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Le MRC 53 est la structure mayennaise du Mouvement Républicain et Citoyen, qui a pour but de rassembler la gauche républicaine à partir, notamment, des idées de Jean-Pierre Chevènement, l'un de ses fondateurs, qui n'est plus membre du MRC depuis 2015. Le MRC a pris le relais du Mouvement des Citoyens (MDC) après les élections de 2002. En 2022, le MRC est devenu membre de la Fédération de la Gauche Républicaine avec quatre autres organisations politiques.

CIVIQ : pour quoi faire ? Ce pour quoi nous militons en 2006 à CIVIQ

CIVIQ : l’éducation citoyenne pour que le peuple se fasse entendre.

Le peuple est au cœur de la démocratie. La citoyenneté est au cœur de la République. Le principe de la République française est « le gouvernement du peuple par le peuple pour le peuple ».

 Dans la réalité, qu’en est-il ? Le peuple a-t-il réellement les moyens de s’exprimer et de se faire entendre des pouvoirs publics ? L’éducation à la citoyenneté a-t-elle la place qu’elle devrait avoir ?…

 q       Le malaise démocratique du peuple français, sa défiance vis-à-vis des élites et des responsables institutionnels, sont le signe d’une crise profonde.

 La société, dominée par un capitalisme prônant désormais la « globalisation » des marchés financiers qui ignore les territoires et les nations, exprime ainsi une forme de résistance à l’égard d’une logique dogmatique qui « confine » les pouvoirs publics et les partis de gouvernement dans un rôle d’exécution des volontés des firmes multinationales, sous l’autorité vigilante des USA.

 

 Le néo-libéralisme est cette doctrine issue du « consensus de Washington » qui a imprégné les élites économiques et politiques depuis vingt ans (réduction des dépenses et protections publiques, privatisations, déréglementations, libéralisation du commerce…).

 Elle se traduit par la domination de la finance sur l’économie à l’échelle planétaire, dans le but d’accroître et sécuriser les profits des actionnaires boursiers.

 q       Le NON du 29 mai 2005 au projet de « constitution européenne » a marqué le refus du peuple français de ratifier la suprématie des dogmes néo-libéraux au niveau européen.

 

    Une première ! Et une date historique pour les citoyens, qui ont su faire preuve de lucidité et de clairvoyance vis-à-vis d’une tentative d’anesthésie politique des nations européennes.

 

 

 

 Notre République tend à devenir une République « néo-libérale », dans laquelle le qualificatif « néo-libéral » fixe le cadre duquel la politique ne peut sortir (comme en République « islamiste » où les religieux ont le dernier mot, et dans l’ex-URSS où le parti communiste avait le pouvoir absolu).

 v      Nous militons pour une République laïque, donc libre, car elle préserve le champ politique des dogmes de toutes sortes (religieux, idéologiques ou autres) et est une condition de l’égalité.

 

  Le dogme du libre échange, porté par l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) et relayé avec zèle par les institutions européennes, est aussi pesant sur les choix politiques français que l’était le phénomène religieux il y a un ou deux siècles.

 v      Nous militons pour une République sociale, qui favorise l’organisation de la vie collective et la cohésion de la société autant que le développement de l’initiative et de la liberté individuelle.

 

  L’individualisme, qui vise l’émancipation des personnes, doit être contenu dans des règles de vie en société et dans le cadre formalisé d’objectifs collectifs à atteindre par la nation.  

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