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  • : Michel Sorin
  • : Le MRC 53 est la structure mayennaise du Mouvement Républicain et Citoyen, qui a pour but de rassembler la gauche républicaine à partir, notamment, des idées de Jean-Pierre Chevènement, l'un de ses fondateurs, qui n'est plus membre du MRC depuis 2015. Le MRC a pris le relais du Mouvement des Citoyens (MDC) après les élections de 2002. En 2022, le MRC est devenu membre de la Fédération de la Gauche Républicaine avec quatre autres organisations politiques.
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6 février 2018 2 06 /02 /février /2018 23:12

 

Reconfigurer avant de reconstruire puis faire émerger une force politique

 

 

« Par un appel à la reconstruction de la gauche et à l’émergence d’une force politique nouvelle, le MRC s’adresse à toutes les forces de gauche et aux citoyens pour se rassembler, bâtir une vision commune et un projet crédible de transformation sociale. Les responsables départementaux de l’Union interdépartementale MRC Limousin–Poitou-Charentes appuient, partagent et relaient cet appel.

Pour la gauche, l’année 2018 se place sous un double signe : celui de sa reconfiguration dans un premier temps, et de sa reconstruction dans un second temps. L’aboutissement de ce travail qui est tout ensemble militant, conceptuel, programmatique, et de conviction, doit ouvrir sur la capacité redonnée à la gauche d’être majoritaire, à des échelons décisionnels allant du local au national d’ici à 2022.

Un tribun politique ayant manqué sa présence au second tour de la Présidentielle 2017 par son refus d’alliances hors du mouvement qu’il impulsait, revendique suite aux résultats de législatives partielles son choix d’un isolement poursuivi, alors que la candidature de la France Insoumise à Belfort avait été appuyée par le MRC et le PCF. Dont acte. Cette personnalité sera confrontée demain aux mêmes problématiques qu’hier. La force des nécessités devra conduire à des révisions de posture, sauf à risquer de nouveaux échecs.
Aussi l’autre voie, celle conduisant à un rassemblement le plus large des gauches, doit bien être ouverte, lancée et effectivement proposée, dès maintenant : voie de la réussite !

Le MRC participe à la mise en place d’une matrice politique en capacité de fédérer tous les mouvements politiques de gauche qui le souhaitent dans une construction large. Des initiatives, depuis le dernier trimestre de l’année 2017, ont déjà permis d’ouvrir les portes de discussions dans cette phase de reconfiguration. L’Appel du MRC pour la reconstruction de la gauche et l’émergence d’une force politique nouvelle s’inscrit pleinement dans ces initiatives.

 

Dans notre région, le MRC participe déjà à des débats ou réunions de contact sur l’avenir de la gauche. Les responsables départementaux et militants du MRC Limousin– Poitou-Charentes s’engagent, à leur niveau, pour l’émergence de cette force politique nouvelle de rassemblement de toute la gauche ».

 

3052 ème article sur le blog MRC 53 - le 230ème dans la catégorie MRC national

Serge Maupouet, conseiller municipal de Saintes (17), responsable du MRC Limousin-Poitou-Charentes, le 8 juin 2011, au côté de Michel Sorin lors d'une réunion à Surgères (17)

Serge Maupouet, conseiller municipal de Saintes (17), responsable du MRC Limousin-Poitou-Charentes, le 8 juin 2011, au côté de Michel Sorin lors d'une réunion à Surgères (17)

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4 février 2018 7 04 /02 /février /2018 22:00

 

Gérard Beillard et Michel Sorin ont signé l’appel national du MRC

 

Le Mouvement Républicain et Citoyen a pris l’initiative d’appeler à la reconstruction de la gauche et l’émergence d’une force politique nouvelle.

Voir (25 janvier) : Le MRC veut contribuer à l'émergence d'une force politique nouvelle


 

Gérard Beillard et Michel Sorin, au nom du MRC 53, relaient l’Appel national en ces termes :

 

Rassembler militants et citoyens de la gauche républicaine en Mayenne

 

Nous avons signé l’Appel national pour créer une force politique nouvelle. Et nous voulons agir au niveau départemental pour le faire connaître et participer à sa mise en œuvre.

De quoi s’agit-il ?

Il s’agit d’apporter une réponse correcte à la crise de la pensée politique. Cette crise n’a pas été résolue par l’élection d’un nouveau président de la République. Car c’est la même politique libérale qui continue, encore plus favorable aux classes sociales qui bénéficient des effets financiers de la mondialisation. Et c’est aussi la même politique européenne, encore accentuée dans le sens fédéraliste, de manière à masquer les erreurs de la politique de la monnaie unique qui ne tient pas compte des différences économiques et sociales entre les pays membres.

 

Nous voulons agir en Mayenne sur le chantier de la reconstruction de la gauche qui intègre deux impératifs : le choix stratégique du rassemblement qui implique une opposition déterminée au gouvernement d’une part, et l’élaboration d’une doctrine du progrès social pour le XXIème siècle d’autre part.

 

Les libéraux ont imposé l’idée qu’il faut soumettre nos vies à la loi du marché. Pour y parvenir, ils ont utilisé le relais des institutions européennes, faisant croire que des avancées fédérales seraient accompagnées d’avancées sociales. En fait, nous avons les avancées du marché, avec les reculs de la nation, de la démocratie et de la souveraineté populaire.

 

Soyons clairs : présenter un programme crédible de transformation sociale implique de remettre en question les traités européens. Il faut le faire par la voie démocratique, avec l’appui du peuple français. Seule une gauche refondée et rassemblée peut, dans un délai de quelques années, créer les conditions de ce changement de politique.

 

C’est pourquoi, dans notre département de la Mayenne, nous proposons aux militants et citoyens de nous rejoindre pour, ensemble, bâtir sur de nouvelles bases une force politique novatrice de rassemblement autour de la gauche républicaine, démocratique, laïque et sociale. C’est ainsi que pourront s’ouvrir enfin des perspectives positives pour les citoyens et pour notre pays.

 

Cette force politique nouvelle devra réaliser dans son fonctionnement (clarté, responsabilité, efficacité) les objectifs qu’elle veut pour le pays dans son ensemble. Elle devra être représentative des catégories sociales (monde du travail, employés, ouvriers, paysans) qui constituent la majorité du peuple français. Les jeunes et les femmes, qui sont l’avenir de notre pays, y auront une place déterminante.

Rappel article précédent (20 janvier 2018) : MRC Pays de la Loire : le président du MRC était à Nantes le 19 janvier


 

3051 ème article sur le blog MRC 53 - le 93ème catégorie MRC 53 et Pays de la Loire

Gérard Beillard

Gérard Beillard

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3 février 2018 6 03 /02 /février /2018 13:56

 

La surproduction de lait, effet de la fin des quotas, cause de la baisse des prix

 

André PFLIMLIN a réagi après la décision prise par le Conseil de l’Union Européenne de suspendre l’intervention sur la poudre de lait. Il avait écrit, le 22 janvier 2018, une analyse complète de la question des stocks de poudre de lait.

Voir EMB (European Milk Board) : Comment éviter une nouvelle crise laitière en 2018 ?

Et aussi (Réseau CiViQ, 25 janvier 2018) : André Pflimlin : une nouvelle crise laitière en perspective en 2018 (4)

Il a transmis un texte le 2 février, diffusé par EMB, dans son bulletin de février 2018. Voir :

- Avec la suspension de l’intervention, la crise laitière est annoncée

Voir aussi André Pflimlin : une décision de l'UE annonce la crise laitière en 2018

 

Il a complété ce texte par un rappel historique portant sur le stockage en tant que méthode d’intervention utilisée par la Commission européenne en faveur du soutien aux prix payés aux producteurs.

 

Bref rappel sur l’intervention et sur l’origine des stocks de poudre de lait

 

Le stockage public via l’intervention est l’une des dernières mesures restantes de la politique laitière des débuts de la PAC. Cette intervention porte principalement sur les deux parties utiles du lait, le beurre et le lait écrémé, ce dernier sous forme de poudre après séchage, ces deux produits étant alors faciles à stocker, à transporter et pouvant être facilement réutilisés par la suite.

 

Le prix d’intervention avait été fixé à un niveau assez élevé dans la période d’avant quota puis maintenu jusqu’à la décision de sortie des quotas en 2003. Depuis, le prix seuil déclenchant les achats publics a été nettement abaissé; il est actuellement de 1700€ par tonne de poudre de lait écrémé (PLE ou poudre maigre) et de 2770€ par tonne de beurre (valeurs arrondies). Cela correspond à un prix du lait reconstitué à 220€ par tonne, ce qui est très en-dessous des coûts de production de la très grande majorité des éleveurs européens. Ces coûts se situent plutôt entre 350 et 400€ /t, à l’exception des Irlandais dont les coûts sont inférieurs de l’ordre de 100€ /t en raison d’un climat très favorable au pâturage et d’un modèle de conduite très simplifié.

 

La suppression des quotas en avril 2015 a relancé la croissance laitière et, par suite, la surproduction dans toute l’Europe, entraînant la chute des prix sur le marché mondial et à la ferme. En 2015, le prix de la poudre avait fortement baissé sans franchir le seuil de l’intervention. Par contre, en 2016, les cours mondiaux et européens de la PLE sont tombés en-dessous du seuil de 1700€/t, entraînant des achats massifs pour le stockage public et dépassant rapidement le plafond communautaire des 109 000 tonnes de PLE.

 

Au cours du 1er semestre, sur proposition du Commissaire Hogan, le Conseil accepta alors d’augmenter le plafond par deux fois (expliquant les stocks actuels), écartant l’option d’un soutien à la réduction de la collecte.

Ce n’est qu’en Juillet 2016 que le Commissaire a proposé et le Conseil a décidé l’aide à la réduction volontaire des livraisons, qui a été mise en route dès octobre. Cette mesure a connu un large succès auprès des éleveurs européens et a bien contribué au redressement des prix en 2017.

C’est dans ce contexte qu’il convient d’analyser la pertinence de la suspension de l’Intervention en 2018, sans autre proposition que celle de l’autorégulation au sein de la filière ! Après l’abandon des quotas au nom de la compétitivité pour conquérir le marché mondial, donc en jouant la concurrence de tous contre tous, la Commission vient de retirer le dernier filet de sécurité pour les éleveurs, en suspendant l’intervention.
 

Cet article est le 3050 ème article sur le blog MRC 53 - le 437ème, catégorie AGRICULTURE et PAC

André Pflimlin, au côté d'un éleveur, le 7 septembre 2015, à Bruxelles, lors de la grande manifestation des éleveurs de nombreux pays, près des bureaux de la Commission européenne

André Pflimlin, au côté d'un éleveur, le 7 septembre 2015, à Bruxelles, lors de la grande manifestation des éleveurs de nombreux pays, près des bureaux de la Commission européenne

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2 février 2018 5 02 /02 /février /2018 22:18

 

Suspendre l’intervention en 2018 sur la poudre de lait, c’est précipiter la crise

 

André PFLIMLIN a réagi après la décision prise par le Conseil de l’Union Européenne de suspendre l’intervention sur la poudre de lait. Il avait écrit, le 22 janvier, une analyse complète de la question des stocks de poudre de lait.

Voir EMB (European Milk Board) : Comment éviter une nouvelle crise laitière en 2018 ?

Et aussi (Réseau CiViQ, 25 janvier 2018) : André Pflimlin : une nouvelle crise laitière en perspective en 2018 (4)

 

Le Comité européen des régions, le 1er février, a mis en garde contre le risque d’une nouvelle crise laitière. Alors qu'une surproduction laitière est annoncée pour ce printemps, Karl-Heinz Lambertz (BE/PSE), Président du Comité européen des régions (CdR), estime que "La décision de stopper temporairement les achats automatiques de poudre de lait adoptée par le Conseil des ministres le 29 janvier, sans aucune mesure d'accompagnement pour la réduction de la production, risque de précipiter l'Europe dans une nouvelle crise laitière".

 

Voici le texte transmis par André Pflimlin, daté du 2 février 2018, diffusé par EMB, dans son bulletin de février 2018 : Avec la suspension de l’intervention, la crise laitière est annoncée

Avec la suspension de l’intervention en 2018, la crise laitière est annoncée

 

La suspension de l’intervention sur la poudre de lait maigre adoptée par le Conseil des ministres le 29/ 01/18 est une très mauvaise nouvelle pour les éleveurs laitiers et pour l’Europe. Elle va précipiter la crise et non pas l’éviter comme voudrait le faire croire la Commission (1). En effet l’intervention, dernier filet de sécurité pour soutenir les prix, s’avérait encore plus indispensable face à la surproduction laitière de ce printemps 2018. Annoncée fin janvier pour application au 1er mars, cette suspension de l’intervention ne peut rien changer, ni sur les volumes de production, ni sur les fabrications de poudre des prochains mois. Par contre, son coût est transféré du budget européen à celui des transformateurs qui assureront le stockage à leurs frais et ce sont les éleveurs qui paieront l’addition par la chute du prix du lait.

 

Reprenons l’analyse dans le bon ordre.

 

1. La régulation de la production laitière est indispensable mais Phil Hogan n’en veut pas.

La croissance de la production a repris en Europe et dans le monde alors que celle de la demande est revue à la baisse. Au cours du dernier trimestre 2017, la collecte des 28 pays de l’UE a dépassé de plus d’un million de tonnes toutes les prévisions. Et ce surplus d’un trimestre UE correspondrait à la croissance annuelle du marché mondial attendue pour la prochaine décennie, d’après les prévisions de la Commission elle même, celle-ci reconnaissant enfin que le Marché Mondial n’est plus la voie royale pour ce secteur. Dans ce nouveau contexte, l’UE étant un des acteurs majeurs de la production laitière mondiale, la réduction temporaire volontaire ou obligatoire des livraisons permettant de mieux réguler les volumes et les prix devient incontournable.

Mais le Commissaire Phil Hogan pariant toujours sur le grand export, a refusé d’inclure cette mesure de régulation temporaire dans le règlement Omnibus malgré la demande du Parlement Européen et du Comité des Régions. Hogan n’a rien appris de la crise précédente : en 2015 il l’avait tout simplement niée ; en 2016, il a privilégié le stockage massif de poudre plutôt que de limiter la collecte. Ce n’est qu’en juillet 2016 qu’il a enfin proposé une aide à la réduction volontaire de livraison, seule mesure efficace pour redresser les cours du marché. Elle fut aussi peu coûteuse (150 M€ proposés dont 110 M € utilisés) par rapport au milliard d’euros distribué par la Commission et plusieurs autres milliards distribués par les différents pays qui n’ont fait que prolonger la crise.

 

2. Aujourd’hui, la première mesure pour assainir le marché, c’est le dégagement des vieux stocks de poudre de lait qui pèsent lourdement sur les cours européens et mondiaux. Le retrait de ces stocks de poudre doit rester une mesure exceptionnelle et urgente pour corriger des mauvais choix faits en 2015 et 2016 en augmentant les plafonds de stockage pour l’intervention au lieu de réduire la collecte. Ces stocks étant bientôt en limite de péremption pour l’alimentation humaine, il faut examiner toutes les solutions, du moins pour les 300 000 t de poudre les plus anciennes sur les 380 000 t stockées pour l’intervention. Il faut impérativement les sortir du marché classique et soutenir leur utilisation pour l’aide alimentaire mondiale et pour l’alimentation animale, en rendant son prix attractif pour les fabricants d’aliment du bétail.

 

3. La suppression de l’intervention pour la saison 2018, sans les deux mesures précédentes, est non seulement contre-productive, c’est une faute politique. Parce qu’il ne faudrait plus grossir les stocks, la Commission ferme le guichet, sans se soucier des conséquences ou, pire, en affirmant des contre-vérités pour se justifier (1). En suspendant l’intervention pour ce printemps pour nos surplus de «poudre fraîche», sans résoudre le problème des vieux stocks et sans mesure d’accompagnement pour réduire la production, cela se traduira par une «double» chute du prix du lait. Ainsi, le Commissaire Hogan, sous prétexte de bonne gestion budgétaire, a demandé la «double peine » pour les éleveurs, alors que la « faute» lui revient largement. Et le Conseil des 28 ministres l’a suivi et a adopté cette sentence. Comment et pourquoi nos ministres de l’agriculture se sont-ils fait piéger par cette proposition ultralibérale et cynique par ses conséquences immédiates pour les éleveurs?

Le Conseil des ministres doit maintenant reprendre le dossier en imposant le dégagement des vieux stocks et en restaurant l’intervention, certes coûteuse et ne freinant pas la production donc nécessairement couplée à une régulation européenne de la production.

La réduction volontaire aidée de l’automne 2016 a montré que c’était faisable, efficace et peu coûteux. De nombreuses organisations européennes et nationales se mobilisent sur cette même revendication. Le Comité Européen des Régions (2) et l’EMB (3) se sont positionnés très clairement ce début février pour exiger le retour à une régulation de l’offre assortie de moyens d’accompagnement. A défaut d’être entendus à temps, les manifestations et les violences reprendront, fragilisant encore un peu plus les régions d’élevage; du pain béni pour les europhobes en cette année pré-électorale.

 

André PFLIMLIN, Auteur de Europe laitière, valoriser tous les territoires pour construire l’avenir ;A Pflimlin, Ed France Agricole 2010 ; 310 p. Expert Lait auprès du Comité Européen des Régions

 

(1) CP du Conseil du 29 /01/18. « Afin d’éviter une chute des prix et partant une aggravation du niveau de vie des agriculteurs, la Commission a proposé et le conseil a décidé de renoncer à l’achat automatique de PLE » donc à l’intervention  au prix de 1700€ /t ! Depuis toujours le stockage public doit soulager le marché pour maintenir les prix mais d’après Hogan ce serait l’inverse !

(2) COR. Europa.eu/fr/ ; CoR/18/022 du 01/02 / 2018

(3) Déclaration de l'European Milk Board par rapport à la décision du Conseil sur l’intervention lait en poudre

http://www.europeanmilkboard.org/fr/special-content/actualites/news-details/article/statement-of-the-european-milk-board-on-the-council-decision-on-intervention-skimmed-milk-powder.html?cHash=edb9a248f8b3dbcc76b617ed0f449de7

Rappel (CiViQ, 7 août 2015) : André Pflimlin et la guerre laitière : ne pas confondre mirages et réalités

Cet article est le 3049 ème article sur le blog MRC 53 - le 436ème, catégorie AGRICULTURE et PAC

André Pflimlin, le 7 septembre 2015, à Bruxelles, pendant son intervention devant les éleveurs européens, près des bureaux de la Commission européenne

André Pflimlin, le 7 septembre 2015, à Bruxelles, pendant son intervention devant les éleveurs européens, près des bureaux de la Commission européenne

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1 février 2018 4 01 /02 /février /2018 22:39

 

Préparer une alternative au néolibéralisme ET reconstruire la gauche

 

Ce blog existe depuis 2006. Plus de 3 000 articles ont été publiés. Il a continué d’exister après une suspension en 2014, le temps du lancement du blog de Réseau CiViQ (Citoyenneté et Vie Quotidienne) - plus de 400 articles publiés.

 

Le rythme de parution des articles est variable. Après les Titres des articles publiés en décembre 2017 sur le blog du MRC 53, voici les titres des articles publiés en janvier 2018.

 

Le sens politique de ce blog est de contribuer à reconstruire la gauche en s’opposant aux politiques néolibérales que le peuple français subit depuis plus de trente ans. Les deux EN MEME TEMPS, selon l’expression à la mode…

Cette refondation républicaine de la gauche ne doit pas seulement se faire en haut, par les organisations politiques au niveau national, mais elle doit aussi se faire en bas, c’est-à-dire par les militants et les citoyens dans les communes et les départements. EN MEME TEMPS...

 

Titres des articles publiés en janvier 2018 sur le blog du MRC 53

 

Manifestation des personnels des EHPAD à Laval ce 30 janvier 2018 (30 janvier)

Le MRC veut contribuer à l'émergence d'une force politique nouvelle (25 janvier)

MRC Pays de la Loire : le président du MRC était à Nantes le 19 janvier (20 janvier)

Aéroport de Nantes : la reconquête de la ZAD par l'Etat et rien d'autre (18 janvier)

Aéroport de Nantes : projet de transfert à NDDL, abandonné par l’État (17 janvier)

Jean-Luc Laurent, président du MRC, sera à Nantes le 19 janvier 2018 (16 janvier)

 

3048 ème article sur le blog MRC 53 - le 77ème, catégorie Titres des articles du mois précédent

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30 janvier 2018 2 30 /01 /janvier /2018 18:46

 

Mobilisation réussie des agents des maisons de retraite en Mayenne

Environ 400 personnes se sont déplacées mardi 30 janvier en début d’après-midi devant la préfecture de la Mayenne à Laval, répondant à l’appel des organisations syndicales CFDT, CGT et FO.

- Les agents des EHPAD mayennais ont organisé des débrayages et ont également manifesté devant la préfecture pour dénoncer leurs conditions de travail et le manque de moyens pour prendre en charge dignement les résidents. Les syndicats réclament la création de postes le plus rapidement possible pour faire face à une situation de plus en plus tendue dans les établissements.

Voir le site de France Bleu Mayenne (Germain Treille) : En Mayenne, grève dans les EHPAD et forte mobilisation devant la préfecture

- Voir aussi cet article de La Gazette des Communes, publié le 26 janvier (Catherine Maisonneuve) : Premier appel à la grève dans les Ehpad et services à domicile

Sept organisations syndicales appellent les personnels des maisons de retraite et des services d'aide à domicile, à se mobiliser le 30 janvier.

- Voir aussi Ouest-France (27 janvier) : ENTRETIEN. « Il faut soutenir le personnel des maisons de retraite »

- Le problème a été abordé ce 30 janvier lors des questions des députés au gouvernement. Voir Pour les Ehpad, François Ruffin sort le carnet de chèques à l'Assemblée

Le Collectif Départemental de Défense et de Développement des Services Publics de la Mayenne soutenait la mobilisation des personnels, par ce communiqué de presse, daté du 24 janvier.

La situation dans les EHPAD (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) est indigne d'un pays civilisé.

Alors que le plan solidarité grand âge prévoit un encadrement d'un agent par résident, la moyenne n'est que de 0,6, voire 0,3, parfois. Il manque près de la moitié du personnel nécessaire !

Il en résulte bien souvent un traitement indigne, une maltraitance institutionnelle pour les résidents(es) et une souffrance pour les personnels. Les conditions de sécurité ne sont toujours pas réunies, notamment la nuit.

C'est la conséquence des coupes budgétaires des gouvernements successifs, coupes qui vont s'aggraver avec le vote du 4 décembre dernier de la loi de financement de la sécurité sociale, alors qu'une mission parlementaire constatait que « La France ne fait pas son devoir auprès des personnes âgées ».

Pourtant, les EHPAD coûtent tant aux familles. Les tarifs dans les EHPAD publics sont prohibitifs pour les résidents et leurs descendants. Les tarifs sont encore plus élevés dans les EHPAD privés qui doivent rémunérer les actionnaires grâce à ''l'or gris'' sans que les prestations soient nécessairement à la hauteur.

Le Collectif Départemental de Défense et de Développement des Services Publics de la Mayenne (CDDSP53) :

  1. - Dénonce les menaces qui pèsent dans notre département sur l'avenir des petits EHPAD, suite aux décisions du Conseil départemental et de l'agence régionale de santé (ARS).

  2. - S'oppose à toute suppression, à toute attaque, tout chantage, quelle que soit la forme, contre les personnels dans le but d'accroître « les économies ».

  3. - Exige que des moyens suffisants soient donnés pour un hébergement de qualité, respectant la dignité des résidents(es) dans les EHPAD.

Cet article est le 3047 ème sur le blog MRC 53 - le 41ème catégorie Services publics

Les représentants des syndicats FO, CGT et CFDT se sont exprimés devant la préfecture de la Mayenne, à Laval, le 30 janvier 2018

Les représentants des syndicats FO, CGT et CFDT se sont exprimés devant la préfecture de la Mayenne, à Laval, le 30 janvier 2018

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25 janvier 2018 4 25 /01 /janvier /2018 21:42

 

Préparer une alternative au néolibéralisme ET reconstruire la gauche

 

Le parlement du Mouvement Républicain et Citoyen a adopté un texte le 17 décembre 2017. Voir Le parlement du MRC adopte un appel à la reconstruction de la gauche

C’est un appel qui est adressé à tous les citoyens qui souhaitent une nouvelle perspective et concerne tous les responsables des partis politiques.

 

Appel du MRC pour la reconstruction de la gauche

et l’émergence d’une force politique nouvelle

 

L’élection d’Emmanuel Macron a consacré la fusion des libéraux de gauche et de droite. Privé d’adversaire depuis la chute du bloc soviétique, l’imaginaire libéral a envahi les partis de gouvernements qui ont mené des alternances sans alternatives. Réduits à une opposition artificielle, les libéraux de chaque camp ont trouvé cette fois un débouché politique commun avec En Marche et la victoire de son leader au printemps. 
  

Cette victoire cache pourtant une contradiction : l’élection du nouveau président de la République procède d’un désir réel de renouveau de la politique et en même temps il incarne le prolongement et l’approfondissement des solutions libérales essayées depuis 30 ans. Un tel malentendu originel ne peut que conduire à de grandes désillusions parce que les mêmes solutions produiront mécaniquement les mêmes résultats. 
Pour l’heure, l’irruption de cette offre nouvelle est venue troubler le paysage traditionnel. Pour autant, 
le clivage gauche-droite ne s’évaporera pas. L’émergence d’un pôle libéral rassemblé et décomplexé offre à la gauche l’opportunité de se refonder, à condition toutefois qu’elle intègre la nécessité de redéfinir son contenu. 
  

La fin du cycle d’Epinay nous met devant un défi majuscule : inventer une réponse politique à la hauteur face au modèle libéral qui conduit à l’atomisation des corps sociaux et à la dévitalisation des démocraties. A défaut, elle laissera le champ libre à une droite radicalisée autour des questions identitaires. 
L’immense chantier de la reconstruction de la gauche sera assorti de deux impératifs : la stratégie de l’unité, qui s’inscrit dans une opposition déterminée au gouvernement d’Edouard Philippe, et la construction d’une doctrine de progrès social adaptée au XXIème siècle. 
  
Le choix de l’unité est précisément rendu aujourd’hui possible par la réunification des libéraux qui débarrasse la gauche de ses faussaires. Mais celles et ceux qui privilégient la guerre de tranchées et le sectarisme condamnent la gauche à la marginalisation, donc l’impuissance. Notre tâche consiste 
à bâtir une majorité de transformation. 
  
Pour y parvenir, 
l’invention d’un nouveau logiciel politique est décisive car la crise politique que nous traversons est d’abord une crise de la pensée politique. Les libéraux ont imposé une hégémonie intellectuelle, culturelle et morale qui soumet l’ensemble de nos vies à la loi du marché. Cette idéologie se déploie sans trouver face à elle de résistance organisée après les échecs successifs des projets communiste et social-démocrate. Un débat éclairé, sans tabou, doit être organisé pour bâtir une nouvelle compréhension du monde, une vision commune et un projet crédible. La crise du travail, la crise environnementale, la crise de la démocratie et la crise de la Nation imposent d’imaginer enfin une Europe au service des peuples qui la composent. 
  

Le temps presse. Dans un premier temps, l’objectif de rassemblement des familles de la gauche républicaine doit être considéré comme prioritaire à partir de trois considérations : la souveraineté populaire comme source de la légitimité politique, la Nation citoyenne et laïque comme espace de la démocratie et l’internationalisme comme horizon. 
  
Au-delà, la gauche républicaine, sociale et souverainiste que nous incarnons est disponible pour 
contribuer à l’émergence d’une force politique nouvelle qui doit avoir pour ambition de rassembler toute la gauche. Nous appelons tous les citoyens révoltés par les injustices d’un monde conçu par et pour les puissants, les militants politiques fatigués par la sclérose des vieilles boutiques, les responsables et élus conscients de l’impasse dans laquelle se trouve aujourd'hui la gauche, à ouvrir enfin une ère nouvelle sans laquelle les citoyens resteraient privés de perspective pour longtemps.  



Vous pouvez signer l'appel en cliquant ici


 

Cet article est le 3046 ème sur le blog MRC 53 - le 229ème dans la catégorie MRC national

Jean-Luc Laurent, président du MRC, le 19 janvier 2018, était invité à Nantes par les responsables du MRC Pays de la Loire

Jean-Luc Laurent, président du MRC, le 19 janvier 2018, était invité à Nantes par les responsables du MRC Pays de la Loire

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20 janvier 2018 6 20 /01 /janvier /2018 11:18

 

Jean-Luc Laurent a ouvert le chantier de la reconstruction de la gauche

 

Ce déplacement du président du Mouvement Républicain et Citoyen répondait à une demande du MRC Pays de la Loire et correspondait au souhait de Jean-Luc Laurent de dialoguer avec les responsables et militants MRC dans les régions.

Voici le compte rendu qu’en a fait Bruno Chevalier, responsable MRC en Loire-Atlantique, et membre du Conseil national MRC, le 19 janvier 2018 (site Mouvement Républicain et Citoyen 44).

Après Saintes, Valence, Montpellier, Laon, Clermont-Ferrand, le tour de France du MRC pour rencontrer les adhérents s'est poursuivi ce 19 janvier à Nantes.

Jean-Luc Laurent, président du MRC, ancien député-maire du Kremlin-Bicêtre, était en Loire-Atlantique à l'invitation de Michel Sorin, président de l'Union Régionale, et de Bruno Chevalier, secrétaire fédéral du MRC44.

Ce tour de France va se poursuivre dans d'autres villes jusqu'au printemps prochain.

Après l'échec retentissant de la gauche et la victoire d'Emmanuel Macron à l'élection présidentielle puis aux élections législatives, il est clair que le cycle ouvert par le congrès d'Epinay en 1971 et l'union de la gauche autour d'un programme commun de gouvernement s'achève. Face au champ de ruines que nous constatons à gauche et à droite, il est urgent d'agir pour ouvrir un nouveau cycle, reconstruire la gauche et préparer une alternative. Le MRC est prêt à s'y investir.

La gauche ne peut pas continuer à se regarder le nombril et à désespérer les citoyens par ses querelles d'égo. Un sursaut est nécessaire. D'autant que plus personne, ni aucun parti, ne pourra seul reconstruire la gauche. La gauche devra s'unir et définir la forme et le contenu de cette union.

Il faut également prendre la mesure que, contrairement à la période antérieure où la gauche battue revenait par un effet essuie-glaces, la gauche n'aura pas en 2022 le bénéfice d'un retour de balancier.

Pour réaliser l'alternance en 2022 aux prochaines élections présidentielles, la gauche doit se redéfinir pour se reconstruire et reconquérir le soutien du peuple. Ce travail doit commencer maintenant en analysant les raisons pour lesquelles la gauche a échoué et en exerçant un droit d'inventaire, en procédant à un travail de réflexion et d'analyse sur la mondialisation et la France.

Nous pourrons ainsi proposer aux citoyens un projet qui sera une alternative à la politique libérale d'Emmanuel Macron et montrera notre volonté de transformation sociale de notre pays. C'est un chantier immense mais, sans ce travail, la gauche restera dans l'opposition.

Revenant sur Notre-Dame-des-Landes, Jean-Luc Laurent regrette ce renoncement qui n'augure rien de bon pour d'autres projets. Il montre la faiblesse de l’État. Certes, le gouvernement a décidé mais, ce faisant, il a laissé des non réponses au développement d'un territoire dynamique à forte croissance démographique comme l'a montré le dernier recensement. Il laisse beaucoup de désespoir aux habitants riverains qui ont déjà de fortes nuisances et qui en subiront encore plus après la possible extension de Nantes Atlantique. L'enquête d'utilité publique, et n'en doutons pas, les nombreux recours des communes riveraines, seront un nouveau chemin pavé d'embûches. 

Le dossier NDDL évacué, ce dossier qui a fait l'objet de surenchère politicienne de part et d'autre, d'affrontements souvent stériles des partis de la gauche républicaine, sociale et écologiste, la période d'apaisement venue doit permettre d'envisager sereinement la voie de la refondation de cette gauche que les Français appellent de leur vœux !
 

Cet article est le 3045 ème sur le blog MRC 53 - le 92ème catégorie MRC 53 et Pays de la Loire

Photo Gérard Beillard - le 19 janvier 2018, Jean-Luc Laurent entouré (de gauche à droite) de Yvonne Abdesslam, Daniel Salé, Bruno Chevalier, Christine Meyer, Michel Sorin et, à sa gauche, Annick Bolo. Lieu : La Passerelle de Marcel (ancien stade Marcel Saupin) à Nantes

Photo Gérard Beillard - le 19 janvier 2018, Jean-Luc Laurent entouré (de gauche à droite) de Yvonne Abdesslam, Daniel Salé, Bruno Chevalier, Christine Meyer, Michel Sorin et, à sa gauche, Annick Bolo. Lieu : La Passerelle de Marcel (ancien stade Marcel Saupin) à Nantes

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18 janvier 2018 4 18 /01 /janvier /2018 22:52

 

L’impossible extension des aéroports de Nantes et de Rennes
 

Tout indique que l’alternative retenue par la mission de médiation se révélera être un leurre. L’aéroport de Nantes Atlantique n’est pas extensible, celui de Rennes Bretagne non plus, dans les deux cas en raison de leur emplacement géographique. La question climatique n’est pas mieux résolue sans le transfert.

L’annonce faite par le Premier ministre, après le Conseil des ministres du 17 janvier (mais il s’agit bien d’une décision du président de la République), doit être considérée comme étant une action de communication visant à libérer la ZAD (zone d’aménagement différé devenue, depuis 2009, zone à défendre) de ses occupants, en rétablissant l’état de droit sur les 1600 hectares du bocage.

Le président a fait un véritable cadeau de victoire aux « zadistes » et à leurs soutiens, semblant accorder bien peu de considération au principe d’autorité de l’État d’une part mais, aussi, aux décisions antérieures des élus et des institutions du grand ouest d’autre part. La colère des élus concernés est bien réelle et ne disparaîtra pas de sitôt.

Cet abandon (en rase campagne, c’est le moment de le dire) amène à se poser deux questions principales pour l’avenir, celle du rapport entre l’État et les « zadistes professionnels » qui se déplaceront sur les « sites à défendre », celle aussi des équipements nécessaires au grand ouest de la France, notamment aéroportuaires.

Dès avant la décision du 17 janvier, un ancien élu mayennais, Yves Cortès, avait proposé de réfléchir à un nouvel aéroport dans le grand ouest qui éviterait de rechercher un emplacement pour un nouvel aéroport dans la région parisienne. Voir (Ouest-France, 3 janvier 2018 : Aéroport : adieu Notre-Dame-des-Landes, bonjour Le Mans ?).

Si ce gâchis qu’a été incontestablement l’abandon du transfert de l’aéroport de Nantes Atlantique pouvait déboucher sur une réflexion constructive concernant l’aménagement du territoire national, à partir de l’expérience de l’ouest, il y aurait une lueur d’espoir.
 

Rappel (17 janvier) : Aéroport de Nantes : projet de transfert à NDDL, abandonné par l'Etat
 

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Meeting aérien le 17 septembre 2017 à Laval-Entrammes

Meeting aérien le 17 septembre 2017 à Laval-Entrammes

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17 janvier 2018 3 17 /01 /janvier /2018 22:32

 

Le gouvernement renonce à porter l’intérêt général du Grand Ouest

 

On sentait le coup venir. La désignation de trois médiateurs était faite pour permettre à l’État de se défausser de ses responsabilités en ouvrant une alternative au projet de transfert de l’aéroport à Notre-Dame-des-Landes.

Voir ce communiqué de presse de Bruno Chevalier (MRC 44) ce 17 janvier, sous le titre

NDDL : Chronique d’une mort annoncée

Quand on veut tuer son chien, on dit qu'il a la rage ! Quand on veut enterrer un projet d'aéroport, on nomme des médiateurs proches d'un opposant notoire à l'aéroport, le ministre Nicolas Hulot et on fait un enterrement de première classe tout en disant qu'il était pertinent de le faire mais voilà on ne peut pas le faire, fallait que les autres le fassent avant (sic !). Un discours alambiqué qui traduisait le fait même que celui qui le lisait, le Premier Ministre, était peu convaincu de ses propos !!

Le Gouvernement prend en otage le Grand Ouest pour quelques protestataires, qu'il retrouvera, n'en doutons pas, sur d'autres projets controversés, car la plupart sont des militants de la décroissance ou altermondialistes.

Le Gouvernement dénie la consultation qui a eu lieu et par cela condamne le fait de vouloir passer certains projets par le vote référendaire vu la considération qu'ont les gouvernants pour les résultats de référendum. Il dénie aussi les nombreuses décisions de justices qui ont été rendues contre les divers recours.

L'aménagement de Nantes Atlantique ne peut, c'est une certitude, qu'être transitoire. Les travaux prévus donneront forcément lieu à une enquête d'utilité publique, les proximités de zones Natura 2000 renchériront les travaux sous évalués par les médiateurs et les contribuables se trouveront à payer deux enveloppes, celle du dédit à Vinci et celle des travaux à Nantes Atlantique.

Pour un beau gâchis, c'est un beau gâchis !!

Sur le terrain du droit, nous attendons une réponse ferme du gouvernement pour faire cesser le trouble sur la zone qui doit désormais retourner à l’élevage et l’agriculture.

 

Voir aussi le commentaire de Jean-Luc Laurent, président du Mouvement Républicain et Citoyen :

Aéroport Notre-Dame-des-Landes : un renoncement grave qui met en cause l’autorité de l’Etat et la parole donnée !

L’abandon du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes qui avait été validé par les citoyens du département de Loire-Atlantique à 55% et par 150 décisions de justice est une lourde erreur et un grave précédent. 
C’est une décision de renoncement pour motif de petite tambouille politicienne qui abandonne l’intérêt général et conduit à un affaiblissement grave de l’autorité de l’Etat, sans parler du coût pour la collectivité. 
De surcroît, ce renoncement à l’engagement pris par Emmanuel Macron crée un grave précédent qui ne sera pas sans conséquence sur d’autres projets que la puissance publique voudra conduire au service de l’intérêt général et qui seront entravés par des intérêts particuliers et des groupes minoritaires.

Rappel (articles précédents) :

- 21 décembre 2017 : Aéroport de Nantes : une longue histoire depuis presque un siècle

- 23 décembre 2017 : La position du MRC sur le dossier du transfert de l'aéroport de Nantes

Le président du MRC, Jean-Luc Laurent, aura l’occasion de développer son argumentation lors de ses interventions à Nantes, vendredi 19 janvier, devant la presse à 11h et devant les militants à 12h, dans une salle de la brasserie « La Passerelle de Marcel ». Voir : Jean-Luc Laurent, président du MRC, sera à Nantes le 19 janvier 2018
 

Cet article est le 3043 ème sur le blog MRC 53 - le 90ème catégorie MRC 53 et Pays de la Loire

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