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Le MRC 53 est la structure mayennaise du Mouvement Républicain et Citoyen, qui a pour but de rassembler la gauche républicaine à partir, notamment, des idées de Jean-Pierre Chevènement, l'un de ses fondateurs, qui n'est plus membre du MRC depuis 2015. Le MRC a pris le relais du Mouvement des Citoyens (MDC) après les élections de 2002. En 2022, le MRC est devenu membre de la Fédération de la Gauche Républicaine avec quatre autres organisations politiques.

Municipales Saint-Berthevin : le programme de la liste de gauche conduite par Alain Viot

 

Concertation, action, ambition pour Saint-Berthevin

 

La liste « Agir et vivre ensemble à Saint-Berthevin » avait proposé une rencontre hier à 18h30 avec les citoyens, salle de l’Espace sportif la Forêt, dont la démolition est programmée par la municipalité sortante (séances des 19 décembre 2006 et 20 décembre 2007).

 

Alain Viot et 17 de ses colistiers, après une présentation personnelle rapide, ont exposé leur programme et répondu aux questions. C’est une équipe qui s’appuie sur son action depuis 2003 au Conseil municipal (les sept conseillers sortants sont sur la liste : Alain Viot, Jérôme Célerier, Monique Frétellière, Yves Chauvin, Anne-Marie Duteil, Jean-Louis Mignot, Geneviève Hubert) et au sein d’un groupe de sympathisants, qui s’est réuni régulièrement. L’équipe a été renouvelée et rajeunie à l’occasion de cette élection.

 

Les actions prioritaires concernent l’environnement, la voirie, les quartiers, notamment le centre-ville. Les cinq années dernières ont été marquées par des difficultés pour l’opposition, l’action conduite par la majorité étant très directive (concertation très insuffisante).

 

Les trois valeurs phare du programme sont la solidarité, la démocratie et l’écologie. Les huit axes de développement se déclinent dans 21 priorités. Toutes les propositions s’inscrivent dans le cadre de la maîtrise des finances communales.

 

Jérôme Célerier est en charge des finances et des entreprises. L’action économique est du ressort de Laval Agglo mais il faut rechercher et proposer des terrains sur la commune pour que l’agglomération puisse réaliser des zones d’activité économiques.

Il retient l’idée d’un lieu d’échanges entre les demandeurs d’emploi et les entreprises.

La question des logements sur St-Berthevin est essentielle afin de limiter les déplacements domicile-travail.

En matière d’implantation d’entreprises, il faut savoir anticiper. Dans le cadre de la future base de travaux (45 hectares) qui sera créée au nord de la commune pour réaliser la ligne ferroviaire à grande vitesse, des terrains resteront disponibles (environ trente hectares) après les travaux.

 

Monique Frétellière a parlé de l’action sociale et des possibilités d’étendre les prérogatives du Centre communal d’action sociale (CCAS).

Quelques idées à proposer : les services aux personnes chez elles quand le conjoint ne peut plus se déplacer ; l’accueil de jour à Eurolat des personnes âgées ; les difficultés auxquelles sont confrontées les personnes handicapées (se déplaçant en fauteuil roulant ou déficients visuels) en centre ville ; la création d’un conseil de sages et, à plus long terme, la réflexion à mener dans le cadre du CCAS d’un centre social géré par une structure associative.

 

Alain Viot se substitue à Nathalie Da Costa, excusée, pour présenter les orientations concernant la jeunesse : créer une crèche, en liaison avec les entreprises, et en complémentarité avec le réseau d’assistantes maternelles et la halte-garderie ; rencontres interculturelles de jeunes ; actions de promotion de la citoyenneté ; conseil municipal d’enfants.

 

Gil Favriou évoque la politique associative, sportive et culturelle et commence par la création d’une salle modulable pour les spectacles, puis d’une maison des associations, incluant des services (administratif, comptable, juridique, formation) aux bénévoles qui prennent des responsabilités de gestion de ces associations. Il conclut avec la relance de la coopération et des échanges, en soutien aux jumelages, sans ingérence.

 

Jean-Louis Mignot se situe sur le terrain de la démocratie participative : cinq à sept quartiers ; un conseiller municipal de référence par quartier ; un comité de quartier, intermédiaire entre les habitants et la municipalité ; un compte rendu annuel de mandat par la municipalité ; l’information des habitants et leur consultation avant la prise de décision ; l’accès pour tous aux nouvelles technologies (deux ou trois sites publics) ; une place à la minorité municipale (dans chaque groupe de travail) ; la possibilité de débattre en conseil municipal de propositions de la minorité.

 

Marie-Annick Gerbault propose un aménagement urbain mieux adapté : centre-ville plus accessible (achat de terrains et maisons à vendre au nord de la route départementale 157, pistes cyclables, notamment route de Montjean) ; mieux identifier la zone 30 (vitesse limitée à 30 km/h) et renforcer la sécurité des piétons et cyclistes ; suite des travaux d’aménagement du centre avec concertation des personnes concernées directement, ne pas perdre une seule place de stationnement sur la place de l’Europe (réduction de moitié dans le projet actuel) ; logements accessibles à tous, réalisation d’un lotissement communal et de logements locatifs dans le quartier de la Forêt (rajeunissement de la population) ; adopter une autre manière de fonctionner avec Laval Agglo afin que les intérêts de St-Berthevin soient mieux pris en compte ; réorganiser le circuit de bus.

 

Yves Chauvin présente le plan vert (habitat, environnement, déchets), l’écologie devant être prise en compte par l’économie, désormais : normes Haute Qualité Environnementale (HQE), énergies renouvelables (pour économiser le pétrole et limiter cette source d’énergie aux activités de transport), récupération de l’eau, denrée devenant rare, et maîtrise des coûts. L’aménagement de Coupeau reste à réaliser, les décisions étant prises. C’est un lieu privilégié pour les loisirs et l’éducation à la nature. L’utilisation des pesticides doit être prohibée sur les lieux publics, notamment les parties imperméables (le ruissellement est à l’origine de la pollution des eaux des rivières par les pesticides, futur scandale sanitaire). La mairie doit montrer l’exemple et utiliser d’autres techniques, qui existent. Elle doit apprendre la qualité bio et le goût des aliments aux jeunes fréquentant les restaurants scolaires. En matière de déchets, l’objectif est de maîtriser le poids des déchets collectés par Laval Agglo, en favorisant le tri sélectif à domicile. Dans tous ces domaines, la mairie doit montrer l’exemple.

 

Jérôme Célerier expose les orientations de la gestion financière : règle de prudence (capacité d’autofinancement d’au moins un million d’euros, recettes compensant des dépenses supplémentaires). Le lotissement communal s’autofinancera. Règle de réalisme : les charges de fonctionnement augmenteront (entretien) ; la capacité d’investissement devra le prendre en compte (2 millions d’euros par an, dont un provenant de la capacité d’autofinancement, l’autre million venant des subventions, cessions d’actifs et d’emprunts).

Sur six ans, cela fait 12 millions d’euros affectés à 50% à l’entretien et 50% aux investissements (salle de spectacles, aménagement de la RD 157, crèche (avec des aides liées au partenariat avec les entreprises). Maintien de la fiscalité et de l’endettement. Ambition et sérénité caractérisent ce programme au niveau financier.  

 

Alain Viot conclut par trois mots : concertation, action (objectifs chiffrés et datés, avec explication des écarts, le cas échéant), ambition (car St-Berthevin a beaucoup d’atouts). Il sera disponible, sans cumul de mandat, sans intérêt particulier.  

 


Article paru le 28 février 2008 sur le blog http://mrc53.over-blog.com 

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