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  • : Michel Sorin
  • : Le MRC 53 est la structure mayennaise du Mouvement Républicain et Citoyen, qui a pour but de rassembler la gauche républicaine à partir, notamment, des idées de Jean-Pierre Chevènement, l'un de ses fondateurs, qui n'est plus membre du MRC depuis 2015. Le MRC a pris le relais du Mouvement des Citoyens (MDC) après les élections de 2002. En 2022, le MRC est devenu membre de la Fédération de la Gauche Républicaine avec quatre autres organisations politiques.
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Articles RÉCents

17 mars 2023 5 17 /03 /mars /2023 18:07

L'avenir du peuple français dans les rues et au Parlement ce printemps

 

Le journal numérique d'investigations, analyses, opinions, podcasts, en Mayenne - Leglob-journal - a publié le 14 mars 2023 cet article qui est une introduction à mes 50 ans d'engagement politique (j'aurai l'occasion de compléter ces prochains mois).

 

Michel Sorin, ingénieur agronome à la retraite, devrait connaître cette année un demi-siècle d’engagement politique. De la gestion de la Cité, comme maire de Saint-Berthevin de 1990 à 2001 à la candidature aux législatives en 1993 où il échouera face à François d’Aubert, en passant par le conseil régional des Pays de la Loire où il siégera et la fonction de secrétaire départemental du Parti socialiste en Mayenne qu’il quittera en 2001, Michel Sorin a toujours souhaité faire avancer les idées de gauche. Infatigable, à la retraite, il milite toujours et encore pour sa « refondation »…

Par MIchel Sorin*


 

En mai 2023, cela fera 50 ans qu’a commencé mon engagement politique. Mon éveil à la politique s’était produit pendant le mouvement social et populaire de mai-juin 1968 – j’étais étudiant en agronomie et avais participé au mouvement au sein de l’école d’agronomie ENSAR , aujourd’hui Agro Campus Rennes

 

Mes lectures m’ont conduit ensuite à m’intéresser au CERES (Centre d’études, de recherches et d’éducation socialistes), courant de pensée au sein du PS, animé notamment par Jean-Pierre Chevènement.

 

Le PS avait fait sa mue en 1971 lors du congrès d’Epinay-sur-Seine, avec la participation des amis de Robert Buron, membres du courant CERES.

Robert Buron – ancien ministre sous la IVème République, puis sous la Vème avec le général de Gaulle – avait été député de la Mayenne sous la IVème République, puis s’était éloigné du gaullisme. Il avait créé le mouvement Objectif 72, puis Objectif socialiste. Il fit son retour en Mayenne en étant élu maire de Laval en 1971 et premier secrétaire 53 du nouveau PS.

Ce sont les amis de Robert Buron qui m’avaient contacté début 1973 pour me proposer d’adhérer au PS. Des amis de Saint-Berthevin m’ont alors sollicité pour prendre la responsabilité de la section locale du PS et résider dans cette commune.

Mon engagement militant au CERES et au PS correspondait à la volonté de m’inscrire dans une démarche politique progressiste afin de parvenir au pouvoir et mettre en oeuvre des réformes visant à encadrer l’économie capitaliste par la démocratie.

 

En décembre 2001, j’ai quitté le PS – alors que j’en étais le premier secrétaire départemental – par désaccord avec la politique d’accompagnement du néolibéralisme menée par Lionel Jospin.

Aujourd’hui, je continue de me rattacher aux idées que j’avais il y a 50 ans. Je milite dans les partis (MRC, GRS) de la Fédération de la Gauche Républicaine afin de peser le moment venu sur la refondation de la gauche, un peu comme cela s’est produit en 1971 lors de la refondation socialiste.


« Menace de rupture démocratique »

A Saint-Berthevin, je constate et déplore la disparition de la gauche et, même, la fin de la démocratie municipale, aucune liste n’ayant été présente en 2020 aux élections municipales face à la liste du maire, centre droit.

 

J’ai alerté sur la menace de rupture démocratique par disparition de démocrates agissant en tant que citoyens, du niveau local aux niveaux national, européen et mondial.

 

J’ai décidé de faire part de mon désarroi devant l’indolence démocratique de mes concitoyennes et concitoyens alors qu’il y a tant à faire pour reprendre la maîtrise de notre destin collectif après plusieurs décennies (une période glaciaire) d’abandon de la responsabilité politique par nos dirigeants au bénéfice d’une caste de privilégiés qui se dissimulent derrière l’idéologie néolibérale et profitent de la suprématie de la finance dans l’économie capitaliste.

 

Cette semaine et celles qui suivront, dans les rues et au parlement, seront déterminantes pour l’avenir du peuple français.

Il faut montrer le chemin de la République et de la démocratie à celui qui nous représente au sommet de l’Etat et que nous avons réélu en avril 2022 dans des conditions particulières. Ce président ne comprend que le rapport de forces. Alors, nous devons lui rappeler qu’il est au palais de l’Elysée par le vote du peuple et qu’il doit tenir compte de la volonté du peuple qui s’exprime clairement dans les rues et dans les enquêtes d’opinion.

Ce rappel vaut aussi pour les parlementaires, dont le devoir est de représenter les Français, qui les ont placés là où ils sont… 


 

Michel Sorin fut maire de Saint-Berthevin de 1990 à 2001 et premier secrétaire départemental du PS en Mayenne


 

* Précisions complémentaires : Michel Sorin, né en 1946 à Craon, ingénieur agronome, conseiller municipal de Saint-Berthevin (1983-2003, dont maire 1990-2001), conseiller régional des Pays de la Loire (1998-2004), responsable PS en Mayenne (1979-1983, 1997-2001), actuel responsable MRC 53, président de Réseau CiViQ (Citoyenneté et Vie Quotidienne).

 

Cet article est le 3251 ème sur le blog MRC 53 - le 45ème catégorie Personnalités et célébrations

Michel Sorin (Photo Ouest-France par correspondant Saint-Berthevin, 29 avril 2019, pour Réseau CiViQ)

Michel Sorin (Photo Ouest-France par correspondant Saint-Berthevin, 29 avril 2019, pour Réseau CiViQ)

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16 mars 2023 4 16 /03 /mars /2023 22:21

Intervention de 4 parlementaires, dont Eric Coquerel et Mickaël Vallet


 

Mon ami Serge Maupouet, responsable du Mouvement Républicain et Citoyen (MRC) en Charente-Maritime, fait savoir qu'une réunion publique aura lieu demain 17 mars à 19h30 à La Rochelle sur le thème "NON À LA REFORME DES RETRAITES. Pour une retraite plus égalitaire, plus juste, plus solidaire".

Lieu précis : Salle des fêtes de La Pallice (42 bd Emile Delmas) à La Rochelle

 

Les intervenants : Soumya BOUROUAHA, députée PCF; Eric COQUEREL, député LFI, président de la Commission des Finances de l'Assemblée nationale; Charles FOURNIER, député EELV; Mickaël VALLET, sénateur PS.


 

Le MRC 17 est associé avec les autres formations de gauche parties prenantes (PCF, EELV, PS, LFI, Place publique, POI).

Voir sur le site du MRC 17 : "NON À LA REFORME DES RETRAITES" - 17 mars 2023 - La Rochelle


 

L'information a été diffusée par le journal Sud-Ouest, le 15 mars 2023 (Thomas Mankowski).

 

Voir Réforme des retraites : Éric Coquerel à La Rochelle

 

Cet article est le 3250 ème sur le blog MRC 53 - le 93ème sur ce blog dans la catégorie Les retraites

Mickaël Vallet, le 7 septembre 2019, à Rochefort, ouvrant l'université d'été de la Gauche Républicaine et Socialiste (GRS). Il était alors maire de Marennes (17).

Mickaël Vallet, le 7 septembre 2019, à Rochefort, ouvrant l'université d'été de la Gauche Républicaine et Socialiste (GRS). Il était alors maire de Marennes (17).

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15 mars 2023 3 15 /03 /mars /2023 22:56

L'intersyndicale a compté 4 000 personnes dans les rues du centre-ville

 

Alan Nagard a décrit - sur le site de Ouest-France - le déroulement de la journée de manifestation le 15 mars en Mayenne.

À Laval, revivez la manifestation de 4 000 personnes contre la réforme des retraites

 

Mieux que le 11 mars. Laval (en Mayenne) s’est de nouveau mobilisé contre la réforme des retraites, ce mercredi 15 mars. L’intersyndicale a appelé à un rassemblement à 15 h, sur la place de la Trémoille : 4 000 personnes y ont répondu (selon les chiffres des syndicats). Une fois rassemblés, elles sont parties en cortège vers 15 h 40 dans le centre-ville, avant de revenir avant 17 h, place de la Trémoille.

 

En MayenneLaval est le point central de la mobilisation contre la réforme des retraites. 4 000 personnes sont venues manifester dans les rues, ce mercredi 15 mars. Soit un nombre supérieur à celui de la dernière mobilisation, le samedi 11 mars. « La mobilisation de ce mercredi est supérieure à celle de samedi, explique Melanie Allain, de la CFDT 53. En ce jour de commission mixte paritaire, c’est une bonne journée pour manifester. Demain, nous proposerons un nouveau rassemblement devant la préfecture. »


 

Ce mercredi, la commission mixte paritaire se réunit à l’Assemblée nationale pour trouver un accord autour du texte sur la réforme des retraites, les syndicats appellent à défiler dans toute la France, ce mercredi 15 mars.

Lire aussi : Réformes des retraites : suivez les manifestations du mercredi 15 mars en France dans notre direct

 

Le 11 mars, lors de la précédente mobilisation à Laval, la participation était en baisse, avec un peu moins de 4 000 personnes.

Les enjeux de la mobilisation. Faire obstacle à la décision de la commission mixte paritaire. Sept députés et sept sénateurs, et autant de suppléants, sont réunis CMP, à huis clos, depuis 9 h, pour chercher un compromis sur la réforme. Un accord indispensable pour un vote final jeudi à l’Assemblée, à haut risque pour l’exécutif. Le gouvernement compte sur un compromis, mais sans toucher au cœur du texte, le recul de l’âge légal de départ. Un accord est probable car les macronistes et la droite y sont majoritaires.

 

Voir (Ouest-France) : Réforme des retraites. Députés et sénateurs de la Mayenne : qui vote pour, qui vote contre ?

 


 

Cet article est le 3249 ème sur le blog MRC 53 - le 92ème sur ce blog dans la catégorie Les retraites

Au point de rassemblement, à Laval (Mayenne), le 15 mars 2023, place de la Trémoille, de la manifestation contre la réforme des retraites

Au point de rassemblement, à Laval (Mayenne), le 15 mars 2023, place de la Trémoille, de la manifestation contre la réforme des retraites

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14 mars 2023 2 14 /03 /mars /2023 20:20

La 8ème journée de mobilisation aura lieu le 15 mars à Laval et ailleurs

 

En mars, nous aurons des réponses aux questions concernant l'avenir du projet de loi Macron-Borne réformant les retraites. Cette semaine, le Parlement est en action, notamment demain mercredi avec la réunion à l'Assemblée nationale de la Commission Mixte Paritaire (CMP) composée de 7 députés (+ 7 suppléants) et de 7 sénateurs (+ 7 suppléants).

Le fait que 10 des 14 parlementaires titulaires sont favorables au projet de loi autorise à penser qu'un accord sera trouvé au sein de la CMP pour présenter un texte au vote, jeudi, de l'ensemble des députés et des sénateurs, dans leur Assemblée respective.

Tout indique que le vote sera serré à l'Assemblée nationale, car plusieurs députés de la majorité relative ou de LR voteront contre (en Mayenne, c'est le cas du député de la 3ème circonscription, Yannick Favennec, membre du groupe Horizons).


 

Rappel : 8ème journée de mobilisation demain


 

En Mayenne, Ouest-France (François Lorin), ce jour, annonce : Grève du 15 mars. Manifestation, transports : à quoi faut-il s'attendre à Laval et en Mayenne ?

Le mouvement d’opposition à la réforme des retraites connaît une nouvelle journée d’action, ce mercredi 15 mars 2023. En Mayenne, Laval sera le point chaud du département. Une manifestation sera organisée dans la capitale de la Mayenne. Un appel à la grève des personnels de l’Éducation nationale a également été lancé pour les 15 et 16 mars.

Le mouvement d’opposition à la réforme des retraites connaît une nouvelle journée d’action ce mercredi 15 mars 2023, en Mayenne, comme dans l’ensemble de la France.

Dans le département, Laval sera le point central de la mobilisation. L’intersyndicale lance un appel à la manifestation.

Le rendez-vous est fixé à 15 h, place de la Trémoille. Un défilé est ensuite prévu en ville.


 

Rappel (12 mars) : Retraites : la prochaine journée de mobilisation - 15 mars - sera décisive


 

Au niveau national, l'incertitude demeure après les difficiles délibérations du Sénat.

Voir (Public Sénat, 14 mars) : Retraites : la majorité sénatoriale n’a pas voté d’un seul bloc la réforme.

Plus d’un sénateur sur cinq dans la majorité sénatoriale, composée des Républicains et de l’Union centriste, n’a pas souhaité voter en faveur du projet de loi le 11 mars. La proportion est notable, d’autant que les défections relevaient de l’exception lorsque la majorité sénatoriale défendait chaque automne un relèvement de l’âge légal à 64 ans.

Voir aussi Retraites : qui sont les membres de la commission mixte paritaire ?


 

Echos de la presse

- Le Temps (Genève) avec AFP, 11 mars : Les syndicats appellent Emmanuel Macron à consulter le peuple

- Les Echos, 14 mars : Retraites : Valérie Rabault croit à un blocage de la réforme par un référendum d'initiative partagée.


 

Cet article est le 3248 ème sur le blog MRC 53 - le 91ème sur ce blog dans la catégorie Les retraites

Le 7 mars 2023, au départ de la manifestation contre le projet de réforme des retraites, à Laval (Mayenne), la Confédération Paysanne était présente.

Le 7 mars 2023, au départ de la manifestation contre le projet de réforme des retraites, à Laval (Mayenne), la Confédération Paysanne était présente.

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13 mars 2023 1 13 /03 /mars /2023 20:00

La plus forte mobilisation sociale depuis le tournant néolibéral de 1983

 

Le n° 1047 du journal du réseau de la gauche républicaine, laïque, écologique et sociale, ReSPUBLICA, propose un édito de son rédacteur en chef, Evariste, qui porte sur le mouvement social en cours, avec des réflexions stratégiques proposées au débat.

 

Voici deux extraits, l'un au début, l'autre à la fin, de cet éditorial.

 

L'analyse des remontées département par département que nous avons pu consulter et les différentes cartes interactives (du type https://stop64ans.gogocarto.fr/) montrent que le 7 mars 2023 a connu la plus forte mobilisation sociale française depuis le tournant néolibéral du troisième gouvernement Mauroy en 1983.

 

Nous nous risquons à un chiffrage crédible de 2,5 à 3 millions de manifestants, sans compter ceux qui ont développé des actions de blocages des flux ici et là. Il convient donc d’analyser et de débattre sérieusement de ce réel pour ensuite voir ce qu’il faudrait améliorer en termes de ligne stratégique pour pouvoir déterminer nos tâches locales et générales.

 

La mobilisation la plus notoire a été celle du privé et particulièrement de l’industrie privée. Mais dans ces secteurs, les revendications ne s’arrêtent pas à la question des retraites. Par exemple, dans l’agroalimentaire, la liaison se fait avec les conditions de travail et les salaires. Dans l’automobile, avec l’emploi et les salaires. Dans la métallurgie, avec une revendication contre la nouvelle convention collective qui doit démarrer en 2024. Cela a même bougé chez Amazon.

En ce qui concerne la jeunesse, la mobilisation a surtout été celle de la jeunesse ouvrière et employée et des couches moyennes précarisées.

En termes de territoires, si la mobilisation a augmenté dans les villes centres, ce sont bien les zones périphériques et rurales qui ont donné de grands surplus dans les manifestations des petites et moyennes villes de province. À noter que c’est dans ces zones que le mouvement des gilets jaunes s’était le plus largement développé.

Les fédérations mines-énergie (EDF, IEG, etc.) ont lancé des actions depuis le 2 mars 2023 avec mises en sobriété énergétique, mises à l’arrêt et opérations Robin des bois.

Dans l’industrie chimique (dont les raffineries), 2/3 de grévistes et blocage des sorties de toutes les raffineries depuis le 6 mars au soir. Des reconductibles ont été lancées à la SNCF, RATP, Céramique, Ports et docks, etc. Les opérations de blocage des flux ont été prises ici et là sans aucun dispositif centralisé.

L’intersyndicale a ensuite décidé de remettre le couvert le samedi 11 mars et prévoit déjà une mobilisation le jour de la réunion de la commission mixte paritaire, probablement le mercredi 15 mars. L’intersyndicale se réunira le soir du 15 mars pour proposer une suite au mouvement social.

Reste que le vote final à l’Assemblée nationale, sur les résultats de la commission paritaire, n’est pas acquis pour Macron et que le Conseil constitutionnel a des possibilités d’intervention tant l’extrême centre macroniste a instrumentalisé la Constitution de façon peu orthodoxe !

L’ombre portée du mouvement social des retraites peut donc nous réserver des surprises. Puissent le Rassemblement national et l’union des droites ne pas triompher in fine ! Voilà pourquoi il faut continuer le mouvement social, mais en même temps développer des débats stratégiques (...)

 

Remettre au centre démocratie sociale et sens du travail

 

La gauche politique et syndicale est en retard sur la prise en compte du concept de travail. De ce point de vue, il convient de poursuivre le travail initié par Bruno Trentin à la fin du siècle dernier sur le développement du couple travail et démocratie, sur les nouveaux sens du travail, de la lutte contre le fordisme, le taylorisme, etc. 

 

Il nous faut passer d’un mouvement défensif contre une dystopie souhaitée par l’extrême centre et le capital à un mouvement offensif en faveur d’un projet d’émancipation sociale. Cela passe par une unification d’un bloc historique populaire sur un projet politique concret. Et ce projet politique concret demande de reprendre le chemin de refondation du travail à partir de là ou Bruno Trentin l’a amené.

 

Par ailleurs, il faut de plus en finir avec le principe de la grève par procuration uniquement soutenue par l’opinion publique, car elle n’est plus suffisante face à la radicalisation de la bourgeoisie. Il faut, par une lutte contre l’hégémonie culturelle bourgeoise, créer les conditions d’une grève de masse interprofessionnelle de toutes et tous.

Il faut aussi comprendre que le parlement n’est pas le lieu central de la contestation et que « le bruit et la fureur » de certains députés de gauche ne servent pas les intérêts du grand nombre. Il serait préférable de pratiquer des amendements ciblés et de revenir à la tradition jacobine de fédérer le peuple autour d’un projet démocratique qui ne soit pas qu’un simple programme de mesures.

Cet article est le 3247 ème sur le blog MRC 53 - le 90ème sur ce blog dans la catégorie Les retraites

Le 7 mars 2023, à Laval (Mayenne), au rond-point des deux anneaux, près du siège de Lactalis, point de départ de la manifestation contre la réforme des retraites

Le 7 mars 2023, à Laval (Mayenne), au rond-point des deux anneaux, près du siège de Lactalis, point de départ de la manifestation contre la réforme des retraites

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12 mars 2023 7 12 /03 /mars /2023 23:41

Le 15 mars, se réunira la commission mixte paritaire du Parlement

 

Le tandem président de la République - gouvernement joue avec le feu en refusant de reconnaître la représentativité des forces syndicales engagées dans le combat contre le projet de loi réformant les retraites. C'est l'esprit des institutions républicaines qui est ainsi mis à mal. Le vote du Sénat traduit le fait qu'il s'agit d'un projet de droite, ce qu'est la politique économique et sociale du gouvernement. Ce projet ne répond en rien aux attentes du peuple français.

 

En fait, comme l'a dit Marie-Noëlle Lienemann au Sénat, Il y a bien un cadre macro-économique ordo-libéral européen qui oriente les réformes depuis 20 ans.

 

La France est insérée dans un carcan néolibéral depuis plusieurs décennies sans que les dirigeants du pays osent l'avouer. Il faut sortir de cette situation, à l'occasion de ce projet de régression sociale.


 

Voici le communiqué publié par l'intersyndicale le 11 mars.

A l'occasion de cette septième journée de mobilisation, ce sont à nouveau des centaines de milliers de salarié-es, jeunes, retraité-es qui se sont mis en grève et qui sont descendus dans la rue pour une nouvelle fois dire non au départ à la retraite à 64 ans et à l'allongement de la durée de cotisation.

 

A l'occasion de cette septième journée de mobilisation, ce sont à nouveau des centaines de milliers de salarié-es, jeunes, retraité-es qui se sont mis en grève et qui sont descendus dans la rue pour une nouvelle fois dire non au départ à la retraite à 64 ans et à l'allongement de la durée de cotisation.
 

L'intersyndicale unie dénonce le mépris dans lequel s'obstine Emmanuel Macron qui refuse de la recevoir.
Parce que l'intersyndicale entend faire grandir le rapport de force en complément des mobilisations en cours et continuer à démontrer que l'immense majorité de la population reste déterminée à dire non à ce projet de loi, elle demande solennellement au gouvernement d'organiser une consultation citoyenne à ce sujet dans les plus brefs délais.


La pétition intersyndicale a recueilli plus d'un million de signataires, c'est largement au-dessus du nombre de signataires nécessaire pour que le parlement s'en saisisse.
L'intersyndicale soutient et encourage tous les secteurs professionnels à poursuivre et amplifier le mouvement pour obtenir le retrait de ce projet de loi.

D'ores et déjà elle appelle à une nouvelle journée de grèves et de manifestations le mercredi 15 mars, jour de la commission mixte paritaire et moment important du calendrier parlementaire.

Cet article est le 3246 ème sur le blog MRC 53 - le 89ème sur ce blog dans la catégorie Les retraites

Le 7 mars 2023 à Laval (Mayenne), l'intersyndicale 53 est à la tête de la manifestation contre la réforme néolibérale des retraites.

Le 7 mars 2023 à Laval (Mayenne), l'intersyndicale 53 est à la tête de la manifestation contre la réforme néolibérale des retraites.

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11 mars 2023 6 11 /03 /mars /2023 23:19

Le mécontentement s'amplifie contre le président et le gouvernement

 

Les conditions atmosphériques n'ont pas favorisé la participation aux manifestations dans les rues de Laval et de France le 11 mars 2023. La 7ème journée de mobilisation a rassemblé moins de monde.

Voir, au niveau national (Libération, 11 mars) : Manifs du 11 mars.

En clôture d’une semaine de mobilisation marquée par les journées des 7, 8 et 9 mars, les syndicats avaient appelé de nouveau à manifester ce samedi 11 mars. Au Sénat, l’examen du texte entre dans sa dernière ligne droite : il pourrait être voté dès samedi soir.

En résumé :

- Les Français étaient appelés dans la rue ce samedi pour une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Plus d’un million de manifestants ont été comptés par la CGT, là où le ministère de l’Intérieur en recense 368 000. Il s’agit de la plus faible mobilisation depuis le début de la contestation.

- En amont du défilé parisien, Laurent Berger (CFDT) et Philippe Martinez (CGT) se sont prononcés pour une consultation citoyenne sur le sujet.

- Au Sénat, l’examen du texte pourrait s’achever dès ce samedi soir. Vendredi, le gouvernement a fait usage de l’article 44-3 de la Constitution, qui permet un vote unique sur l’ensemble du projet de loi.


 

En Mayenne, voir France Bleu, 11 mars : Réforme des retraites


 

Et Ouest-France, 11 mars, Julie Vandard : Revivez la manifestation du 11 mars à Laval

Ce samedi 11 mars 2023, un nouveau rassemblement était organisé contre la réforme des retraites. À Laval en Mayenne, pour ce huitième rendez-vous, la participation était en baisse, avec un peu moins de 4 000 personnes présentes. Et dans le cortège, toutes les générations.

Samedi 11 mars 2023, le projet de réforme des retraites porté par le gouvernement fait une nouvelle fois l’objet d’un rassemblement. Le huitième en Mayenne. L’intersyndicale CFDT, CGT, Force ouvrière, CFTC, Unsa, CFE-CGC, FSU et Solidaires avait donné rendez-vous à 14 h, au square de Boston à Laval.

Après être passé devant le cinéma, le cortège a battu le pavé sur le quai Jehan-Fouquet, franchi le Pont-Vieux, avant de continuer sur l’autre rive quai Sadi-Carnot. Les manifestants sont ensuite remonté vers le conseil départemental et la préfecture, avant d’arpenter la rue de la Paix pour revenir à leur point de départ.

Une mobilisation en baisse. Ce samedi 11 mars, les syndicats ont annoncé 3 600 manifestants, un chiffre qui marque une forte baisse par rapport aux autres journées d’action. Cependant, ils ne sont pas déçus de cette mobilisation : « Les gens ne sont pas résignés, mais un peu dégoûtés du gouvernement », observe Sébastien Lardeux (FO). « La mobilisation est toujours là, le mécontentement aussi », assure Franck Elie (CGT).
Les précédents rassemblements avaient réuni plusieurs milliers de personnes, notamment environ 8 000 personnes le 19 janvier et entre 8 000 (selon la police) et 10 000 personnes (selon l’intersyndicale) le 31 janvier.

Qui sont les manifestants ? Dans la foule, Jean-Claude, a beaucoup de colère contre Emmanuel Macron : « Il nous a tout promis, et ce n’était que des mensonges. » De son côté Géraldine est venue en famille. Manifester, « c’est notre seul moyen d’action. Le plus dur à entendre c’est qu’on nous dise que le décalage de l’âge de la retraite est la seule solution alors qu’il y en a d’autres. » Sur sa pancarte, elle propose par exemple d’harmoniser les salaires entre hommes et femmes ou encore de taxer les revenus du capital.

 

Prochain rendez-vous le 15 mars. Samedi, l’intersyndicale a annoncé qu’un nouveau rassemblement aura lieu mercredi 15 mars. Le rendez-vous est fixé à 15 h, place de la Trémoille à Laval.


 

Cet article est le 3245 ème sur le blog MRC 53 - le 88ème sur ce blog dans la catégorie Les retraites

Photo France Bleu - Laval le 11 mars 2023, lors de la manifestation contre la réforme des retraites

Photo France Bleu - Laval le 11 mars 2023, lors de la manifestation contre la réforme des retraites

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10 mars 2023 5 10 /03 /mars /2023 20:49

Refus de voir les syndicats, accélération de la procédure parlementaire

 

Le président de la République considère que recevoir les responsables des syndicats ne serait pas à son niveau de responsabilité. Ses interlocuteurs sont les Français, les leaders syndicaux n'étant que les porte-parole du monde du travail, des "mécontents"... Parce que, pour lui, mais il ne l'écrit pas dans sa lettre, il est le porteur des intérêts du capital.

Voir (RTL, 10 mars) : Réforme des retraites : Emmanuel Macron refuse de recevoir les syndicats

Les organisations syndicales mobilisées contre la réforme ont envoyé un courrier au chef de l'État, demandant à le rencontrer "dans l’urgence de ce moment, et la gravité de ses conséquences". Le président leur a répondu "être à l'écoute" tout en défendant la "nécessité" de la réforme.

À la veille d'une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites, les syndicats réclamaient une rencontre avec Emmanuel Macron. Ils ont reçu une réponse par courrier et sans ambiguïté. Le chef de l'État leur écrit "ne pas sous-estimer les mécontentements" mais il maintient que sa réforme est nécessaire pour garantir l'équilibre du régime. 

Dans ce courrier, le président renvoie une nouvelle fois vers ses troupes. "Le gouvernement est, comme il l'a toujours été, à votre écoute", écrit-il. Il justifie point par point son refus de recevoir les syndicats. Cette réforme, il l'avait déjà annoncé lors de la campagne présidentielle. Les concertations ont déjà eu lieu. Et il s'est déjà exprimé en déplacement. 

Emmanuel Macron compte bien rester loin de tout ça et que les débats se poursuivent au Parlement. De son côté, l'exécutif semble perdre patience, car il demande ce vendredi 10 mars un vote bloqué au Sénat. Depuis la veille, les débats patinent un peu. Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, a demandé la parole pour dégainer l'article 44.3 : en clair, c'est un peu comme le 49.3 qui accélère les débats à l'Assemblée nationale. Là aussi, c'est un coup d'accélérateur. Le gouvernement va choisir les amendements qu'il veut garder, les autres iront à la poubelle. Le tout pour s'assurer un vote d'ici à la date limite du dimanche 12 mars, minuit.

 

Au Sénat, pendant ce temps, la droite LR se rend utile au gouvernement en accélérant la procédure parlementaire.

Voir la déclaration de la présidente du groupe CRCE (communiste, républicain, citoyen et écologiste), Eliane Assassi, le 10 mars :  Article 7 : un vote capital

 

Cet article est le 3244 ème sur le blog MRC 53 - le 87ème sur ce blog dans la catégorie Les retraites

Au départ de la manifestation, à Laval, rond-point des deux anneaux, près du siège de Lactalis, le 7 mars 2023

Au départ de la manifestation, à Laval, rond-point des deux anneaux, près du siège de Lactalis, le 7 mars 2023

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9 mars 2023 4 09 /03 /mars /2023 23:53

Les jeunes actifs sont très opposés à cette réforme des retraites

 

Le mouvement social en cours est décrit par la presse de manière réaliste ce 9 mars. Quelques exemples : Les Echos, RTL et LCP.

 

- Les Echos, 9 mars, Leïla de Comarmond :

Les étudiants et lycéens ont été peu nombreux ce jeudi à manifester contre la réforme des retraites. Et les blocages et grèves reconductibles restent limités. Les leaders syndicaux alertent néanmoins Emmanuel Macron sur la colère qui monte sur le terrain.

Mardi, les jeunes actifs, très hostiles à la réforme des retraites , étaient nombreux dans les cortèges, lors de la sixième mobilisation contre le projet d'Emmanuel Macron . La greffe n'a en revanche toujours pas pris chez les lycéens et étudiants appelés à manifester ce jeudi.

(...)

Les syndicalistes insistent sur les difficultés à mesurer l'ampleur du mouvement. « On a un mouvement social homogène, avec du public et du privé, donc plus compliqué à appréhender », insiste le dirigeant d'une confédération. « Pour la première fois depuis longtemps, il n'y a pas de phénomène de grève par procuration », souligne un syndicaliste de Bercy plutôt plus mobilisé que les autres administrations mais comme les autres seulement les jours de mobilisation. Alors que les taux de grévistes chez les fonctionnaires ne battent pas de records, il évoque le télétravail, les RTT ou les jours de congé demandés lors des mobilisations et qui ne sont jamais refusés.

Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, expliquait pour sa part jeudi sur France bleu Loire Océan observer dans les rangs des militants « une sorte d'incompréhension, de malaise et de colère qui commence à monter ». Dans les entreprises, « la base est très en colère, le gouvernement mise sur une résignation et les gens le savent », alerte François Hommeril, le président de la CFE-CGC qui est « très inquiet » car « ça peut vraiment dégénérer ». « On tient pour l'instant mais beaucoup de copains veulent en découdre, quand on écrit au chef de l'Etat que la situation pourrait devenir explosive, ce n'est pas une blague », insiste un de ses homologues.


 

- RTL : Réforme des retraites : à une semaine du vote, l'exécutif n'est pas sûr d'avoir une majorité

 

- LCP : RETRAITES : APRÈS SA RENCONTRE AVEC LAURENT BERGER, AURÉLIEN PRADIÉ PRÔNE LE "DIALOGUE"

Malgré la désapprobation des dirigeants de sa famille politique, le député Les Républicains Aurélien Pradié a rencontré le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, mercredi 8 mars, à l'Assemblée nationale. Une rencontre qui illustre les divergences persistantes au sein du groupe LR, alors que le gouvernement compte sur le soutien de la droite pour faire voter la réforme des retraites.  

 

Cet article est le 3243 ème sur le blog MRC 53 - le 86ème sur ce blog dans la catégorie Les retraites

Le 7 mars 2023, après le départ de la manifestation contre le projet de réforme des retraites, au rond-point "double anneau", route de Mayenne, à Laval

Le 7 mars 2023, après le départ de la manifestation contre le projet de réforme des retraites, au rond-point "double anneau", route de Mayenne, à Laval

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8 mars 2023 3 08 /03 /mars /2023 18:57

 

L'intersyndicale en a fait sa 7ème journée de mobilisation en Mayenne

 

Depuis 1982, en France, sous l'impulsion de la ministre Yvette Roudy, le 8 mars est reconnu comme journée internationale des droits des femmes. Voir Vie Publique : Droits des femmes : cinq questions sur la journée du 8 mars

Les Nations Unies ont officialisé la journée du 8 mars en 1977. Toutefois, cette journée puise ses origines dans l'histoire des luttes ouvrières et des manifestations de femmes au tournant du XXe siècle en Amérique du Nord et en Europe.

À partir de 1909, les États-Unis, sous l'impulsion de femmes socialistes américaines, décident d’organiser chaque année, le dernier dimanche de février, une "Journée nationale des femmes" (National Woman's Day) pour célébrer l’égalité des droits civiques.

C’est lors de la deuxième conférence internationale des femmes socialistes, en 1910 à Copenhague, que Clara Zetkin, journaliste et militante allemande, appelle les "femmes socialistes de tous les pays" à organiser chaque année une Journée internationale des femmes.

 

En Mayenne, dans le cadre des mobilisations pour le retrait du projet de réforme des retraites, l'intersyndicale organisait un rassemblement ce 8 mars à Laval, au Parvis des Droits de l'Homme, près de l'Hôtel de ville.

Rappel : Retraites : mobilisations syndicales les 7 et 8 mars à Laval (Mayenne)

Voir Le Courrier de la Mayenne (ACTU) : Laval. Réforme des retraites : la situation des femmes défendue en ce 8 mars.

 

Voici la déclaration de l'intersyndicale, lue par Frédérique Nay, secrétaire générale du Groupement Départemental FO Santé.

 

Prise de parole du 8 Mars


 

Aujourd’hui, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, nos organisations
syndicales CFDT, CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, UNSA, FSU et Solidaires, réaffirment leur volonté
d’obtenir le retrait de la réforme des retraites. Cette réforme pénaliserait particulièrement les femmes.


 

Dans notre pays, les discriminations et inégalités professionnelles subies par les femmes durant toutes leurs carrières ne sont pas seulement reproduites au moment de la retraite mais seront fortement amplifiées avec la réforme Macron.

 

Les salaires des femmes sont toujours inférieurs de 25 % en moyenne à ceux des hommes. Les femmes subissent les temps partiels et des interruptions de carrière...

 

Actuellement, les femmes perçoivent déjà des pensions directes inférieures de 40 % à celles des hommes. Elles sont deux fois plus nombreuses à devoir travailler jusqu’à 67 ans, jusqu’à la fin de la décote et 40 % d’entre elles partent avec des pensions incomplètes.

 

Et le gouvernement est bien loin de prendre en compte ces réalités. Il a voulu nous faire croire à une réforme de progrès social et de justice sociale avec ses pseudos mesures comme la supercherie des 1200 euros qui devaient bénéficier surtout aux femmes. C’est tout le contraire.

 

Cette réforme est injuste. Elle fait peser le plus « d’efforts », demandés par le gouvernement, à la moitié de la population de notre pays.


Reporter l’âge de départ à la retraite à 64 ans ne fera qu’aggraver la situation économique des femmes. L’étude d’impact de la réforme le dit et même un ministre avoue que les femmes seront particulièrement touchées par cette réforme.


 

L’ensemble de nos organisations syndicales l’ont répété, atteindre l’égalité salariale, favoriser le taux d’emploi des femmes, limiter les impacts des interruptions de carrières, et lutter contre les temps partiels imposés, sont des solutions pour renforcer l’équilibre financier du système par répartition. L’égalité salariale, c’est 5.5 milliards de plus dans les caisses. Nous irons ensemble le dire devant le Medef tout à l’heure.

 

Aujourd’hui, alors qu’il créée encore plus d’inégalités avec sa réforme, Monsieur Macron ose rendre hommage à une grande Féministe décédée, il y a plus de 2 ans, Madame Gisèle Halimi, qui s’est battue toute sa vie contre les inégalités et qui aurait sans aucun doute été hostile à cette réforme. Cela relève de l’instrumentalisation politique qui ne trompe personne.

 

Nos organisations syndicales exigent l’égalité salariale, la fin des discriminations et le retrait de la réforme des retraites.

 

Retrait de la réforme, un point c’est tout !!!


 

Cet article est le 3242 ème sur le blog MRC 53 - le 20ème sur ce blog dans la catégorie Femmes

Manifestation pour le retrait du projet de réforme des retraites et célébration de la journée des droits des femmes, à Laval (Mayenne) le 8 mars 2023

Manifestation pour le retrait du projet de réforme des retraites et célébration de la journée des droits des femmes, à Laval (Mayenne) le 8 mars 2023

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