L’étoffe d’un grand président de la République
Alors que je commençais ma vie professionnelle en Mayenne, en 1972, je m’étais abonné à la revue Repères, publication du CERES, dirigé par Jean-Pierre Chevènement. J’ai adhéré à la démarche politique de celui-ci et répondu positivement à la demande de Jean Offredo (collaborateur de Robert Buron au sein du mouvement Objectif socialiste) de rejoindre le PS.
Car, en 1971, lors du congrès d’Epinay-sur-Seine, l’ancien ministre Robert Buron (maire de Laval de 1971 à sa mort en 1973 - voir Robert BURON ?) avait adhéré au PS, voté la motion du CERES et contribué à faire élire François Mitterrand au poste de premier secrétaire.
C’est à dessein que je cite, dans l’ordre d’importance décroissante pour moi, ces trois hommes d’Etat qui ont le plus compté dans mon engagement politique : Chevènement, Buron, Mitterrand.
La crise fait revenir la Nation au premier plan et démontre sa solidité
Je me souviens de réunions passionnantes avec Jean-Pierre Chevènement en 1974, dans le cadre du CERES, au sein du PS. Je le retrouve, beaucoup plus souvent, en 2009, dans le cadre des réunions du secrétariat national du MRC. Les conditions ne sont plus les mêmes, mais je suis toujours aussi séduit par la qualité de son raisonnement politique.
L’expérience qu’il a acquise pendant ces 35 années est prodigieuse. Sa culture politique n’a pas d’égal. Sa capacité d’homme d’Etat est sans équivalent. Les évènements lui donnent raison, après coup.
Mon intuition est que cet homme-là (qui a été élu sénateur du Territoire de Belfort en septembre 2008 en réussissant l’exploit de triompher au second tour du candidat UMP et du candidat PS) peut être vraiment utile à la France.
Il est en forme, à 70 ans tout juste. Il peut le faire ! Mais encore faut-il qu’il ait l’opportunité de le faire. Si cela doit se produire, ce sera comme avec de Gaulle. Ce sera la rencontre entre un homme et le peuple français.
Justement, le peuple est en péril, en raison de la crise, mais aussi de la politique du pouvoir en place. Le président de la République n’est pas l’homme de la situation. Il va se heurter à une résistance populaire de plus en plus forte. Le système politique français trouvera une solution pour sortir de l’impasse. Le président du MRC pourrait être l’homme de la situation.
La crise, le peuple, Chevènement.
Ces trois éléments, s’ils sont réunis, sont l’avenir de la France.
Cet article est le 96ème paru sur ce blog dans la catégorie CHEVENEMENT.