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Le MRC 53 est la structure mayennaise du Mouvement Républicain et Citoyen, qui a pour but de rassembler la gauche républicaine à partir, notamment, des idées de Jean-Pierre Chevènement, l'un de ses fondateurs, qui n'est plus membre du MRC depuis 2015. Le MRC a pris le relais du Mouvement des Citoyens (MDC) après les élections de 2002. En 2022, le MRC est devenu membre de la Fédération de la Gauche Républicaine avec quatre autres organisations politiques.

Face à la crise, la stabilité de la zone euro est en danger (FMI)


Le capitalisme est en situation de dépôt de bilan

 

Nous disions que la logique de la finance mondiale était devenue folle (voir Crise immobilière, crise financière, crise de confiance, les USA sur la mauvaise pente - 26 janvier 2008). C’était à propos de l’affaire Kerviel. Voilà ce qu’en disait il y a un an Jean-Pierre Chevènement, selon une dépêche de l’AFP.

« Cette affaire montre que "c'est le règne de l'opacité la plus totale, c'est la logique d'une finance qui n'est pas seulement aveugle, mais qui est devenue folle", a déclaré le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), interrogé par l'AFP.
"Aveugle parce que l'opacité règne, et folle parce qu'on est très loin de l'économie réelle. On est dans le virtuel pur", a-t-il ajouté.
Selon M. Chevènement, "c'est la dure loi du profit à très court terme qui est en cause, beaucoup plus que ce trader désigné à la vindicte publique. Peut-être le mérite-t-il, mais je pense que l'arbre ne doit pas cacher la forêt".

 

La Fondation Res Publica avait publié les actes d'un colloque sur "les crises financières à répétition" (colloque du 17 octobre 2007).

 

Ce 28 janvier 2009, dans un article du quotidien Le Monde, le directeur général du Fonds Monétaire International (FMI) émet un signal alarmiste.

   

Le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, s'inquiète de la cohésion de la zone euro face à la crise financière et signale que les réserves de son institution pourraient être épuisées dans quelques mois, dans un entretien à paraître jeudi dans l'hebdomadaire Die Zeit.

Selon lui, « la stabilité de l’espace monétaire unique sera mise en danger » si la zone euro ne coordonne pas ses efforts pour soutenir les Etats les plus faibles. « Les finances de certains pays sont en très mauvais état. Ces pays se trouvent aussi dans le monde industrialisé, en Europe et en zone euro. Tous ne peuvent se permettre des plans de relance », a indiqué le Français.

Les scénarios les plus catastrophistes ont cours depuis quelques semaines sur un éclatement de l’Union monétaire, dix ans après sa création, alors que la cote de certains pays comme la Grèce ou l’Irlande sur le marché des emprunts d’Etat dégringole.

M. Strauss-Kahn affirme ne « pas pouvoir totalement exclure » des faillites d’Etats entiers, mais prévient que « s’il faut vraiment aider (ces Etats), une grande partie de nos ressources sera épuisée dans six à huit mois ».

Lire l’ensemble de l’article : Le FMI prévoit une chute de la croissance mondiale à 0,5 %

 

Sur le site du même journal, le 23 janvier, on pouvait prendre connaissance de l’évaluation du coût de la crise financière, au niveau mondial, pour les banques.

 

La crise financière pourrait coûter 3 600 milliards de dollars aux banques

 

3 600 milliards de dollars : le chiffre semble colossal mais c'est bel et bien ce que pourrait coûter la débâcle financière mondiale aux banques de la planète. Pour parvenir à chiffrer les dégâts de la crise, deux économistes ont cumulé les estimations de pertes et de dépréciations des actifs.

Pour l'économiste Nouriel Roubini, un des premiers à avoir prédit la déconfiture du système financier, les pertes seraient donc bien supérieures à ce que les banques ont jusqu'à présent reconnu, c'est-à-dire 1 000 milliards de dollars. Surnommé "Docteur Catastrophe" pour son pessimisme, Nouriel Roubini, qui avait prédit dès 2006 la crise du marché immobilier et son effondrement, estime que le système bancaire américain est "à la limite de l'insolvabilité".

 

Dans une étude menée avec un collègue et publiée sur son blog, ce professeur de l'université de New York détaille les pertes qu'il impute au système bancaire. Il estime que les banques mondiales vont déjà perdre au total 1 600 milliards de dollars sur 12 370 milliards de dollars de prêts non garantis. Les banques vont également devoir passer des dépréciations d'un montant de 2 000 milliards sur des actifs financiers actuellement estimés à 10 840 milliards, ajoutent les deux économistes.

 

Les banques américaines seraient particulièrement exposées à de lourdes pertes. Au total, elles supporteraient la moitié du coût global de la crise de 3 600 milliards de dollars, estime Nouriel Roubini.

Vu que le total des actifs des banques américaines s'élève à 1 840 milliards de dollars après la recapitalisation dont elles ont bénéficié de l'Etat, le système bancaire des Etats-Unis "est à la limite de l'insolvabilité si nos prévisions de pertes se matérialisent", écrivent les deux économistes. Ils plaident en conséquence pour que les banques américaines soient de nouveau recapitalisées, de 1 000 à 1 400 milliards de dollars, par des capitaux publics ou privés.

 

Le cas Madoff est pédagogique


Le capitalisme est mondialisé. L’affaire Madoff a eu des répercussions en Europe et, notamment, en France (voir Les dessous de l'affaire Madoff en France, Le Monde, 23 janvier) et Le scandale Madoff fait des vagues en Europe (La Tribune, 22 janvier).


Voir aussi les articles parus précédemment sur la crise financière, notamment :


Un an après le début de la crise financière, l'économie est en panne - 10 août 2008

 

Récession économique, chômage en très forte hausse, crise sociale - 30 novembre 2008

 

La crainte d'une grande dépression économique parcourt la planète - 17 décembre 2008

 

Europe, zone euro : des nuages noirs sur l'activité économique en 2009 - 14 janvier 2009

 

 

Cet article est le 62ème sur ce blog dans la catégorie Capitalisme

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