Le MRC 53 est la structure mayennaise du Mouvement Républicain et Citoyen, qui a pour but de rassembler la gauche républicaine à partir, notamment, des idées de Jean-Pierre Chevènement, l'un de ses fondateurs, qui n'est plus membre du MRC depuis 2015. Le MRC a pris le relais du Mouvement des Citoyens (MDC) après les élections de 2002. En 2022, le MRC est devenu membre de la Fédération de la Gauche Républicaine avec quatre autres organisations politiques.
Par SORIN Michel
Nous voulons un référendum sur le traité de Lisbonne
C’est une bonne nouvelle. Des militants et responsables de très nombreuses organisations politiques ont décidé de se rassembler afin de donner plus d’efficacité à leur démarche. Ils ont créé un site Internet www.nousvoulonsunreferendum.eu sur lequel une pétition est proposée à la signature des citoyens par le Comité National pour un Référendum (CNR).
Le CNR
La tenue d'un référendum sur le traité de Lisbonne est une ardente nécessité démocratique. C'est pourquoi des personnalités diverses, dont certaines avaient déjà pris l'initiative d'appels et de pétitions en faveur de cette consultation populaire, ont décidé de rassembler leurs efforts dans un Comité national pour le référendum.
Le CNR s'adresse à tous ceux, quelle que soit leur opinion sur le nouveau traité, qui affirment la nécessité que le suffrage universel se prononce sur ce traité.
Vous aussi, exigez que la décision revienne aux citoyens, soutenez la démarche du Comité National pour un Référendum.
Appel du Comité National pour un Référendum
Un nouveau traité –dit traité de Lisbonne- vient d’être approuvé par les dirigeants européens suite au rejet du projet de traité constitutionnel refusé majoritairement par les Français et les Néerlandais lors des référendums de mai et juin 2005.
C’est donc à nouveau le suffrage universel qui doit trancher par référendum.
Sur un sujet qui a tant d’influence sur la vie de chacun et l’avenir de la France, l’organisation d’un nouveau référendum est une exigence démocratique majeure pour notre pays. C’est aussi une nécessité pour la construction européenne qui doit être fondée sur l’adhésion des peuples et la souveraineté populaire.
Seule une mobilisation sans précédent des citoyens peut obliger le président de la République à organiser un référendum. Il y sera contraint s’il n’obtient pas, début 2008, 3/5 des suffrages exprimés des parlementaires pour la modification préalable de la Constitution française, nécessaire à la ratification du nouveau traité européen. Ainsi les députés et les sénateurs ont le pouvoir d’imposer le référendum, en votant contre cette révision de notre Constitution.
C’est pourquoi des personnalités diverses, les signataires de différents appels déjà lancés sur ce sujet, ont décidé de rassembler leurs efforts au sein d’un Comité National pour un Référendum.
Nous appelons en urgence toutes celles et tous ceux qui sont attachés à la démocratie et à une Europe fondée sur l’adhésion des peuples, qu’ils soient pour ou contre ce nouveau traité, à nous rejoindre pour empêcher un déni de démocratie et exiger la tenue d’un référendum.
Signez l’appel pour un référendum, signez la pétition sur www.nousvoulonsunreferendum.eu
Parmi les premiers signataires, on remarque les noms de Jean-Pierre Chevènement et Georges Sarre (MRC) ; Marie-George Buffet (PCF) et Clémentine Autain ; Jean-Luc Mélenchon, Marie-Noëlle Lienemann, Paul Quilès (PS) ; Francine Bavay et Gilles Lemaire (Verts) ; Léonce Aguirre et Alain Krivine (LCR) ; José Bové et Yves Salesse ; Aurélie Trouvé et Jean-Marie Harribey (ATTAC) ; Annick Coupé et Pierre Khalfa (Solidaires) ; Bernard Teper (UFAL) et Bernard Cassen ; Pierre Carassus et Eric Coquerel (Mars-Gauche Républicaine) ; Claude Debons et Gérard Filoche ; François Delapierre (PRS) et Christian Picquet ; Roger Martelli (Fondation Copernic) et Jean-Claude Gayssot ; Jacques Généreux et Eric Halphen…
C’est l’heure des choix. Les inconditionnels du oui à tout traité européen ont réussi à faire prévaloir leur vision stratégique lors du Conseil national du PS.
La ratification du traité de Lisbonne par la voie parlementaire, alors qu’il s’agit à peu près du même texte que le traité constitutionnel, est inacceptable après le NON du 29 mai 2005.
Comment éviter ce déni de démocratie ? En faisant en sorte que les acteurs souverains que sont les citoyens s’expriment par la démocratie directe et participative, en signant la pétition.
Le peuple français a compris le lien entre la politique libérale de Sarkozy et les orientations fondamentales des instances européennes. Il sait que le traité de Lisbonne, s’il est ratifié, aura pour effet de renforcer le pouvoir de décision européen et de rendre plus difficile la mise en œuvre en France d’une politique sociale et républicaine.
Comme l’a reconnu le président de la République, s’il y a un nouveau référendum, il est probable que la réponse sera NON une nouvelle fois. Signer cette pétition, c’est mettre les parlementaires devant leurs responsabilités. Ils peuvent obliger le président à ratifier par référendum, en s’opposant à la révision de la Constitution française, préalable à la ratification. Si le Président n’obtenait pas au Congrès les 60% de voix nécessaires à la révision, il serait contraint de passer par le référendum.
Le PS et ses parlementaires détiennent la clé de la solution du problème. La mobilisation citoyenne autour de la signature de cette pétition ne sera pas sans influence sur eux.
Près de trente députés et sénateurs de gauche (PS, PRG, MRC, Verts, PCF) ont signé cette pétition. C’est aussi significatif que la diversité des organisations auxquelles appartiennent les premiers signataires (PS, PCF, Verts, MRC, PRG, LCR, PRS, Forces militantes, Gauche Avenir, MARS-Gauche Républicaine, Alternatives citoyennes, Les Alternatifs, Solidaires, Copernic, UFAL…).
Chaque signature de la pétition pour un référendum obligera le PS et les parlementaires socialistes à réfléchir davantage avant de se prononcer pour la révision constitutionnelle.
L’enjeu est immense. Tous sur www.nousvoulonsunreferendum.eu !
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