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Présentation

  • : Michel Sorin
  • : Le MRC 53 est la structure mayennaise du Mouvement Républicain et Citoyen, qui a pour but de rassembler la gauche républicaine à partir, notamment, des idées de Jean-Pierre Chevènement, l'un de ses fondateurs, qui n'est plus membre du MRC depuis 2015. Le MRC a pris le relais du Mouvement des Citoyens (MDC) après les élections de 2002. En 2022, le MRC est devenu membre de la Fédération de la Gauche Républicaine avec quatre autres organisations politiques.
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6 avril 2024 6 06 /04 /avril /2024 17:44

Présidence par intérim avec 3 vice-présidents jusqu'au congrès extraordinaire

 

Jean-Luc Laurent est décédé le 11 janvier 2024. Voir Décès de J-Luc Laurent, maire du Kremlin-Bicêtre et président du MRC. Il a été remplacé à la mairie du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne) par son premier adjoint, Jean-François Delage.

A la tête du MRC, les trois vice-présidents, Thierry Cotelle, Catherine Coutard et Ladislas Polski, l'ont remplacé provisoirement, jusqu'à la réunion du Conseil national, le 24 mars 2024.

 

Une nouvelle équipe à la tête du Mouvement Républicain et Citoyen

À la suite du décès de son président Jean-Luc Laurent, le Conseil National du MRC, réuni ce dimanche 24 mars 2024, a élu Thierry COTELLE comme président du Mouvement Républicain et Citoyen par intérim jusqu'à la tenue d'un congrès extraordinaire en octobre prochain.
De même, Jean-François DELAGE, nouveau maire du Kremlin-Bicêtre (94), intègre le Secrétariat National comme vice-président. Il rejoint Catherine COUTARD et Ladislas POLSKI également confirmés vice-présidents.

 

Présentation du nouvel exécutif

 

Thierry COTELLE, Président du MRC

Thierry COTELLE est Conseiller Régional de la Région Occitanie et préside, à ce titre, Nereus-Space un organisme européen à Bruxelles rassemblant plus de 25 régions de l’Union Européenne sur les thématiques spatiales et leurs applications des programmes Copernicus (en coopération avec l’ESA et la Commission Européenne). Il a été Maire-adjoint de Toulouse et Conseiller communautaire de Toulouse-Métropole (2008-2014) en charge du développement économique et de l’emploi après avoir siégé dans l’opposition au conseil municipal de Toulouse (2001-2008).

Marié, père de deux enfants, il est également Directeur Général d’une entreprise industrielle avec une expérience de plus de 30 ans dans l’aéronautique. Particulièrement engagé sur les politiques régionales d’équilibre territorial et les actions en faveur de la réindustrialisation de la France, il a milité au PS qu’il quitte en 1993 pour cause de désaccord sur Maastricht et l’engagement de la France dans la guerre du Golfe. Il participe alors à la création du Mouvement des Citoyens et ensuite au Mouvement Républicain et Citoyen.


 

Jean-François DELAGE, Vice-président

Engagé pleinement en politique en adhérant au MRC depuis 2019 et en participant à la campagne de Jean-Luc Laurent pour les élections municipales au Kremlin-Bicêtre, desquelles ils sortiront victorieux. Il a été son premier adjoint chargé de l’éducation, de la laïcité, de la démocratie locale et des services publics avant son décès en 2024.

Le 22 janvier 2024, Jean-François Delage est élu maire du Kremlin-Bicêtre par le conseil municipal. Homme du livre et de culture, et après avoir obtenu des diplômes universitaires en philosophie, il a été, jusqu’en février 2024, directeur des ventes et de la diffusion au sein d’un groupe éditorial. Il se consacre maintenant pleinement et entièrement à la mairie du Kremlin-Bicêtre et à ses administrés.


 

Catherine COUTARD, Vice-présidente

Catherine Coutard a participé à la création du Mouvement des Citoyens en 1993 puis du Mouvement Républicain et Citoyen en 2002. Elle a été adjointe au maire de Saint Denis (93) puis conseillère municipale de Montélimar et Montélimar Agglo ainsi que conseillère régionale Auvergne Rhône Alpes. Elle a 63 ans et est mère de deux filles. Elle est praticien hospitalier dans un service d’urgences.


 

Ladislas POLSKI, Vice-président

Maire de La Trinité et vice-président de la Métropole Nice Côte d’Azur. Il est médecin de famille et père de trois enfants. Il adhère au congrès fondateur du MRC en 2003 puis intègre la direction nationale. Depuis 2004 il est reconduit à chaque congrès au sein de l’exécutif. Il a par ailleurs été Conseiller régional de Provence Alpes-Côte d’Azur de 2010 à 2015.


 

Cet article est le 3334 ème sur le blog MRC 53 - le 269 ème dans la catégorie MRC national

Article paru le 06 avril 2024 sur http://mrc53.over-blog.com

Thierry Cotelle, le 1er avril 2023, lors du congrès du Mouvement Républicain et Citoyen

Thierry Cotelle, le 1er avril 2023, lors du congrès du Mouvement Républicain et Citoyen

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12 juin 2023 1 12 /06 /juin /2023 17:46

Cette liquidation de la branche fret de la SNCF répond aux pressions UE


Le Mouvement Républicain et Citoyen a pris position après la décision du gouvernement, sous la pression de la Commission européenne, de renoncer à défendre le service public du fret ferroviaire. Le MRC veut une véritable politique publique ferroviaire, tant de voyageurs que de marchandises, et apporte son total soutien aux syndicats de SNCF Fret face aux projets du gouvernement dictés par l'Union européenne.

 

Voir cet article mis le 2 juin 2023 sur le site du MRC :
 

Liquidation de Fret SNCF : le gouvernement capitule

Sous le coup d’une enquête de la Commission européenne, après annulation d’une partie de sa dette en 2019, la filiale privée de la SNCF va devoir céder 30 % de ses activités à ses concurrents.

 

La SNCF, l’un des principaux acteurs du transport ferroviaire en France, a donc annoncé récemment la liquidation de sa branche fret. Sans même attendre les conclusions de l’enquête, le gouvernement a renoncé à défendre le service public du fret en actant la liquidation. Cette décision a provoqué des réactions très vives et suscité des inquiétudes chez les syndicats quant à l’avenir du transport ferroviaire de marchandises dans le pays.

Quelles sont les raisons de cette liquidation, ses conséquences potentielles et les défis auxquels le secteur du fret ferroviaire est confronté ?

Cette liquidation aura des conséquences significatives sur le transport ferroviaire de marchandises en France : la suppression de nombreux emplois dans le secteur avec un impact sur les travailleurs et leurs familles (500 emplois supprimés), mais aussi la forte réduction de la part du rail dans le transport de marchandises, augmentant ainsi la dépendance à l’égard des autres modes de transport moins durables sur le plan environnemental et donc sur un report modal vers la route avec d‘avantage d’émission de gaz à effet de serre, à rebours du nouveau plan présenté dernièrement par la président de la République.

Une politique ferroviaire de marchandise est indispensable pour répondre aux enjeux climatiques et de réduction des gaz à effet de serre. Or, depuis une vingtaine d'années, démantelant toute volonté de développer une politique ambitieuse de transport ferroviaire de marchandises, la France ne dispose pas d'infrastructures et d'ingénierie capables de proposer une alternative au transport routier de marchandises. Au contraire, la part de fret ferroviaire n'a cessé de baisser pour ne représenter que 13 %. Les multiples volte-face de l'État sur la ligne des primeurs de Perpignan à Rungis en sont une triste illustration…

La liquidation du fret SNCF est un événement marquant pour le transport ferroviaire de marchandises en France et met en évidence les défis auxquels est confronté le secteur du fret ferroviaire en général. Cela souligne les difficultés et l’appel à une réflexion approfondie sur les mesures à prendre pour revitaliser l’activité. Pour rester compétitif, il est essentiel de développer des infrastructure modernes et efficaces, d’améliorer la connectivité avec les autres modes de transport, de réduire les coûts de fonctionnement et de renforcer la productivité.

Pour cela plusieurs solutions :

  • Promouvoir la coopération entre les acteurs du secteur, y compris les compagnies ferroviaires, les opérateurs logistiques et les autorités publiques ;

  • Développer des partenariats avec d’autres pays européens afin de faciliter les échanges transfrontaliers ;

  • Investir dans les infrastructures et les technologies innovantes pour contribuer à rendre le fret ferroviaire plus compétitif et durable.

 

Nous ne pouvons que, comme nous l'avions craint et dénoncé depuis plusieurs années, constater le désastre de cette logique qui déporte les responsabilités des acteurs publics élus entre les mains d'une Union européenne dogmatique, soumise à la seule logique du marché.

L'union européenne, fer de lance de la mondialisation des services par le démantèlement des services publics, démontre une fois de plus son incapacité à répondre aux véritable enjeux environnementaux et d'aménagement du territoire.

Aujourd'hui, l'État, incapable de porter cette ambition, se couche de nouveau devant les exigences de Bruxelles et s'apprête à accentuer le démantèlement de Fret SNCF.

Le Mouvement Républicain et Citoyen se bat pour une véritable politique publique ferroviaire, tant de voyageurs que de marchandises, et apporte son totale soutien aux syndicats unis de la SNCF Fret contre les projets du gouvernement dictés par Bruxelles.


 

Cet article est le 3303 ème sur le blog MRC 53 - le 268 ème dans la catégorie MRC national

Fret ferroviaire en France : le gouvernement renonce au service public
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17 avril 2023 1 17 /04 /avril /2023 21:25

Pour le Mouvement Républicain et Citoyen, le référendum est nécessaire

 

L'allocution télévisée du président de la République Emmanuel Macron, ce 17 avril, ne correspondait pas à ce qu'attendent les Français et n'était pas une réponse à la situation de crise sociale et démocratique, bien réelle, que vit le pays.

Le chef de l'Etat n'est pas en phase avec le peuple français et sa meilleure décision serait d'organiser un référendum, sans attendre que la procédure compliquée du Référendum d'Initiative Partagée (RIP) soit admise par le Conseil constitutionnel.

S'il ne le fait pas, et il ne le fera pas, son devoir serait de réorienter complètement sa politique.

Comme il n'en a rien dit ce soir, il ne lui reste que deux possibilités : la première serait de dissoudre l'Assemblée nationale afin de rechercher une vraie majorité pour sa politique. Sinon, ce serait de se retirer car il n'est pas l'homme de la situation actuellement pour la Nation.


 

Voir les articles publiés récemment à ce sujet sur le blog MRC 53 :

 

Retraites : lecture présidentialiste de la loi par le Conseil Constitutionnel

Retraites : la loi promulguée, le Conseil constitutionnel RIPera le 3 mai

Retraites : le professeur Dominique Rousseau critique la décision du CC


 

Voir aussi les articles sur le site national du Mouvement Républicain et citoyen :

Retraites : RDV le 1er mai

Le Mouvement Républicain et Citoyen prend acte de la décision du Conseil constitutionnel rendue vendredi 14 avril qui approuve la réforme des retraites.

 

Cette décision est regrettable. Elle avalise un projet qui n’a aucune légitimité démocratique car jamais soumis au vote du Parlement.  Le MRC dénonce la promulgation immédiate de la loi qui témoigne du cynisme de l'exécutif, qui aura utilisé tous les moyens pour contraindre le Parlement, jusqu'au 49-3.

Après avoir méprisé la démocratie sociale et la démocratie représentative, le président de la République, en choisissant le passage en force de sa réforme, aggrave la crise politique que connaît la France.

Cette décision est prise contre l’avis de plus de 70 % des Français, dans un contexte de rejet massif de la réforme injuste et inutile des retraites voulue par le Gouvernement.
 
Cette décision ne marque en aucun cas « la fin du processus démocratique » de cette réforme, contrairement à ce que clame le Gouvernement depuis vendredi. D’abord, les Français continuent de rejeter à une très large majorité cette réforme et le montreront lundi 1er mai en se mobilisant massivement partout dans le pays.
 
Ensuite, le Conseil constitutionnel doit encore se prononcer sur la demande de référendum déposée par des parlementaires.
 Le référendum est la seule voie possible pour que les Français se prononcent et que le Gouvernement soit contraint par leur choix. Face à un tel sujet, qui touche au quotidien de tous les travailleurs, le référendum est nécessaire.
 
Emmanuel Macron et son gouvernement s’entêtent depuis 2019 à réformer les retraites, alors que le système français issu du pacte social du Conseil national de la Résistance se porte bien. 
La vraie préoccupation des Français est ailleurs : l’inflation galopante qui étouffe les ménages et réduit le pouvoir d'achat, mais aussi les sécheresses et le manque d’eau qui commencent et promettent un été caniculaire devraient mobiliser le gouvernement pour apporter des réponses concrètes.
 
Une fois de plus, Emmanuel Macron témoigne de sa déconnexion avec les citoyens et de son absence totale de compréhension du pays. 
L’agenda libéral l’emporte à nouveau sur la cohésion sociale.
 
Le Mouvement Républicain et Citoyen appelle tous les Français à se mobiliser contre la réforme des retraites et à manifester nombreux, à l’appel de l’intersyndicale, le 1er mai prochain.


 

Promulgation de la réforme des retraites : réaction de Jean-Luc Laurent, Président du MRC


 

Lire aussi le communiqué de la Gauche Républicaine et Socialiste (GRS), membre, comme le MRC, de la Fédération de la Gauche Républicaine : Retraites : le combat continue !

 

Cet article est le 3271 ème sur le blog MRC 53 - le 267 ème dans la catégorie MRC national

Jean-Luc Laurent, président du MRC, le 1er avril 2023 lors du congrès du Mouvement Républicain et Citoyen. A ses côtés, Thierry Cotelle, président de séance.

Jean-Luc Laurent, président du MRC, le 1er avril 2023 lors du congrès du Mouvement Républicain et Citoyen. A ses côtés, Thierry Cotelle, président de séance.

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12 avril 2023 3 12 /04 /avril /2023 21:07

Le maintien de l'ordre doit se faire en respectant les droits républicains


 

Le Mouvement Républicain et Citoyen a adopté, le 1er avril 2023, la motion d'orientation, consultable ici : Congrès2023-Pour-la-France-relever-la-République.pdf.

Après la mise en cause de l'action de la Ligue des Droits de l'Homme (LDH) par le ministre de l'Intérieur, l'un des dirigeants nationaux du MRC, Serge Maupouet, Premier secrétaire de l'union interdépartementale Limousin-Poitou-Charentes, a publié hier, 11 avril, ce communiqué de presse sous le titre :

Le MRC Limousin–Poitou-Charentes appelle à la vigilance démocratique

 

Le MRC Limousin–Poitou-Charentes appelle à la vigilance démocratique. 

 

              Au vu du contexte actuel, le MRC Limousin–Poitou-Charentes relève le travail remarquable réalisé – hier et aujourd'hui – par la Ligue des Droits de l'Homme (LDH), s'inquiète d'une passion du maintien de l'ordre désormais établie jusqu'au plus haut niveau de l'Exécutif, et considère comme nécessaire d'appeler à la vigilance démocratique.
 
           
D'une part, nous savons bien qu'il est dans les gènes de la LDH, fondée en 1898, de conduire des travaux de collecte d'informations, de classement, de synthèse : c'est déjà par un tel travail qu'elle avait participé à la défense et à la réhabilitation d'Alfred DREYFUS.
            Dans l'ex-Poitou-Charentes, la LDH participe par exemple, avec la Libre Pensée, à la poursuite d'un travail de mémoire et historique sur l'incarcération des Communards (à la suite de la "Semaine sanglante") dans les fortifications de défense de l'arsenal de Rochefort, du Château d'Oléron à ce qui est devenu la Centrale de l'Île de Ré.
            Suite à la mise en place d'un "Observatoire des Libertés Publiques et des pratiques policières" par l'équipe régionale de la LDH Picto-Charentaise, le travail documenté (écrits, témoignages, photographies, vidéos...) réalisé à Sainte-Soline, lors de la manifestation contre une mégabassine, semble avoir permis l'intervention télévisée d’un Secrétaire Général adjoint de la LDH présent sur place, le dimanche 26 mars 2023. De plus, le Président de la LDH a pu constater, le mardi 28 mars dans 
L'Humanité, que "La répression aggrave la situation".
 
           
D'autre part, des modalités contemporaines de mise en œuvre des forces de l'ordre républicaines, en France, posent question, notamment au niveau du Conseil de l'Europe et de l'ONU, sans occulter une enquête menée par la Défenseure des Droits.


            Il faut aller des constats à l'analyse.

Les constats :
- en avril 2019, le Conseil constitutionnel a dû rappeler au gouvernement que manifester est légitime, à propos de la loi visant à renforcer et garantir le maintien de l’ordre public lors des manifestations ;
- des modalités actuelles du maintien de l'ordre apparaissent notoirement éloignées d'une conception qui avait pu être celle du préfet de Police Maurice GRIMAUD, lequel n'hésitait pas à exposer publiquement une doctrine visant à assurer le maintien de l'ordre "avec le plus de compréhension et de libéralisme possible" ; de nos jours, une évolution vers la recherche, de plus en plus souvent, du contact avec les manifestants, est particulièrement visible depuis la loi Travail.


            L'analyse : cette répression accentuée des mouvements sociaux est à mettre en relation avec une idéologie, celle du néo-libéralisme autoritaire, qui conduit à mettre en œuvre, avec méthode, l'affaiblissement des contre-pouvoirs, qu’ils soient parlementaires, syndicaux, associatifs, sociaux... Les menaces sur les subventions de la LDH, qui viennent d'être faites par un membre éminent de l'Exécutif, le Ministre de l'Intérieur, sont une manière inacceptable de faire pression sur une institution, et ceci participe encore de l'application de cette idéologie.
 
           
L'engagement citoyen, social, historique, politique de la Ligue des Droits de l'Homme dérange visiblement le pouvoir en place : nous, MRC, assurons la LDH de notre soutien. Nous  rappelons que le maintien de l'ordre doit rester tenu au service des droits républicains et de la démocratie. Enfin, l'approfondissement constaté de la mise en œuvre d'un néo-libéralisme autoritaire nécessite à l'évidence une vigilance démocratique et une prise de conscience générale : l'enjeu est la préservation de notre système et de nos libertés démocratiques.


 

Cet article est le 3266 ème sur le blog MRC 53 - le 266 ème dans la catégorie MRC national

Serge Maupouet, le 1er avril 2023, lors du congrès national du Mouvement Républicain et Citoyen, s'exprimant au nom des militants Limousin-Poitou-Charentes

Serge Maupouet, le 1er avril 2023, lors du congrès national du Mouvement Républicain et Citoyen, s'exprimant au nom des militants Limousin-Poitou-Charentes

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9 avril 2023 7 09 /04 /avril /2023 22:55

Le MRC est membre de la Fédération de la Gauche Républicaine (FGR)


 

Le Mouvement Républicain et Citoyen a réuni son congrès national au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne) le 1er avril 2023.

 

Voir Congrès national du 1er avril 2023.

 

Son président est Jean-Luc Laurent, maire du Kremlin-Bicêtre, député du Val-de-Marne 2012-2017.

 

Trois vice-présidents : Thierry COTELLE (Haute-Garonne, Conseiller régional Occitanie), Catherine Coutard (Montélimar, Drôme), Ladislas Polski (maire de La Trinité, Alpes-Maritimes).

 

Un trésorier : Jean-François Flécher (Haute-Garonne).

 

Dix-sept secrétaires nationaux : Christophe Bénavidès (75), Arthur Blanchon (75), Corinne Bocabeille (94), Monique Bonnet (63), Bruno Chevalier (44), Sébastien Dufort (31), Denis Durand (18), Raphaël Ferretti (94), Serge Maupouet (17), Jean-Marc Miguet (63), Christophe Mouton (92), Bruno Moschetto (19), Estéban Piard (94), Paul Rumler (31), Michel Sorin (53), Frédéric Vergez (38), Michel Vignal (02).

 

La motion d’orientation, adoptée lors de ce congrès, est disponible ici : Congrès2023-Pour-la-France-relever-la-République.pdf.

 

Cet article est le 3264 ème sur le blog MRC 53 - le 265 ème dans la catégorie MRC national

Le 1er avril 2023, dans la ville dont il est maire, Le Kremlin-Bicêtre (94), Jean-Luc Laurent est réélu président national du Mouvement Républicain et Citoyen (MRC)

Le 1er avril 2023, dans la ville dont il est maire, Le Kremlin-Bicêtre (94), Jean-Luc Laurent est réélu président national du Mouvement Républicain et Citoyen (MRC)

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2 avril 2023 7 02 /04 /avril /2023 22:14

Le MRC Limousin-Poitou-Charentes apporte ses réflexions au débat

 

Le Mouvement Républicain et Citoyen (MRC) a tenu son congrès samedi 1er avril 2023 dans la ville - Le Kremlin-Bicêtre - dont son président est le maire, Jean-Luc Laurent.

Les travaux des militants en Limousin-Poitou-Charentes - voir Congrès MRC 2023 : contribution du MRC Limousin-Poitou-Charentes- ont été relayés au congrès par Serge Maupouet.

 

Voici les grandes lignes de son intervention, hier, concernant la contre-réforme des retraites.

 

Chers camarades,

La contribution du MRC Limousin–Poitou-Charentes sur la contre-réforme des retraites a une origine, une cause, et une finalité.

L'origine réside dans le fait que les formations politiques de gauche en Charente-Maritime ont souhaité nous associer et nous proposer d'intervenir à l'occasion d'une réunion publique contre la contre-réforme des retraites, à La Rochelle, le 3 février 2023.

La cause, c'est la nécessité pour le MRC Limousin–Poitou-Charentes, de coller à l'actualité, d'être acteur dans une actualité sociale majeure, et pour cela de porter une analyse argumentée, appuyée sur des faits inscrits dans une évolution, prenant en compte le contexte politique général, et de tracer des perspectives.

La finalité, c'est de contribuer positivement à l'action politique, de donner des clés d'analyse à nos concitoyens, et de contribuer maintenant aux débats internes du mouvement; avec le souhait que le MRC redevienne pleinement acteur, force d'analyse et de proposition.

Sur les retraites, la gauche est la seule opposition au gouvernement qui s’est véritablement manifestée dans le débat parlementaire. Le faire de manière coordonnée et avec des contre-propositions structurées aurait été un plus.

Le texte MRC Limousin–Poitou-Charentes est un élément que nous apportons au débat national, souhaitant apporter des propositions structurées en vue d’une analyse actuelle et de prises de position pour une autre réforme qui serait, celle-ci, une réforme de progrès.

Je vous remercie.

 

Cet article est le 3258 ème sur le blog MRC 53 - le 264 ème dans la catégorie MRC national

Serge Maupouet, le 1er avril 2023, lors du congrès MRC dans une salle de la ville du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne)

Serge Maupouet, le 1er avril 2023, lors du congrès MRC dans une salle de la ville du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne)

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2 mars 2023 4 02 /03 /mars /2023 21:30

Seconde partie de cette contribution sur la contre-réforme des retraites

 

Le Conseil national du MRC a décidé de réunir un congrès, convoqué pour le samedi 1er avril 2023. Une motion d'orientation est proposée au débat militant. Voir Congrès.
Dans ce cadre, l’Union interdépartementale MRC Limousin-Poitou-Charentes a constitué un groupe de travail et rédigé une contribution aux débats sur la contre-réforme des retraites.

Serge Maupouet a coordonné la rédaction de cette contribution, qui est ici publiée en deux parties. La 1ère est ici : Congrès MRC 2023 : contribution du MRC Limousin-Poitou-Charentes.

La seconde est à voir, ci-après.

Contribution du MRC Limousin–Poitou-Charentes sur la contre-réforme des retraites

 

Alors que le système actuel n’est pas en péril financier (déficit de 2,9 milliards d’euros en 2018, selon le Conseil d’Orientation des Retraites et, pour la décennie 2030 autour de 10 milliards de déficit par an sur un volume de prestations de 350 milliards), le problème réside essentiellement dans la réduction des volumes des ressources affectées aux retraites : le déficit n’est pas la conséquence des dépenses liées aux retraites, mais celle de la restriction de ressources affectées aux retraites (non compensation des allégements ou exonérations de cotisations sociales décidés par l’État pour la Sécurité sociale). D’autant que les réserves du système actuel de retraites sont conséquentes (130 à 150 milliards).


Un autre volant du problème réside dans la situation des finances publiques, suite à la stratégie de réduction d’impôts du premier quinquennat Macron, en faveur du capital et des plus riches. Cela, et la crise du Covid, ont conduit à une hausse de 16 points de la dette publique. La réactivation du respect des critères de convergence du traité de Maastricht et du Pacte de stabilité et de croissance de 1997 (3% de déficits budgétaires et une dette inférieure à 60% du PIB), avec une surveillance multilatérale et des procédures pour déficit excessif (amende possible entre 0,2 et 0,5% du PIB) induira inéluctablement une politique d’austérité qui pèsera sur les classes populaires et moyennes. On peut rappeler ici la recommandation CSR 2019.1.4 de la Commission européenne adressée à la France en 2019 dans le cadre du « semestre européen » ; d’où les explications du Président Macron relatives au fait que la réforme dégagerait des marges de manœuvre budgétaires pour financer d’autres politiques publiques – dépendance, école, santé, transition écologique, etc. Déshabiller Pierre pour habiller Paul.


La protection sociale n’est pas de la compétence de l’Union Européenne, mais, par le biais d’une définition « libérale » de la notion de dépenses publiques, celle-ci entre dans le calcul du déficit budgétaire, et donc dans le collimateur de la Commission européenne. Ajoutez-y « la concurrence libre et non faussée », et vous avez le ressort essentiel de la dégradation de notre modèle social. Et d’aucuns sont partie prenante de cette dégradation.

Par conséquent, la question du financement des retraites revient non pas à poser les questions paramétriques de la réforme actuelle, dont le point central porte sur le recul de l’âge légal de 62 ans (depuis 2010) à 64 ans, mais bien les questions relatives aux recettes.

 

D’une part, il faut s’opposer à la réforme actuelle car :

- avec un passage à 64 ans, les salariés les plus modestes risquent de ne plus accéder à la retraite, alors que l’espérance de vie en bonne santé, selon l’INSEE, n’était en 2020 que de 64,4 ans pour les hommes et 65,9 ans pour les femmes et que les ouvriers vivent moins longtemps en bonne santé que les cadres ;

- avec un passage à 43 annuités pour avoir le taux plein, la décote, pour tous ceux ne pouvant valider 172 trimestres, entraînera une baisse générale des pensions ;

- la pension minimum annoncée à environ 1 200 € brut (en additionnant pension de base et retraite complémentaire, et avant prélèvements sociaux) sera essentiellement illusoire, car elle ne sera pas atteinte sans avoir cotisé à temps plein 43 annuités au SMIC, ce qui exclura les temps partiels et, par voie de conséquence, beaucoup de femmes ;

- seuls certains critères de pénibilité seraient pris en compte (charges lourdes, vibrations mécaniques...), la réforme va précariser les travailleurs ayant commencé à travailler jeune et dans des métiers où les critères de pénibilité sont nombreux ;

- le gouvernement s'obstine à présenter le montant des retraites comme un prélèvement fait sur la richesse nationale ; il refuse de mentionner qu’en contrepartie les retraités paient des impôts et des taxes. Ils assument aussi, bénévolement, une bonne part de la vie démocratique en s’impliquant dans les collectivités locales. Ils participent également à la vie associative tant dans le sport, la culture, que l’aide à la personne, à tel point que les dons aux associations et les frais de bénévolat sont officiellement reconnus par les impôts. Combien cela coûterait-il de payer à leur place des professionnels pour répondre à ces besoins ? C'est pourtant aussi ce qui nous attend si l’on retarde l'âge de la retraite.


Mais il faut aller plus loin, prendre le contre-pied d’un gouvernement qui organise la régression sociale des salariés et lutter pour que l’État-providence soit réorienté vers les citoyens : exiger la remise en cause des exonérations de cotisations (poursuivies depuis 1993, accrues en 2015 avec le Pacte de responsabilité et de solidarité), la suppression de cadeaux fiscaux, l’élargissement de l’assiette aux revenus financiers pour compléter la cotisation par la contribution, des hausses de salaires plutôt que le recours à des primes, prévoir des mesures en faveur des femmes pour revenir sur les réformes régressives qui, depuis 1993, les ont particulièrement pénalisées (rétablissement du bénéfice pour les mères des huit trimestres supplémentaires par enfant, de la majoration de 10% du montant de la pension par enfant à partir du troisième).

Nous devons refuser collectivement la réforme par la régression et imposer une autre réforme, pour le progrès social, dans une logique de solidarité nationale et d’humanisme républicain.

Cet article est le 3236 ème sur le blog MRC 53 - le 263 ème dans la catégorie MRC national

Au départ de la manifestation de l'intersyndicale contre la contre-réforme des retraites, le 11 février 2023 à Laval (Mayenne)

Au départ de la manifestation de l'intersyndicale contre la contre-réforme des retraites, le 11 février 2023 à Laval (Mayenne)

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2 mars 2023 4 02 /03 /mars /2023 19:08

Première partie de cette contribution sur la contre-réforme des retraites

 

Le Conseil national du MRC a décidé de réunir un congrès, convoqué pour le samedi 1er avril 2023. Une motion d'orientation est proposée au débat militant. Voir Congrès.
Dans ce cadre, l’Union interdépartementale MRC Limousin-Poitou-Charentes a constitué un groupe de travail et rédigé une contribution aux débats sur la contre-réforme des retraites.

Contribution du MRC Limousin–Poitou-Charentes sur la contre-réforme des retraites

 

Serge Maupouet, qui a coordonné la rédaction de cette contribution, en a autorisé la publication, qui se fera en deux parties. Voici la première partie.

 

Nous croyons utile de rappeler certains principes fondamentaux ou fondateurs de la conception du système de retraites en France, pour étayer les raisons de la lutte du Mouvement Républicain et Citoyen contre l’actuelle prétendue réforme des retraites, prétendue car une réforme est théoriquement un changement pour permettre un progrès. Or, ici, avec ce que le gouvernement propose, il n’y a pas de progrès, il y a des régressions.

 

La retraite par répartition a été obtenue par le monde du travail, à la Libération, dans le prolongement du programme du Conseil national de la Résistance (CNR) : en mars 1944, ce programme tendait à la réalisation d’un « plan complet de Sécurité sociale visant à assurer à tous les citoyens des moyens d’existence dans tous les cas où ils sont incapables de se les procurer par le travail ». En matière de retraite, ceci exigeait de bâtir une assurance vieillesse et de construire un système garantissant la pérennité de pensions de retraite décentes.

 

Plusieurs principes fondamentaux ou fondateurs sont alors retenus pour cette reconstruction : l’obligation, le modèle assurantiel et la répartition.

Tout d’abord, l’obligation : tous les salariés sont obligatoirement assujettis à l’assurance vieillesse. Il y a ici un contrat social, une exigence de solidarité et une brique nécessaire à l’établissement d’une confiance à long terme dans le système mis en place.

Ensuite, est fait le choix du financement par les bénéficiaires, c’est-à-dire la mise en place d'un modèle assurantiel. Pourquoi ce choix ?

- Parce que la cotisation ouvrière est alors perçue comme un élément essentiel pour asseoir la dignité du travailleur, et placer le système en rupture avec toute idée d’assistanat ou de bienfaisance.

- Ceci est d’ailleurs en pleine cohérence avec le projet d’ensemble de la Sécurité sociale qui ne se limite pas à rechercher l’amélioration des conditions de vie : il s’agit de permettre la fondation d’un « ordre social nouveau » – sur la base d’un idéal républicain de Fraternité et de Justice – au sein duquel les travailleurs seraient détachés de tout « sentiment d'infériorité » par rapport aux classes possédantes. Dans ce projet émancipateur, il est alors crucial que ce soit la cotisation de l’ouvrier, produit de son travail, qui lui ouvre droit à la prestation induite.

- Ce choix vient aussi justifier la gestion de la Sécurité sociale par les représentants des syndicats. Le financement se fait par cotisations professionnelles, de manière bipartite, par les assurés et les employeurs, sans participation de l’État. Aujourd’hui, on peut estimer que 80 % du financement du système social repose toujours sur le travail.

Enfin, est tranchée la question de la capitalisation ou de la répartition, au bénéfice de la répartition :

- Avec un système fondé sur la répartition, il est possible de servir des retraites sans attendre le délai requis par une capitalisation qui devrait s’étendre sur des décennies avant d’ouvrir des droits.

- Même si, à l’époque de la création du système, ce n’est pas encore un argument de ceux qui la mettent en place, la « solidarité générationnelle » s’instaure de fait, et la prise de conscience de son importance est majeure depuis les années 1990 : le système de répartition est un fondement de notre système social.

 

Ces quelques rappels sont utiles pour porter la réflexion au-delà de considérations purement paramétriques, et prendre en compte le fait que la question du financement des retraites c’est plus largement la question du financement de l’État-providence du XXIe siècle, alors que la situation sociale se dégrade. Ainsi, l’espérance de vie ne progresse plus, deux tiers des plus de 60 ans sont au RSA, au chômage ou en-dehors de l’emploi, et trop de seniors liquident leurs pensions alors qu’ils sont déjà en inactivité y compris pour raisons de santé... Même si certains voudraient travailler plus, ils ne le peuvent pas.


Ces rappels des principes fondateurs viennent aussi permettre de relever que le monde du travail subit une offensive néo-libérale sans précédent, offensive qui recherche :  

- la baisse des prélèvements obligatoires et des cotisations sociales des employeurs ;

- la baisse des dépenses publiques ;

- une réduction du champ de la protection sociale ;

- l’accroissement de la rémunération du capital au détriment de la rémunération du travail ;

- l’extension des domaines ouverts au marché, des privatisations (y compris en bradant notre patrimoine national), la réduction voire le démantèlement des services publics ;

- la financiarisation de l’économie.

Cet article est le 3235 ème sur le blog MRC 53 - le 262 ème dans la catégorie MRC national 

Le samedi 11 février 2023 a vu de grandes manifestations contre le projet gouvernemental de contre-réforme des retraites. Ici, à Laval (Mayenne).

Le samedi 11 février 2023 a vu de grandes manifestations contre le projet gouvernemental de contre-réforme des retraites. Ici, à Laval (Mayenne).

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26 février 2023 7 26 /02 /février /2023 21:45

Construire un projet d'avenir pour la France, pour relever la République

 

Depuis bientôt un an, le Mouvement Républicain et Citoyen (MRC) est engagé au sein de la Fédération de la Gauche républicaine, pour bâtir un projet d’avenir pour les Français.

Son Conseil national a décidé de réunir un congrès samedi 1er avril 2023. Voir Congrès national du 1er avril 2023


 

Une motion d'orientation est proposée au débat avec les adhérents avant le vote du congrès national. En voici la 4ème et dernière partie, la conclusion.


 

MOTION D’ORIENTATION PRÉSENTÉE PAR LE CONSEIL NATIONAL

POUR LA FRANCE, RELEVER LA RÉPUBLIQUE !

Construire un projet d’avenir

(...)

La gauche fait face à cinq défis majeurs :

Le défi du travail

Le défi de l'écologie populaire

Le défi de la croissance

Le défi de la souveraineté

Le défi de la République


 

Répondre à ces défis, c’est proposer un horizon autant qu’un chemin aux Français.

 

Après son dernier congrès, le Mouvement Républicain et Citoyen a participé à la fondation de la GRS dans la perspective de la présidentielle de 2022.

 

Depuis, le MRC s’est engagé dans le rassemblement de la gauche républicaine au sein de la Fédération de la Gauche républicaine, qui rassemble le MRC, la GRS, LRDG, la NGS et L’Engagement.

 

La tâche qui est la nôtre désormais, forts de ce rassemblement plus large, est de nous investir à partir du MRC dans la construction de la Fédération de la Gauche républicaine.

 

C’est pourquoi, le MRC décide de ne plus participer à la GRS et, dans la période de construction de la Fédération de la Gauche républicaine que nous voulons conforter, décide d’accepter la pluralité d’appartenances aux différentes composantes de la Fédération.

 

Nos compatriotes attendent de la gauche qu’elle puisse se rassembler dans un grand parti républicain, humaniste par essence, capable de faire vivre le débat d’idées et attentif aux évolutions de la société. Ce grand parti rassemblant tous les républicains de gauche ne naîtra que dans la discussion et le respect des uns et des autres. C’est pourquoi des États généraux de la gauche sont indispensables dans les mois à venir.

 

En répondant politiquement à ces cinq défis et en élaborant un projet commun qui corresponde aux aspirations populaires, nous pourrons préparer l’alternative à la confusion du macronisme et à la violence de l’extrême-droite. Nous pourrons construire un projet d’avenir dans notre pays, qui suscite une adhésion populaire, l’adhésion de nos concitoyens. Nous pourrons alors gagner, pour les Français et pour relever la France.

...................

Précisions concernant le MRC

Ce congrès, le 1er avril 2023, marquera une date dans la vie du Mouvement Républicain et Citoyen, dont la création remonte à janvier 2003, dans le prolongement du Mouvement des Citoyens (MDC, 1993-2002), qui avait été créé après la rupture avec le PS.

Deux autres dates ont compté dans la vie du MRC : 2015, le congrès du départ de Jean-Pierre Chevènement, en désaccord avec l'ancrage à gauche du Mouvement - et le congrès de décembre 2018, avec la décision de s'associer, dans le cadre d'un nouveau parti, avec les socialistes en rupture avec le PS.

Le MRC a continué d'exister, en mode mineur, depuis la création de la Gauche Républicaine et Socialiste (GRS) en février 2019, ses adhérents étant aussi membres de la GRS.

Ce congrès 2023 marque un nouveau départ, dans le cadre de la Fédération de la Gauche Républicaine, qui rassemble GRS, MRC, L'Engagement (amis d'Arnaud Montebourg), NGS (Nouvelle Gauche Socialiste) et LRDG (Les Radicaux de Gauche, qui n'avaient pas suivi, en 2017, le rapprochement du PRG avec les radicaux valoisiens).

Cet article est le 3231 ème sur le blog MRC 53 - le 261 ème dans la catégorie MRC national 

Jean-Luc Laurent, président du MRC, le 7 septembre 2018 à Marseille, lors de l'université d'été de la Gauche républicaine

Jean-Luc Laurent, président du MRC, le 7 septembre 2018 à Marseille, lors de l'université d'été de la Gauche républicaine

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25 février 2023 6 25 /02 /février /2023 15:42

Construire un projet d'avenir pour la France, pour relever la République

 

Depuis bientôt un an, le Mouvement Républicain et Citoyen (MRC) est engagé au sein de la Fédération de la Gauche républicaine, pour bâtir un projet d’avenir pour les Français.

Son Conseil national a décidé de réunir un congrès samedi 1er avril 2023. Voir Congrès national du 1er avril 2023


 

Une motion d'orientation est proposée au débat avec les adhérents avant le vote du congrès national. En voici la 3ème partie (défis de la souveraineté et de la République).


 

MOTION D’ORIENTATION PRÉSENTÉE PAR LE CONSEIL NATIONAL

POUR LA FRANCE, RELEVER LA RÉPUBLIQUE !

Construire un projet d’avenir

(...)

La gauche fait face à cinq défis majeurs.

(...)

 

Le défi de la souveraineté

 

À l’international, la guerre en Ukraine a fait voler en éclats les postures des uns et des autres depuis plusieurs années. La France doit redevenir une puissance indépendante, dont la voix doit compter sur la scène internationale. L’Union européenne, institution technocratique, n’est plus viable en l’état. La crise sanitaire a montré l’absurdité de l’Europe maastrichienne sous hégémonie allemande, qui a dû se mettre entre parenthèses pour répondre à l'urgence. Alors qu’elle cherche à s’imposer à nouveau, avec la complicité et la faiblesse des dirigeants français, il est nécessaire de bâtir l’Europe européenne, cette maison commune, et de ramener les prérogatives de la Commission européenne à la simple exécution des décisions du Conseil, de limiter l’auto-production de législation par des organes supranationaux non contrôlés démocratiquement et de développer une Europe des projets, possiblement à géométrie variable.

La souveraineté de la France doit être respectée, tout comme sa capacité de défense nucléaire et son siège au Conseil de sécurité de l’ONU. Les impérialismes modernes ne pourront être combattus que par la coopération entre les États-nation, dans le dialogue et le partenariat. Les États-Unis veulent imposer un monde unipolaire qui est contraire à l’aspiration multipolaire de la nécessaire coopération internationale. Le rôle de l’OTAN doit aussi être maîtrisé afin de ne pas nous entraîner dans une escalade guerrière mortifère. L’affrontement et la guerre économique entre les États-Unis et la Chine ne sont pas un horizon acceptable, ils nécessitent que l’Europe européenne s’affirme d’autant plus.

 

Le défi de la République

 

Notre République est laïque, sociale et populaire. Elle est le meilleur garant de la concorde nationale. L’islamisme politique et les attaques contre la nation républicaine de ceux qui aspirent à la guerre civile sont les deux faces d’un même mal : celui où la discorde l’emporte sur la fraternité. Au relativisme ambiant, nous opposons la laïcité, comme condition de la vie en collectivité, car la liberté absolue de conscience et le libre-arbitre sont la preuve de notre liberté et de notre promesse républicaine française.

Parce qu’elle instruit et forme les citoyens de demain, l’École de la République doit bénéficier du soutien de l’État : diplômes anonymes et nationaux, revalorisation des professeurs, classes en effectifs réduits, programmes ambitieux. Les services publics sont le patrimoine de ceux qui n'en ont pas : l’hôpital public, la Poste, les centres d’impôts ou encore les services de santé de proximité doivent mailler le territoire pour garantir un accès à tous.

Parce que nous pensons que la République et ses principes sont un creuset précieux pour l’intégration de tous, nous n’avons pas peur de parler d’autorité de l’État, d’ordre public et de sécurité, de maîtrise des flux migratoires avec humanisme et fermeté, d’instruction civique et de service national citoyen et de défense. Notre capacité à intégrer et donc à assurer aux immigrés des conditions décentes doit conduire à des politiques migratoires plus restrictives et basées sur le co-développement plutôt qu’un accueil sans critères pour promouvoir la citoyenneté dans la communauté nationale et l’intégration à la République.

Alors que les libéraux ont rivalisé pour créer des institutions coupées du peuple où les groupes de pression excellent (commission européenne, loi Notre et loi Métropole, etc.), il est en outre nécessaire de consolider les institutions républicaines dans lesquelles se reconnaît le peuple : la commune cellule de base de la République, l’État-nation et le département, créations de la Révolution française. Les 500 000 élus municipaux bénévoles sont une chance pour la République et un atout pour relever le défi de la citoyenneté.

Cet article est le 3230 ème sur le blog MRC 53 - le 260 ème dans la catégorie MRC national 

Les responsables MRC Pays de la Loire, le 19 janvier 2018, avec le président national, Jean-Luc Laurent (bar-brasserie "La Passerelle de Marcel" à Nantes)

Les responsables MRC Pays de la Loire, le 19 janvier 2018, avec le président national, Jean-Luc Laurent (bar-brasserie "La Passerelle de Marcel" à Nantes)

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