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Le MRC 53 est la structure mayennaise du Mouvement Républicain et Citoyen, qui a pour but de rassembler la gauche républicaine à partir, notamment, des idées de Jean-Pierre Chevènement, l'un de ses fondateurs, qui n'est plus membre du MRC depuis 2015. Le MRC a pris le relais du Mouvement des Citoyens (MDC) après les élections de 2002. En 2022, le MRC est devenu membre de la Fédération de la Gauche Républicaine avec quatre autres organisations politiques.

Ségolène Royal était hier l'invitée de l'émission A vous de juger sur France 2

 

Une femme tranquille face à un homme agité

 "J'incarne une autre méthode, je fais confiance. Je n'ai aucune soif du pouvoir, mais je veux l'exercer avec une autorité juste." C’est ainsi qu’on peut résumer les déclarations de Ségolène Royal en réponse aux questions de la rédaction de France 2, hier soir.

 Son but était clair : affirmer sa différence fondamentale avec le candidat de la droite, montrer qu’elle est prête à assumer la responsabilité présidentielle et capable de rassembler les Français autour de son panache républicain et grâce à son audace politique stratégique.

 Le texte qui suit est publié par Arnaud sur le site Désirs d’avenir 86, que je recommande : http://desirsdavenir86000.over-blog.net.

 François Bayrou a "compris un certain nombre de choses".

 Interrogée sur la position de l'ex-candidat de l'UDF sur l'échiquier politique, Ségolène Royal affirme : "C'était un homme de droite mais il a bougé. Il a au cours de cette campagne compris un certain nombre de choses et de valeurs comprises dans mon pacte présidentiel". Et la députée des Deux-Sèvres d'ajouter : "Je ne cherche pas à séduire, je cherche à rassembler. Il y a des bonnes idées à prendre partout. Tendre la main à Mr Bayrou me semble une démarche responsable, respectueuse des électeurs et utile pour la France".

 Un débat télévisé avec l'ex-candidat centriste?

Alors que François Bayrou refuse un débat avec elle sans caméra, Ségolène Royal campe sur son offre d'un face-à-face, vendredi. "J’ai proposé que ce débat ait lieu devant la presse quotidienne régionale, si France 2 veut filmer ce débat, c’est d’accord", précise-t-elle, estimant qu'"il faut faire attention à la politique spectacle".

 Une "profonde misogynie".

 La présidente de la région Poitou-Charentes reconnaît avoir fait l'objet d'attaques sur ses compétences. "C’est vrai que les attaques de ce type ont été pénibles", dit-elle, en y discernant une "profonde misogynie".

 Rassembler.

 "Je veux rassembler tous les républicains de progrès qui pensent que toute décision politique doit être motivée par les valeurs humaines et pas par les valeurs financières ou boursières", souligne la candidate socialiste. 

 Un pacte immuable ?

 Malgré sa main tendue à l'UDF, Ségolène Royal assure qu'elle ne bouleversera pas son pacte présidentiel, pour autant. "Neuf millions de Français l'ont adopté, c'est un socle que je garderai", affirme-t-elle.

 Confiance dans la croissance.

 Interrogée sur l'importance de la dette, la candidate socialiste répond : "Je relance la croissance. Ce n’est pas un pari, je suis convaincue que la croissance va repartir". Pour ce faire, elle prône un nouvel équilibre entre les sécurités sociales collectives et un allègement des impôts sur les entreprises. 

Intégration.

 "Je ne veux pas lancer des bouts de solution à un problème complexe", déclare Ségolène Royal qui estime superficielle une modification de la loi sur le regroupement familial. Selon elle, imposer aux candidats à l'immigration de parler le français, comme le propose Nicolas Sarkozy, est "une façon de mal gérer les problèmes". 

 "Je souhaite, tout en m'appuyant sur la loi, faire du cas par cas pour traiter le problème des sans-papiers", précise-t-elle par ailleurs.

 Nicolas Sarkozy.

 Allusion directe à son rival de l'UMP, la candidate socialiste estime qu'il ne faut ''pas chercher à draguer je ne sais quelles voix populistes en disant 'nous allons sanctionner les chômeurs'''.  Et Ségolène Royal de sermonner : ''c'est une mauvaise façon de parler d'êtres humains. Les chômeurs recherchent un travail. Il y a, comme dans toute catégorie, des gens qui essaient d'en profiter mais pas plus chez les chômeurs que chez les autres''.

Réforme de la justice.

 Répondant à une question de Karine Duchochois, acquittée d'Outreau, la candidate socialiste entend privilégier l'indemnisation des personnes victimes d'erreur judiciaire grâce notamment au doublement du budget de la justice.

 Europe.

 Avec Romano Prodi, président du conseil italien, "nous partageons une même vision de l'Europe et de la manière dont elle doit se relever", estime Ségolène Royal, en opposant le soutien apporté par Silvio Berlusconi à Nicolas Sarkozy. Insistant sur ses divergences avec son rival de l'UMP en matière de politique européenne, elle juge que "l'Europe n'a pas intérêt à s'aligner sur les Etats-Unis".

 On peut lire aussi un résumé de l’émission de France 2 sur le site national Désirs d’avenir : http://www.desirsdavenir.org/index.php?c=sinformer_actualites&actu=1691

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