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Présentation

  • : Michel Sorin
  • : Le MRC 53 est la structure mayennaise du Mouvement Républicain et Citoyen, qui a pour but de rassembler la gauche républicaine à partir, notamment, des idées de Jean-Pierre Chevènement, l'un de ses fondateurs, qui n'est plus membre du MRC depuis 2015. Le MRC a pris le relais du Mouvement des Citoyens (MDC) après les élections de 2002. En 2022, le MRC est devenu membre de la Fédération de la Gauche Républicaine avec quatre autres organisations politiques.
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4 février 2008 1 04 /02 /février /2008 22:02

Rassembler la gauche et les républicains pour gagner

 

Depuis 2001, la gauche à St-Berthevin a perdu « le goût de la vie » (slogan que notre municipalité avait emprunté au titre du livre de Robert Buron « Par goût de la vie », qui était le recueil par Jean Offredo des propos du maire de Laval, quelques mois avant sa mort en 1973). 

Pour retrouver le goût de la vie, elle doit se rassembler. C’est un préalable pour gagner l’élection municipale du 9 mars.

Le texte qui suit est un appel à la réflexion et à la raison, en prenant appui sur le passé et les leçons qu’il faut en tirer.

 

Rassembler la gauche et les républicains pour gagner les élections municipales à St-Berthevin

 

Le goût de la vie avec une municipalité de gauche

 

Au moment où le retour de la gauche est possible à Laval, la situation de St-Berthevin fait peine à voir. Quand on en parle aux Berthevinois, personne ne croit, à cinq semaines du scrutin, aux chances de la gauche de l’emporter. Et, pourtant, le maire en place ne suscite pas l’enthousiasme des masses.

La raison de ce désamour de la gauche avec son électorat est à chercher du côté de la gauche elle-même, de son incapacité à se rassembler depuis sa terrible division de 2001.

 

Le passé doit être rappelé pour en tirer les leçons.

 

En 1990, lors d’élections intermédiaires, la rupture de Bernard Gastineau avec le maire Bernard Le Godais avait été sanctionnée par les électeurs. C’est la liste de la majorité présidentielle de l’époque (que je conduisais avec l’appui actif d’Alain Viot) qui l’avait emporté au second tour (54%).

 

En 1995, notre liste avait été réélue dès le premier tour (51,5%). A chaque fois, en plus des électeurs de gauche, nous avions bénéficié des suffrages de républicains (10 à 15% de l’électorat) qui votaient à droite lors des élections nationales.

 

Quand, Alain Viot et moi, avons fait route ensemble, nous avons gagné. Quand l’un s’est écarté, ou a écarté l’autre, nous avons perdu. Je lui ai rappelé cette vérité le soir de l’élection de Guillaume Garot le 17 juin dernier. Avec le silence pour réponse.

 

A partir de 2000, Alain Viot a cru bon de faire route séparée, alors que j’avais évoqué avec lui la possibilité qu’il me succède à la mairie. En 2001, ce fut un gâchis pour la gauche à St-Berthevin. Aujourd’hui, nous pouvons avoir l’impression que le PS n’existe plus. Après ce que nous avons fait dans les années 1970, 1980 et 1990, il n’y a pas de quoi être fier du bilan actuel.

 

En 2003, la division de la droite n’a pas bénéficié à la liste conduite par Alain Viot. Les séquelles dévastatrices de 2001 sont à l’origine de cet échec, d’extrême justesse, face à Yannick Borde.

 

Après vingt années au Conseil municipal, dont un peu plus de dix ans comme maire, je me suis alors placé en dehors de la vie municipale, à un poste d’observateur attentif, sans me désengager de la politique. J’ai eu davantage de temps disponible à partir de mars 2004, étant en préretraite.

 

Le Mouvement républicain et citoyen (MRC), que j’anime aux niveaux local et départemental (avec la responsabilité du secteur agricole au niveau national) n’a pas été sollicité à St-Berthevin pour participer au rassemblement de la gauche, face à la liste conduite par le maire sortant. Pourtant, la gauche républicaine, avec sa volonté de résister au libéralisme, est indispensable pour gagner.

J’en ai parlé à Guillaume Garot, mais je n’ai constaté aucun résultat.

 

Lors des élections cantonales de mars 2004 (canton de St-Berthevin), j’ai obtenu 10,5% des voix et me suis désisté, sans réserve, pour Alain Viot qui, d’ailleurs, m’avait remercié pour cela. Il avait, ensuite, au second tour, raté l’élection de très peu. Un regret : St-Berthevin est le seul canton de l’agglomération lavalloise, qui a échappé à la gauche en 2004. Les divisions avaient laissé des traces.

 

Lors de l’élection présidentielle du printemps 2007, j’avais soutenu Ségolène Royal, dès le premier tour. En juin dernier, j’ai participé aux élections législatives - première circonscription de la Mayenne - dans le cadre d’un accord national avec le PS. J’ai soutenu Guillaume Garot au second tour et participé à sa victoire (voir, à ce sujet, ma profession de foi* sur mon blog).

 

Créons les conditions d’un dépassement des querelles anciennes.

Présentons aux électrices et électeurs une liste attractive.

Afin de redonner le « goût de la vie » aux Berthevinois !

 

* Cette profession de foi, très lue sur la Toile, a été publiée le 24 mai 2007 sur ce blog, catégorie « 2007 Législatives ».

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