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Présentation

  • : Michel Sorin
  • : Le MRC 53 est la structure mayennaise du Mouvement Républicain et Citoyen, qui a pour but de rassembler la gauche républicaine à partir, notamment, des idées de Jean-Pierre Chevènement, l'un de ses fondateurs, qui n'est plus membre du MRC depuis 2015. Le MRC a pris le relais du Mouvement des Citoyens (MDC) après les élections de 2002. En 2022, le MRC est devenu membre de la Fédération de la Gauche Républicaine avec quatre autres organisations politiques.
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Articles RÉCents

24 janvier 2020 5 24 /01 /janvier /2020 18:04

 

Belle ambiance et dynamisme de l'intersyndicale FO, CGT, FSU et Solidaires

 

Le département de la Mayenne se signale par la bonne entente et le dynamisme de l'intersyndicale qui organise les manifestations contre le projet de loi de réforme des retraites.

Ce vendredi 24 janvier, à Laval, le moral des manifestants et leur volonté de faire échec au projet du gouvernement étaient évidents. Ils se battront jusqu'au retrait du projet.

France Bleu Mayenne, ce jour : Réforme des retraites : un millier de personnes défile dans les rues de Laval

Environ mille personnes ont défilé dans les rues de Laval pour demander une nouvelle fois l'abandon du projet de réforme des retraites. Un rassemblement à l'appel de l'intersyndicale.

Le jour même où le projet de loi sur la réforme des retraites est présenté en Conseil des ministres, les opposants à la cette réforme sont descendus dans la rue. A Laval, c'est un lieu symbolique qui a été choisi pour le rassemblement : le centre hospitalier.

Environ un millier de personnes (1200 selon les syndicats, 1050 selon la Police) ont défilé entre l'hôpital de Laval et la Préfecture, place Jean Moulin. Il y avait des ouvriers, des enseignants, du personnel hospitalier, des retraités, des demandeurs d'emploi, etc.

Pour Sébastien Lardeux, secrétaire départemental Force ouvrière, "c'est une bonne mobilisation. On se sent soutenu par la population. Nous ne lâchons rien." La manifestation s'est achevée peu avant 14 heures.

Articles précédents sur ce blog (9 et 17 janvier) :

- La lutte déterminée du monde du travail contre la réforme des retraites

- Le point de vue de Gérard Beillard sur le projet de réforme des retraites

 

Et cet article très complet le 23 janvier sur le site Leglob-journal (journal électronique mayennais) : Retraites : Pourquoi faut-il ne pas laisser passer la réforme – par Henri Boudin

Voir aussi (La Croix) : Retraites: la réforme adoptée en Conseil des ministres

 

Cet article est le 3147 ème sur le blog MRC 53 - le 58ème sur ce blog dans la catégorie Les retraites

Isabelle Vitry-Brochard et Sébastien Lardeux, responsables départementaux de la CGT et de FO, ici en avant de la manifestation près de l'hôtel de ville de Laval, le 24 janvier 2020.

Isabelle Vitry-Brochard et Sébastien Lardeux, responsables départementaux de la CGT et de FO, ici en avant de la manifestation près de l'hôtel de ville de Laval, le 24 janvier 2020.

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17 janvier 2020 5 17 /01 /janvier /2020 21:38

 

Un projet contraire aux principes fondateurs de la Sécurité sociale

 

A la suite d'une discussion au sein de la Gauche Républicaine et Socialiste à Laval sur le sujet d'actualité qu'est le projet de réforme des retraites, Gérard Beillard * a souhaité rassembler ses idées sur cette question qui est à l'origine de mouvements sociaux importants. Voir La lutte déterminée du monde du travail contre la réforme des retraites. Voici le texte qu'il m'a transmis hier.

 

Mobilisons-nous pour nos retraites. Exigeons le retrait du projet de loi

 

 

Combattre pour nos retraites, dans le privé comme dans le public, n'est pas illusoire car c'est combattre aussi pour nos enfants et petits-enfants afin qu'ils aient aussi une retraite décente. Nous sommes en fait devant le même combat qu'ont mené et gagné dans des conditions autrement plus dures et dramatiques nos parents et grands-parents.

 

L'attaque contre nos régimes de retraite est une attaque des milieux financiers contre notre système de solidarité fondé sur la répartition et la redistribution, le plus juste socialement. Dans ce monde où il n'y a que le profit qui compte et l'idéologie néolibérale, le gouvernement déroule le tapis rouge aux fonds de pension.

 

La première étape a été franchie en privatisant la retraite des hauts cadres gagnant plus de 10 000 € par mois, ce qui va engendrer une perte d'argent pour notre régime et profiter évidemment aux multinationales des fonds de pension. Le but du gouvernement, même s'il s'en défend, est sa généralisation.

 

Le gouvernement s'en prend ainsi frontalement à notre modèle social issu du Conseil National de la Résistance. Une grande faute et la remise en cause de notre philosophie républicaine, sociale et laïque. Ce gouvernement aura à rendre des comptes devant l'histoire. Il stigmatise les salariés et monte les Français les uns contre les autres, comme si les salariés étaient des privilégiés.

 

Les 42 régimes qui seraient détruits (80 % dans le privé) sont le fruit des luttes et revendications liées à la réalité d'exercice des métiers. Cette diversité sert de prétexte à Monsieur Macron pour diminuer les retraites de toutes et tous. Au nom de l'uniformisation (l'universel), il a déjà supprimé quatre des principales sources de pénibilité et, en plus aujourd'hui, il fait des spécificités pour certains métiers. Cela n'est fait que pour imposer une retraite par points et satisfaire les fonds de pension.

 

La règle d'or de cette réforme est de s'en prendre dans l'immédiat aux retraités actuels. Elle vise les futures retraités de tous les régimes, privés et publics, et les générations futures. Travailler plus tard, quand bien même l'âge de la retraite est prévu à 64 ans, plus deux ans de surcote, sera très souvent indispensable. Travailler jusqu'à 66 ans, voire 70 ans pour cause de pension trop faible (cumul emploi-retraite), ce qui sera le cas du plus grand nombre de nos concitoyens.

 

Le résultat sera la baisse des pensions, quelles que soient les promesses. L'Etat, via sa nouvelle "gouvernance innovante", aura tout pouvoir pour baisser les pensions à tout moment. La stratégie de Monsieur Macron et du néolibéralisme sera de diminuer le nombre de points obtenus pour un même salaire et de limiter la revalorisation du point ou même de la baisser. Ils veulent en arriver là et ont l'appui du patronat, des banques et de la finance pour cela.

 

Les nombreux dispositifs de solidarité de la Sécurité sociale qui compensent les aléas de la vie (maladie, accident, maternité, réversion, chômage et autres) devraient théoriquement disparaître et, lorsqu'il n'y aura pas de travail, il n'y aura pas de point. C'est cela la justice sociale !

 

Ce que veut mettre en place ce gouvernement, c'est donner aux spéculateurs notre trésor de la solidarité liée à la répartition et à la redistribution selon nos moyens. Il veut transformer en assistance (qui "coûte un pognon de dingue" et sera donc rabotée sans fin), comme en Suède, où il n'y a plus aucune réversion, et même en Allemagne, où de plus en plus de retraités vivent sous le seuil de pauvreté.

 

Cette réforme va accélérer à la retraite les inégalités salariales entre les femmes et les hommes. Ainsi, les retraitées salariées, dont la retraite n'est pas digne de leur vie de labeur, seront en plus pénalisées.

 

Ce gouvernement Macron s'inscrit dans un projet ultralibéral de l'avenir. L'humanité se perd. Il est temps d'ouvrir les yeux et de dire non à cette réforme des retraites.


 

* Gérard Beillard est retraité à Saint-Berthevin, ancien ouvrier du textile lavallois, syndiqué à la CGT, militant dans des associations citoyennes (Résistance sociale, Réseau CiViQ).

 

Cet article est le 3146 ème sur le blog MRC 53 - le 57ème sur ce blog dans la catégorie Les retraites

Gérard Beillard

Gérard Beillard

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9 janvier 2020 4 09 /01 /janvier /2020 22:35

 

A Laval, ce 9 janvier, 1 500 personnes ont défilé derrière les syndicats


 

C'est un très grand mouvement social qui a commencé en France le 5 décembre 2019. Il n'a pas cessé pendant les fêtes de fin d'année et a repris de plus belle en janvier.
 

Selon Le Courrier de la Mayenne, il y avait 1 500 manifestants ce jeudi à Laval contre la réforme des retraites.

A l’appel de l’intersyndicale FOCGTSolidairesFSU, les manifestants contre la réforme des retraites se sont réunis à l’entrée de la zone des Touches à Laval. A midi, le cortège s’est dirigé vers les Vignes et a occupé le rond-point du Theil dit “du Zoom”. Les manifestants se sont dispersés en début d’après-midi.

« 1 500 personnes, c’est très bien, ça montre que la mobilisation est toujours là », se réjouit Sébastien Lardeux, secrétaire départemental de FO.
« On est prêt à continuer »

« Macron se dit prêt à négocier alors que le projet est déjà écrit. Ses négociations, c’est concéder quelques exceptions à tout le monde. C’est n’importe quoi. Le retrait du projet est le seul moyen de désamorcer le mouvement, car nous, on est prêt à continuer ».

Parmi les manifestants, un quart représentait le secteur privé. Des salariés du Joint français, de Gévelot, de la Socopa, de la Sécurité sociale ou encore de Seb-Moulinex Mayenne étaient présents.

Une autre manif samedi

Afin de mobiliser davantage encore le secteur privé, une autre manifestation est prévue ce samedi 11 janvier à 10h30 au square de Boston à Laval.

 

Voir aussi (5 décembre 2019) : Nous étions environ 4 000 à Laval contre la réforme Macron des retraites.

 

Cet article est le 3145 ème sur le blog MRC 53 - le 56ème sur ce blog dans la catégorie Les retraites

C'est sur un parcours inédit, l'avenue de Mayenne à Laval, que nous avons manifesté contre la réforme gouvernementale des retraites ce 9 janvier 2020.

C'est sur un parcours inédit, l'avenue de Mayenne à Laval, que nous avons manifesté contre la réforme gouvernementale des retraites ce 9 janvier 2020.

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5 décembre 2019 4 05 /12 /décembre /2019 16:36

 

Un affrontement social de grande ampleur commence le 5 décembre 2019

 

En Mayenne, en fin de matinée, ce 5 décembre, les militants se montraient calmes et déterminés. Parmi les trois à quatre milliers de personnes qui défilaient à Laval, il y avait beaucoup de grévistes, femmes et hommes, dont certains avec leurs enfants. Les slogans étaient volontaristes.

"Tous ensemble, rassemblement interprofessionnel, travailleurs du public et du privé,

en grève reconductible jusqu'au retrait de la réforme des retraites".

Voir Ouest-France : Grève du 5 décembre à Laval

Rappel : Le 5 décembre 2019, début d'un grand mouvement social en France


 

A l'heure du déjeuner, plus de 180 000 manifestants avaient été recensés dans une trentaine de villes. Voir (Le Monde) : Grève du 5 décembre

  • La Direction générale de l’aviation civile (DGAC) demande aux compagnies aériennes de réduire de 20 % leur programme de vols pour vendredi. Air France a annulé 30 % de ses vols intérieurs et 10 % de ses vols moyen-courrier.

  • Les syndicats de la SNCF et la RATP ont reconduit la grève, jusqu’au 6 et au 9 décembre respectivement. A la SNCF, 90 % des TGV, 70 % des TER, 85 % des Transilien seront annulés, le trafic à l’international sera aussi très perturbé.

  • La mobilisation contre la réforme des retraites, jeudi 5 décembre, s’annonce massive. Quelque 245 rassemblements et manifestations ont été déclarés, selon le ministre de l’intérieur. A la mi-journée, plus de 180 000 manifestants ont été recensés dans une trentaine de villes dont Toulouse, Le Mans, Grenoble, Marseille, Rennes ou Rouen.

  • Selon le ministère de l’éducation nationale, le taux de grève dans les écoles maternelles et élémentaires atteint 51,15 % dans le primaire et 42,32 % dans le secondaire. Un taux de 78 % de grévistes dans le premier degré était attendu à Paris.

Cet article est le 3144 ème sur le blog MRC 53 - le 55ème sur ce blog dans la catégorie Les retraites

Le 5 décembre 2019 à Laval (Mayenne), vers midi, le défilé arrive sur le pont d'Avesnières.

Le 5 décembre 2019 à Laval (Mayenne), vers midi, le défilé arrive sur le pont d'Avesnières.

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4 décembre 2019 3 04 /12 /décembre /2019 16:10

 

Refuser la réforme des retraites, repousser l'asservissement néolibéral

 

Le 5 décembre 2019, on verra la confluence des mouvements sociaux refusant les réformes néolibérales du pouvoir en place, dont l'origine se situe à Bruxelles.
 

Voir le communiqué de la Gauche Républicaine et Socialiste (GRS) :

Le 5 décembre, tous ensemble

Privatisations d’Aéroports de Paris, de la Française des Jeux, des barrages hydroélectriques, gel des salaires, casse de la sécurité sociale, casse des retraites, abandon des hôpitaux en crise, liquidation du service public ferroviaire, abandon des enseignants et précarisation des étudiants, la situation de notre pays exige de réussir la mobilisation du 5 décembre.

La force du mouvement social peut et doit changer la donne.

Le gouvernement s’attaque aujourd’hui aux retraites dans une logique purement comptable, entretenant le flou sur le niveau des pensions et la répartition des prétendus efforts.

Un régime ne peut pas être équitable quand il appauvrit la majorité des travailleurs, encore plus durement les jeunes et les femmes.

La gauche républicaine et Socialiste rappelle son attachement à un régime de retraite par répartition qui tient compte de la pénibilité au travail, des carrières longues , des accidents de la vie et de la justice sociale. Nous nous opposons au recul de l’âge de départ à la retraite et à l’allongement injuste de la durée de cotisations.

Nous refusons l’opposition des pauvres aux misérables et la culpabilisation des travailleurs.

Le 5 décembre les grandes organisations syndicales appellent à une large mobilisation populaire. La GRS soutient les grèves, participera aux rassemblements le 5 décembre et appelle tous ses militants et sympathisants à s’y joindre.

En Mayenne :

- Grève du 5 décembre : les syndicats de la Mayenne appellent à manifester à Laval

- Grève du 5 décembre. À quoi faut-il s'attendre à Laval ?
 

Rappel (26 février 2017) : Réflexions de Gérard Beillard (MRC 53) en lien avec des retraités

 

Cet article est le 3143 ème sur le blog MRC 53 - le 54ème sur ce blog dans la catégorie Les retraites

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12 novembre 2019 2 12 /11 /novembre /2019 23:52

 

Réflexion après un article de presse soulignant la valorisation des résidus viticoles


 

Le bioéthanol est-il écologique ? Après la publication des articles de Sud Ouest (1) au sujet de l’entreprise de Coutras (33) qui valorise ainsi les résidus des vendanges (Rafle…), Patrick Nivet - qui est médecin hospitalier, conseiller municipal délégué (MRC) de Libourne et conseiller communautaire (CALI) - a voulu essayer de comprendre l’utilité et surtout le rapport à l’écologie des carburants au bio éthanol.

En fait, après discussion avec les spécialistes de ce type de production, plusieurs  constatations s’imposent:

1° La fabrication de Bioéthanol serait plus chère que le gasoil si elle était taxée de la même manière.

2° Cet éthanol fait au moins autant de CO2 que le gasoil d’autant qu’il faut plus en consommer pour le même nombre de Km parcourus ( 50% en plus).

3° Le Bioéthanol tiré des résidus des vendanges n’est utilisable que pour les cars et les camions.

 

Pour ce qui concerne les bio carburants tirés d’autres cultures ( betterave...), ils sont certes utilisables pour les voitures mais leur développement ne peut prendre de l’ampleur que si, effectivement, on utilise beaucoup de sols sans garanties vraies quand aux manières de les cultiver ( utilisation notamment des produits phytosanitaires…) et si l’Etat ne leur applique pas les taxes classiques sur les carburants.

Pour le CO2 et les particules fines, il n’y a pas semble-t-il d’avantage versus utilisation du gasoil et/ou de l’essence.

Pour ce qui concerne l’utilisation d’huile de palme, il semble que ce soit le résultat de la volonté de l’Etat de mélanger le gasoil avec du bio carburant pour diminuer l’importation de pétrole mais, en conséquence, il prend le risque de l’importation d’huile de palme et de la déforestation des pays producteurs comme la Malaisie…

En fait, à propos du CO2, les producteurs de bio carburants s’appuient sur le fait qu’il y aurait une production d’O2 compensatoire dans les cultures qui permettent de produire les déchets de la vigne ou même les plantes dont ils sont issus (betterave…).

C’est la même idée qui sous-tend le chauffage au bois… qui produit plus de CO2 que les autres formes d’énergie, à l'exception du charbon (2)

Au total il n’y a pas d’avantage écologique évident à l’utilisation des biocarburants, l’avantage économique n’étant lié qu’à l’absence de taxes.

Par contre, c’est vrai que le valorisation des déchets de la viticulture est incomparablement plus rentable que celle qui était traditionnellement faite par les entreprises du secteur (alcool et dérivés…).

De la même façon, le débouché des biocarburants est sans doute utile pour les agriculteurs du secteur des oléagineux qui doivent assurer une rotation des cultures( blés, betteraves… jachères)

En fait, même si je ne conteste pas que les déchets de la vigne puissent être utilisés à faire rouler quelques cars dans la région ou telle ou telle agglomération, il n’y a pas lieu d’en faire un acte d’un écologisme avéré.

Disons que cela économise des achats de pétrole mais à condition de se passer des taxes qui y sont afférentes...

Quant au développement éventuel des bio carburants à partir de cultures spécifiques, il y a un risque de larges utilisations de territoires retirés à la biodiversité, l’exemple du Brésil est sans doute de ce point de vue exemplaire.

1) Journal Sud ouest du 5 Novembre 2019

2) Les forêts sont effectivement, grâce à la photosynthèse, un puits à carbone qu’il faut entretenir mais, sur la planète, elles ont bien du mal puisque la production de CO2 est telle que le bilan est aujourd’hui largement négatif .Or le chauffage au bois produit plus de co2 que le pétrole et surtout le gaz, mais moins que le charbon….

Je conteste donc l’utilisation industrielle du chauffage au bois comme n’ayant pas d’avantage écologique.

Le caractère renouvelable d’une énergie n’est à mon sens pas suffisant pour en faire un modèle écologique convaincant.

 

Cet article est le 3142 ème sur le blog MRC 53 - le 456ème, catégorie AGRICULTURE et PAC

Patrick Nivet (Libourne) : l'intérêt écologique relatif des biocarburants
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31 octobre 2019 4 31 /10 /octobre /2019 23:08

 

Désaccords sur le budget de l'UE et sur la future Politique Agricole Commune


 

Au Sommet européen des 17 et 18 octobre 2019 à Bruxelles, sous présidence finlandaise, les chefs d'Etat et de gouvernement ont montré leurs divisions concernant le budget 2021-2027 :

- Budget de l'UE : la Commission proposait 1,114 % du revenu national brut de l'UE, la présidence du Conseil entre 1,03 et 1,08 %. Mais certains contributeurs nets (Allemagne, Danemark, Suède, Pays-Bas, Autriche) ne veulent pas aller au-delà de 1 %.

- La part réservée à l'agriculture (Politique Agricole Commune PAC) continue de baisser mais elle est encore nettement la première avec 37,6 % du budget. La présidence finlandaise a proposé une légère hausse des crédits pour le développement rural (2ème pilier) et de ne pas augmenter le montant actuel pour les dépenses du premier pilier (aides directes aux agriculteurs). Certains pays (France, Espagne, Irlande, Grèce) considèrent que c'est insuffisant et, surtout, qu'il faut reconduire à son niveau actuel le budget de la PAC à 27.

- Le départ du Royaume-Uni entraîne la disparition du "chèque britannique". La présidence finlandaise voudrait que cela fasse disparaître tous les mécanismes correcteurs. Mais certains pays veulent les maintenir (Pays-Bas, Autriche).

Suite au Brexit, la Commission avait annoncé, en juin 2018, une baisse de 10 % des aides à l'hectare (paiements directs) et de 28 % pour le développement rural, incluant les ides bio et environnementales.

Selon la présidence finlandaise, deux tiers des pays campent sur leurs positions, les autres recherchent un compromis. Dans ces conditions, elle ne pense pas réussir à mettre tout le monde d'accord lors de la session de décembre. L'Allemagne tient à ce que l'accord se fasse sous la présidence croate, au premier semestre 2020, car elle ne veut surtout pas devoir finaliser les négociations sous sa présidence au semestre suivant.
 

Les indécisions sont encore plus grandes concernant la réforme de la PAC.

Aurélie Trouvé, agro‐économiste maître de conférence à AgroParisTech, en avril 2019, avait résumé dans une note les éléments en cours de discussions pour la réforme de la PAC post 2020 : La Politique Agricole Commune après 2020 : changements prévus et débats institutionnels


 

Ouest-France (Guillaume Le Du, 23 octobre 2019) met le doigt sur le risque de renationalisation de la PAC : Réforme de la PAC : le risque d'une politique agricole moins européenne

 

Le ministre de l'agriculture, Didier Guillaume, répond (Agrimutuel, 30 octobre) : « Pas question » de « nationaliser » la Pac

Lire aussi Les parlementaires français dénoncent un « dialogue de sourds »

France Stratégie propose une remise à plat des aides PAC, comme l'écrit, dans Ouest-France, le 25 octobre, Patrice Moyon : Politique agricole commune : le rapport qui jette un pavé dans la mare. Extrait : "Instaurer des bonus-malus en agriculture. Rémunérer les services environnementaux rendus par les agriculteurs à la société. Mieux soutenir l’emploi et plus seulement les hectares. Simplifier… En clair, changer de modèle pour relever les défis d’une agriculture confrontée au changement climatique et à la nécessité de se réinventer dans certains territoires menacés par la friche".

La Coordination Rurale (CR), syndicat agricole minoritaire, réagissait le 25 octobre : France Stratégie : une vision punitive et dangereuse de la PAC !

France Stratégie (institution rattachée au Premier ministre et décidément toujours aussi mal inspirée !) propose une déclinaison française de la PAC basée sur la stricte application du principe pollueur-payeur (...).

Le bouillonnement des idées ne fait que commencer, s'agissant de la réforme de la PAC.

 

Cet article est le 3141 ème sur le blog MRC 53 - le 455ème, catégorie AGRICULTURE et PAC

Europe et réforme de la PAC : indécisions à tous les étages
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22 septembre 2019 7 22 /09 /septembre /2019 20:57

 

Participation significative des autres organisations de gauche

 

La Gauche républicaine et socialiste (GRS) est née à Valence le 3 février 2019 de militants issus de deux organisations différentes, le Mouvement Républicain et Citoyen (MRC) d'une part et APRéS (ex-PS) d'autre part.

En quelques mois, c'est un nouveau parti qui s'est positionné au coeur de la gauche, avec l'objectif de contribuer à rapprocher ses différentes composantes sur des bases renouvelées d'ici l'élection présidentielle de 2022.

L'université de rentrée à Rochefort, dont Le programme * avait été conçu dans cette perspective, a très bien joué ce rôle. Presque tous les partis de gauche étaient représentés dans les tables rondes, certains par leurs dirigeants. C'était, notamment,le cas des Verts (David Cormand) et de La France Insoumise (Adrien Quatennens). Voir les vidéos des tables rondes et des discours d'ouverture et de clôture sur le site de la Gauche Républicaine et Socialiste.

Dans son discours de clôture, Emmanuel Maurel a tenu, notamment, ces propos :

Notre programme est celui d'une reconquête républicaine. Travaillons avec méthode à un programme d'intérêt général. Nous avons six propositions.

La 1ère est le partage des richesses. Nous voulons un impôt juste, l'augmentation du SMIC et des salaires.

La 2ème est la transition écologique. Nous voulons une planification, une véritable politique industrielle.

La 3ème est de vivre dignement de son travail. On ne peut se dire progressiste si on contribue à diminuer les protections des gens au travail. Nous voulons abolir les funestes lois travail de Valls et les ordonnances travail de Macron.

Notre 4ème proposition est, face à la crise économique, de restaurer l'Etat. Les services publics lutteront contre la désertification et la relégation territoriales.

Notre 5ème proposition : une école publique, gratuite et laïque, émancipatrice. Pas de grande nation sans université digne de ce nom. Nous défendrons la formation, pas seulement professionnelle, pour toute la vie.

Notre 6ème proposition est de défendre le produire en France, pour démondialiser, pour l'agriculture, des fruits de saison de qualité, pour une industrie écologique.

Nous prônons des changements institutionnels majeurs. Il faudra discuter d'une 6ème République qui respectera le Parlement et mettra fin au régime monarchique présidentiel.

Nous voulons un programme d'intérêt général, à construire avec les autres partis, mais aussi les associations, les syndicats, les intellectuels, c'est le nouveau Front Populaire.

Pour rapprocher la gauche du peuple, il faut une gauche authentique, une gauche qui transgresse, une gauche de combat.

Notre proposition de nouveau Front Populaire est la synthèse d'une référence à la mythologie nationale et de la dynamique qui ne se fera pas seulement en rabibochant les différentes organisations de gauche.

Il serait totalement irresponsable que l'on contribue à donner des villes à la droite LR, LREM, ou à l'extrême droite RN. C'est une ligne rouge infranchissable pour nous.

* Voir aussi le Programme de l'université de rentrée de la GRS les 7 et 8 sept. 2019

 

Cet article est le 3140 ème sur le blog MRC 53 -  le 178ème catégorie Gauche France

Emmanuel Maurel, le 8 septembre 2019, à Rochefort, en clôture de l'université de rentrée de la GRS et de Nos Causes Communes.

Emmanuel Maurel, le 8 septembre 2019, à Rochefort, en clôture de l'université de rentrée de la GRS et de Nos Causes Communes.

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21 septembre 2019 6 21 /09 /septembre /2019 22:24

 

Pour une agriculture plus respectueuse du vivant

 

L'information est diffusée par Facebook. "Le pôle thématique agriculture de la Gauche Républicaine & Socialiste est lancé ! Suivez la Gauche Républicaine et Socialiste - pôle thématique agriculture et rejoignez-nous pour construire ensemble nos propositions pour une agriculture plus respectueuse du vivant, autour de Michel Sorin , coordinateur du pôle thématique agriculture".

Gauche Républicaine et Socialiste - pôle thématique agriculture

Retrouvez le texte fondateur du pôle thématique agriculture de la Gauche Républicaine & Socialiste https://g-r-s.fr/pour-une-agriculture-plus-respectueuse-du vivant

 

POUR UNE AGRICULTURE PLUS RESPECTUEUSE DU VIVANT

 

L’agriculture s’inscrit dans une évolution de la société et des choix politiques. L’ordre actuel du monde entraîne l’humanité sur une voie dangereuse, car il pervertit les bases même de la politique, qui sont de définir des orientations d’intérêt général.

 

Tout concourt – dans la mondialisation financière – pour ne pas tenir compte du parti du vivant. C’est l’inverse qu’il faut faire. Il faut changer l’ordre du monde, prendre le parti du vivant, mettre sous contrôle les puissances économiques et financières, en faisant en sorte que la société soit plus sobre, plus harmonieuse et mieux intégrée dans son environnement.

Changer l’ordre du monde en agriculture, c’est engager une transformation profonde du mode de production actuel, trop soumis à la pression des marchés mondiaux, trop tourné vers des objectifs de productivité du travail et de rentabilité du capital.

 

Livrer l’agriculture au libre-échange mondial et au marché, c’est la mettre dans la main des entreprises multinationales et de la grande distribution. Le revenu des agriculteurs et leur santé ainsi que celle des consommateurs, la pérennité des terres agricoles, sont autant de problèmes qui semblent de plus en plus insolubles. 

 

Depuis le traité de Rome, en 1957, et les accords européens créant la Politique Agricole Commune (PAC) au début des années 1960, l’agriculture française est placée sous gestion européenne. Elle en a bénéficié, ainsi que l’industrie en amont et en aval, mais la PAC se réduit aujourd’hui à des mécanismes, ce n’est plus une politique, en dehors de servir les intérêts des firmes multinationales.

 

Les objectifs initiaux du traité de Rome ont été perdus de vue. Les responsables des Etats se sont privé volontairement des outils de régulation des productions agricoles, de manière à satisfaire l’idéologie libérale des dirigeants institutionnels européens. C’est ainsi que l’agriculture a été livrée au libre-échange et au marché mondial sans protection, avec l’objectif premier de conquérir des parts de marché à l’export, face à la concurrence des marchés américains. 

 

Les conséquences ont été, notamment :

la concentration excessive des moyens de production et des fermes,

la recherche d’une productivité toujours plus grande, délaissant les principes de base de l’agronomie, utilisant à l’excès les produits chimiques,

la tendance généralisée à la baisse et à la variation des revenus agricoles, entraînant de trop nombreuses cessations d’activité et suicides d’agriculteurs,

la dégradation de la capacité de production des sols,

les risques croissants pour la santé des producteurs et des consommateurs. 

 

Ce constat rassemble les différents courants politiques de gauche mais c’est au niveau des moyens à prendre qu’il faudra approfondir les réflexions et les discussions.                                     

Nous affirmons, dans le texte d’orientation de la Gauche Républicaine et Socialiste, intitulé “La grande bifurcation”, qu’il faut “engager la révolution agricole”, en sachant que cela ne concerne pas que l’agriculture, mais aussi les politiques liées à l’alimentation, à la santé, à l’environnement, à la ruralité. 

 

La révolution agricole nécessite de mobiliser l’ensemble des citoyens, concernés en tant que consommateurs de produits alimentaires et au niveau de leur santé. Elle exige une cohérence globale, intégrant les modifications climatiques, le mode de production agricole et la réorientation des aides européennes.

 

La révolution agricole conduit à respecter le principe de la souveraineté alimentaire au niveau le plus approprié, par pays ou par groupe de pays, ou les deux à la fois, la question alimentaire et l’agriculture étant traitées aux deux niveaux, de l’Union européenne et des Etats. 

 

La politique agricole est organiquement liée à la politique alimentaire :

Les consommateurs doivent avoir confiance dans les produits alimentaires.

Les agriculteurs doivent avoir des revenus suffisants pour produire dans des conditions satisfaisantes (qualité, environnement).

 

Il faut donc tirer vers le haut à la fois la qualité de l’alimentation et la qualité des revenus agricoles :

Tenir compte de ce qu’attendent les consommateurs.

Réguler l’offre de produits alimentaires aux niveaux national et européen. 

 

L’assiette du consommateur doit être de meilleure qualité, pas seulement de produits issus de l’agriculture biologique. Il faut une politique publique d’offre alimentaire, sachant que les liens entre aliments et maladies sont très importants (cancers, maladies cardio-vasculaires, notamment). Les aliments ultra-transformés, avec additifs et conservateurs alimentaires, ont des effets sur la santé.

Et il faut agir sur la demande alimentaire :

informer le consommateur, encadrer la publicité,

agir sur les conditions de la production agricole,

faire en sorte que l’Etat ait des moyens de contrôle suffisants.

La question alimentaire a un lien direct avec les conditions sociales (précarité et obésité, mal bouffe). C’est pourquoi il faut une politique agricole et alimentaire, à la fois cohérente et volontariste.

Sur ces bases, il est certainement possible de nouer des accords au sein de la gauche. L’agriculture pourrait être le fer de lance du rapprochement nécessaire des forces de gauche lors des prochaines échéances électorales.

 

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GRS : le pôle thématique Agriculture est lancé depuis le 18 septembre
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4 septembre 2019 3 04 /09 /septembre /2019 15:20

 

Un programme de transformation sociale et de mobilisation populaire

 

C'est au Palais des congrès de Rochefort, en Charente-Maritime, qu'aura lieu l'Université de rentrée de Nos Causes Communes (NCC) et de la Gauche Républicaine et Socialiste (GRS) les 6, 7 et 8 septembre 2019.

Lire ici LE PROGRAMME complet, dont voici un extrait concernant les séances plénières dans l'auditorium.

 

SAMEDI 7 SEPTEMBRE 2019

9h30 - Discours d’ouverture

Accueil des militants et des participants aux universités de rentrée de la Gauche Républicaine et socialiste par Bastien Faudot, animateur national de la GRS, et Mickaël Vallet, maire de Marennes (près de Rochefort).

10h30 - La clé internationale : comment changer le monde ?

L’ordre international forgé après la seconde guerre mondiale traverse une crise profonde. La globalisation financière, la montée en puissance de la Chine, la multiplication de zones de guerre, le dérèglement climatique, les migrations, la marginalisation des organisations internationales, la montée en puissance des nationalismes et des « tribalismes » font voler en éclat le multilatéralisme. La mondialisation sauvage génère partout de l’instabilité. Devant ces menaces, que peut-on faire en France ? En Europe ?

Intervenants : Pascal Brice, ancien directeur de l’OFPRA, auteur de “Sur le fil de l’asile”; Jean-Christophe Cambadélis, ancien 1er secrétaire du PS et ancien député; Gaëtan Gorce, ancien parlementaire, animateur de Nos Causes Communes; Zarina Khan, écrivaine, réalisatrice, nommée au prix Nobel de la Paix; Younous Omarjee, député européen LFI, président de la Commission du développement régional.

14h00 - La clé économique et sociale : répondre à l’urgence sociale

Depuis 40 ans la « politique de l’offre » domine sans partage. Mais ses restrictions budgétaires, sa flexibilisation du travail et sa fiscalité avantageuse pour les détenteurs de capitaux dépriment l’activité économique, maintiennent un fort chômage de masse et aggravent l’urgence sociale. Quelles nouvelles politiques publiques mettre en place pour changer cette donne en profondeur, remettre en cause la mondialisation néolibérale et répondre aux aspirations des peuples ?

Intervenants : Martine Billard, oratrice nationale de la France insoumise, ancienne députée; David Cayla, maître de conférence à l’université d’Angers, membre des économistes atterrés; Catherine Coutard, membre du Comité d’animation national de la GRS (CAN); Anne-Sophie Pelletier, députée européenne LFI; Jacques Rigaudiat, ancien conseiller social de Lionel Jospin et essayiste; un (e) représentant (e) de Génération.s.

15h45 - La clé politique : fédérer pour gagner

Face à la défiance populaire et après les mobilisations des gilets jaunes, quel rôle pour les partis politiques, les syndicats ? Quelle stratégie pour contrecarer les projets de Macron et contenir l’extrême droite ? Quelle méthode pour faire émerger un rassemblement populaire ? Quel programme de transformation sociale ?

Intervenants : Thomas Branthôme, historien, auteur de “L’histoire de la République en France”; David Cormand, secrétaire national d’EELV, député européen; Julien Dray, conseiller régional d’IDF (PS), ancien député; Marie-Noëlle Lienemann, ancienne ministre et sénatrice (GRS); Nathalie Perrin-Gilbert, maire du 1er arrondissement de Lyon, fondatrice du GRAM; Adrien Quatennens, coordinateur national LFI, député; Virginie Rozière, co-présidente des Radicaux de gauche, conseillère régionale Occitanie, ancienne députée européenne.

18h00 - Meeting sur le référendum d’initiative partagée : "Privatiser c’est voler tous les Français !"

La vente d’Aéroports de Paris décidée par l’actuel Gouvernement est devenue en quelques mois le symbole du renoncement à l’idée d’Etat stratège et plus généralement aux principes du service public. Le référendum d’initiative partagée (RIP) est une opportunité pour les Français de s’élever contre cette vision libérale et d’infliger un coup d’arrêt aux privatisations en série. Alors, pourquoi faut-il défendre ADP ? Comment mobiliser nos concitoyens pour obtenir les 4,75 millions de signatures nécessaires au déclenchement du RIP ?

Intervenants : Esther Benbassa, sénatrice EELV; Isabelle Bigand Viviani, syndicaliste CGT chez ADP; Luc Carvounas, fondateur de la gauche “arc-en-ciel”, député PS; Éric Coquerel, député LFI; Didier Dague, membre de la CAN de la GRS, syndicaliste FO Air France; Coralie Delaume, essayiste.

20h00 - Dîner et soirée : "Passons la soirée ensemble !"

Rendez-vous sur la Place Colbert à Rochefort pour un dîner militant.

 

DIMANCHE 8 SEPTEMBRE 2019

10h00 - Le “Produire en France” : l’avenir de notre pays

L’Etat a laissé nos agriculteurs et nos ouvriers seuls face à la concurrence mondiale de travaileurs sous-payés et de produits « low-cost » : abandon de toute souveraineté économique, refus catégorique du protectionnisme qu’il soit agricole ou industriel, abandon et délocalisations de nos usines, impuissance face aux multinationales et aux GAFAM... Le résultat est connu : un gâchis monumental de compétences et des territoires dévastés où l’extrême droite prospère. Face à un tel gâchis, nous devons renouer avec le volontarisme économique : quelles décisions politiques et économiques pour faire du « Produire en France » le cœur de nos politiques industrielle, agricole, économique et environnementale ? Quelles filières d’avenir pour le « Produire en France » ? Le « Produire en France » suppose-t-il le protectionnisme ? La politique commerciale de l’UE est-elle compatible avec l’idée de « Produire en France » ?

Intervenants : Benoît Biteau, député européen EELV, auteur de “Paysan résistant !”; Marie-Claire Cailletaud, responsable industrie à la CGT; Gabriel Colletis, économiste auteur de “L’urgence industrielle”; Thierry Cotelle, chef d’entreprise, conseiller régional membre de la CAN de la GRS; Caroline Fiat, députée LFI; Sébastien Laborde, membre du comité exécutif du PCF; Adel Qalai, cadre chez Sanof.

 

11h30 - Discours Clôture : Emmanuel Maurel

 

Cet article est le 3138 ème sur le blog MRC 53 -  le 176ème catégorie Gauche France

Emmanuel Maurel, député européen, animateur de la GRS, en clôture des Rencontres fondatrices de Valence le 3 février 2019

Emmanuel Maurel, député européen, animateur de la GRS, en clôture des Rencontres fondatrices de Valence le 3 février 2019

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