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Le MRC 53 est la structure mayennaise du Mouvement Républicain et Citoyen, qui a pour but de rassembler la gauche républicaine à partir, notamment, des idées de Jean-Pierre Chevènement, l'un de ses fondateurs, qui n'est plus membre du MRC depuis 2015. Le MRC a pris le relais du Mouvement des Citoyens (MDC) après les élections de 2002. En 2022, le MRC est devenu membre de la Fédération de la Gauche Républicaine avec quatre autres organisations politiques.

Après le 29 mai - Rencontre MRC 53 avec comités du NON

 
Rencontres du MRC 53 avec les comités pour le NON de la campagne référendaire
 
Michel Sorin et Georges Minzière ont rencontré fin juin, début juillet, les animateurs des principaux comités pour le NON en Mayenne : le collectif des citoyens pour le NON de gauche, le  PCF et ATTAC .
 
Rencontre avec le collectif pour le NON de gauche, le 29 juin 2005.
 
Ce qu'ils nous ont dit :
 
Le collectif n'est ni un parti ni une association. C'était  le regroupement de diverses sensibilités de gauche (partis, syndicats, associations et citoyens) pour que le NON l'emporte.
Depuis le 29 mai, le collectif a pris le nom de Collectif mayennais pour une Europe sociale, solidaire, démocratique et pacifique, à l'initiative des organisations comme ATTAC, le PCF, la LCR, Pour une République sociale, l'Union syndicale Solidaires… Les adhésions sont individuelles.
 
A l'issue de la rencontre nationale des collectifs pour le NON, qui a eu lieu à Nanterre le 25 juin, des objectifs ont été adoptés :
Agir contre les politiques néo-libérales, y compris en participant aux luttes sociales,
Organiser des débats qui favorisent l'émergence de l'Europe des peuples.
Contribuer à des propositions pour une Europe sociale, démocratique…
En résumé : résister, débattre, proposer.
 
En même temps, avait lieu à Paris le 25 juin, une conférence européenne des réseaux associatifs, syndicaux et politiques qui avaient milité pour un NON de gauche en vue de fonder l'Europe sociale, démocratique, pacifique, féministe, écologique, solidaire.
 
La déclaration adoptée était un appel à résister au néo-libéralisme, à débattre pour engager un large mouvement citoyen à l'échelle européenne et à construire des alternatives aux politiques néo-libérales en Europe.
 
Rencontre avec le PCF 53, le 5 juillet 2005.
Ce qu'ils nous ont dit :
 
Concernant la campagne référendaire :
 
Elle a permis au PCF de retrouver une place nationale (après le choc de 2002), celui-ci étant présent, en tant que parti et au sein du collectif pour le non de gauche, essentiellement auprès du monde du travail, plus réceptif. 
 
Actions à court terme :
pétition pour exiger le retrait de la signature de la France du traité européen,
participation à la réunion des collectifs, au niveau national, pour le non de gauche,
contacts avec d'autres forces en Europe.

Objectifs : remettre en cause les traités libéraux depuis le traité de Maastricht, n'accepter du traité constitutionnel que la reprise des règles de fonctionnement (faut-il ou non une constitution européenne : la question reste en suspens).             
Stratégie : à gauche, rassemblement sur une base anti-libérale, union populaire pour changer la vie, forums populaires.
Vis-à-vis des électeurs : ne pas diaboliser les électeurs socialistes qui rejettent le libéralisme et ont voté oui, ne fermer aucune porte, ouverture totale.
 
Prochaines échéances électorales :
Election présidentielle : le PCF, en vue des élections législatives, se doit d'occuper la place et d'avoir son propre candidat à l'élection présidentielle.
Election législative partielle, le cas échéant, dans la 1ère circonscription de la Mayenne : un candidat PCF (de rassemblement… pourquoi pas ?)
 
Rencontre avec ATTAC 53, le 6 juillet 2005.
 
Ce qu'ils nous ont dit :
 
Rôle d'ATTAC (extrait d'une déclaration du président d'honneur, Bernard Cassen, qui est intervenu à Mayenne il y a un an sur le thème du projet de constitution européenne) :

" Attac n'est pas un parti politique. Nous avons défini notre association comme un mouvement d'éducation populaire tourné vers l'action, ce qui ne signifie pas, bien au contraire, que nous soyons absents du champ politique. En déconstruisant l'idéologie néolibérale, en combattant les mesures qu'elle inspire aux plans national, européen et mondial, et surtout en montrant que des alternatives sont possibles à ces différents niveaux, nous sommes bien dans le champ politique, mais sur un registre différent, et non concurrent, de celui des partis.                  
La campagne du référendum a permis de mettre en lumière cette spécificité. Depuis plusieurs années, nous avons entrepris un gros travail d'information et de formation de nos membres sur les mécanismes et les politiques de l'Union européenne, que nous avons caractérisées, pour la plupart d'entre elles, comme autant d'applications continentales des dogmes de la mondialisation néolibérale ".
 
Donc, pas de participation à l'élaboration d'un projet politique, pas de soutien à des candidats à des élections, mais possibilité d'organiser des débats par rapport à des propositions politiques.
 
Le 29 mai a été la victoire du mouvement anti-libéral, altermondialiste. Mais quelle Europe ? Quel projet commun à la gauche ? C'est de la responsabilité des partis politiques.
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