Pour un grand parti qui rassemble toute la gauche
Nos amis MRC du Morbihan ont saisi l’opportunité de la présence de Claude Nicolet, en vacances quelques jours dans leur département, pour lui demander de rencontrer la presse et les militants, le 27 décembre dernier, à Auray. Il a fait le point des positions du MRC, en présence de Jean-Michel Tanguy et Gwénaël Doré.
Voici le compte rendu qu’en a fait Ouest-France (56).
Claude Nicolet* est responsable MRC dans le Nord et membre du secrétariat national du MRC. Il a publié, le 31 décembre, un communiqué concernant les chiffres du chômage (64 000 chômeurs de plus en novembre, soit + 3,2% en un seul mois, record historique battu).
La crise est bien là et les salariés de notre pays en payent le prix fort. Il ne faut, hélas, se faire aucune illusion, nous n’en sommes qu’au début. Le gouvernement, pour y faire face, a annoncé un vrai faux plan de relance où il s’agira, en fait, de faire de la « cavalerie » en dépensant avec une année d’avance les budgets prévus pour l’année suivante.
Pour sortir de cette crise, il faut que nos responsables changent totalement leur façon de faire et de comprendre.
- Il faut renforcer la coopération entre les Etats.
- Il faut revoir profondément le fonctionnement de l’Union européenne.
- Il faut profondément réorienter les politiques en faveur de l’investissement public et de l’augmentation des salaires, des retraites et des pensions.
- Il faut mettre un terme aux politiques mortifères du libre-échange qui favorise le capital au détriment du travail et mettent en situation de concurrence intenable les systèmes sociaux et les travailleurs à l’échelle de la planète.
- Il ne faut pas hésiter à mettre en place des règles de protection à l’échelle européenne pour protéger notre marché, nos emplois, nos services, notre industrie, notre économie.
- Il faut réintroduire la règle de la « préférence communautaire » qui existait dans le Traité de Rome lors de sa signature en 1958 et qui a été enlevé par le Traité de Maastricht en 1992.
Voilà les premières mesures d’urgence pour trouver la sortie de la crise. En dehors de cela il n’y aura en réalité que la poursuite des politiques qui nous ont mis dans le mur.
Toutes celles et ceux qui disent vouloir se battre contre la crise tout en déclarant qu’il faut absolument mettre en œuvre le Traité de Lisbonne, se moquent du monde et en réalité ne veulent surtout pas remettre en cause l’ordre social, économique et idéologique existant.
* Claude Nicolet était venu en Mayenne en 2002, dans le cadre de la campagne présidentielle de Jean-Pierre Chevènement.
Cet article est le 17ème sur ce blog dans la catégorie Info régionales.