Citoyen, il faut savoir conserver le sens de l’humour, sinon la survie n’est pas possible. Depuis l’élection présidentielle de 2002, à chaque nouvelle échéance électorale, les difficultés sont immenses. Les occasions de se réjouir ne sont pas fréquentes. Nous en avons une, avec le résultat au premier tour des élections municipales à Belfort.
Belfort : la liste conduite par le MRC est en tête du ballottage
« Avec 33,04 % des suffrages, Étienne Butzbach , successeur MRC de Jean-Pierre Chevènement, est en bonne position pour conserver la ville. Mais le maire sortant ne devance que de moins d'un point l'UMP Damien Meslot (32,34 %). Si le candidat socialiste, Bruno Kern (13,20 %), a fait le choix de la fusion de sa liste avec celle du MRC au second tour faisant fi des querelles fratricides, le candidat du MoDem, Christophe Grudler (16,91 %), a, pour sa part, décidé de se maintenir au second tour. La triangulaire envisagée devrait favoriser le MRC » (selon www.lefigaro.fr ce jour dans « Les 24 points chauds du second tour »).
Jean-Pierre Chevènement avait démissionné à la suite de sa défaite aux élections législatives de 2007, après avoir été maire pendant 24 ans. Le vent de la division de la gauche risquait de favoriser le retour de la droite le 16 mars dans cette ville qui avait donné la majorité à Sarkozy au premier tour de l’élection présidentielle 2007.
Le PS national soutenait la liste Butzbach « Unis pour Belfort » (MRC-PS-PCF-Lutte ouvrière, Ecologistes indépendants-Républicains de progrès) mais, localement, une liste Kern « L’alliance pour Belfort » (PS-Verts-PRG) s’était constituée dans le but de devancer la liste conduite par le maire MRC sortant.
Il est clair que cette division de la gauche à Belfort traduit une divergence politique. On voit que le PS est gêné quand il doit choisir entre deux orientations stratégiques. En l’occurrence, il a pris la bonne position, et les électeurs de gauche de Belfort, en se portant deux fois plus nombreux sur la liste Butzbach le 9 mars, ont décidé de la tête de liste de la gauche pour le second tour et, espérons-le, du maire dimanche soir. C’est un signe qui annonce (peut-être…) des lendemains meilleurs.
Résultats du premier tour à Belfort (27 017 inscrits ; 59,81% de votants) :
Butzbach (MRC - 33,04%) ; Meslot (UMP - 32,34%) ; Grudier (Divers Droite - 16,91%) ; Kern (PS - 13,2%) ; Clerc (Extrême gauche - 4,51%).
La liste soutenue par le maire sortant en tête à Allonnes (72)
La liste de rassemblement de la gauche, écologique et citoyenne, conduite par Gilles Leproust (PCF) - voir l’article paru sur ce blog le 16 février dernier – a gagné le premier tour, face à la liste de Pascal Liteau (PS). La liste Leproust, soutenue par le maire sortant, Yvon Luby, avait le soutien des Verts et du MRC (Vladimir Gestkoff, qui avait rejoint le MRC, est décédé en cours de campagne).
Résultats du premier tour à Allonnes (7 849 inscrits ; 56,53% de votants) :
Leproust (PCF - 44,27%) ; Liteau (PS - 31,04%) ; Guillois (Divers Droite - 24,69%).
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