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  • : Michel Sorin
  • : Le MRC 53 est la structure mayennaise du Mouvement Républicain et Citoyen, qui a pour but de rassembler la gauche républicaine à partir, notamment, des idées de Jean-Pierre Chevènement, l'un de ses fondateurs, qui n'est plus membre du MRC depuis 2015. Le MRC a pris le relais du Mouvement des Citoyens (MDC) après les élections de 2002. En 2022, le MRC est devenu membre de la Fédération de la Gauche Républicaine avec quatre autres organisations politiques.
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Articles RÉCents

11 mars 2020 3 11 /03 /mars /2020 20:36

 

Agriculture et alimentation, réforme des retraites et élections municipales

 

Ce blog existe depuis 2006 (plus de 3 150 articles ont été publiés). Il a continué d’exister après une suspension en 2014, le temps du lancement du blog de Réseau CiViQ (Citoyenneté et Vie Quotidienne). Près de 500 articles ont été publiés sur ce blog CiViQ.

Le sens politique de ce blog est de contribuer à reconstruire la gauche en s’opposant aux politiques néolibérales que le peuple français subit depuis plus de trente ans.

Cette refondation républicaine de la gauche ne doit pas seulement se faire en haut, par les organisations politiques au niveau national, mais elle doit aussi se faire en bas, c’est-à-dire par les militants et les citoyens dans les communes et les départements.

 

Le rythme de parution des articles est variable. Après les Titres des articles entre nov. 2018 et juin 2019 sur le blog du MRC 53, voici les titres des articles publiés de juillet 2019 à mars 2020.

 

Titres des articles publiés de juillet 2019 à mars 2020 sur le blog du MRC 53

Municipales 2020 en Charente-Maritime : une liste citoyenne à Saintes (06 mars 2020)

Manifestation à Laval contre l'adoption de la loi réformant les retraites (04 mars)

La réforme des retraites, analysée par JC Chailley (Résistance sociale) - (29 février)

Agriculture : comment sont réparties les aides européennes en France ? (29 février)

Municipales 2020 Saint-Berthevin : une seconde liste n'est pas exclue (09 février)

Elections municipales 2020 : orientations GRS Agriculture Alimentation (06 février)

Municipales Saint-Berthevin : appel aux citoyens lancé par Michel Sorin (27 janvier)

1 200 manifestants contre la réforme des retraites le 24 janvier à Laval (24 janvier)

Le point de vue de Gérard Beillard sur le projet de réforme des retraites (17 janvier)

La lutte déterminée du monde du travail contre la réforme des retraites (09 janvier)

Nous étions environ 4 000 à Laval contre la réforme Macron des retraites (05 décembre 2019)

Le 5 décembre 2019, début d'un grand mouvement social en France (04 décembre)

Patrick Nivet (Libourne) : l'intérêt écologique relatif des biocarburants (12 novembre)

Europe et réforme de la PAC : indécisions à tous les étages (31 octobre)

A Rochefort (17), la GRS organisait sa première université de rentrée (22 septembre)

GRS : le pôle thématique Agriculture est lancé depuis le 18 septembre (21 septembre)

Programme de l'université de rentrée de la GRS les 7 et 8 sept. 2019 (04 septembre)

Municipales : ateliers citoyens à Laval avec la participation de la GRS (04 septembre)

Aéroports de Paris : appel de Philippe Serre et Michel Sorin pour le RIP (31 juillet)

Municipales 2020 : des listes citoyennes de rassemblement de gauche (23 juillet)


 

Cet article est le 3155 ème sur le blog MRC 53 - 84ème, cat. Titres des articles du mois précédent

Le 9 mars 2020 à Laval, Isabelle Eymon présente le projet municipal de la liste "Laval écologique et solidaire"

Le 9 mars 2020 à Laval, Isabelle Eymon présente le projet municipal de la liste "Laval écologique et solidaire"

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6 mars 2020 5 06 /03 /mars /2020 22:36

 

Le Club Citoyen a donné naissance à "Saintes, écologique et solidaire"

 

Le 13 février, en ouverture de la réunion publique au théâtre Geoffroy Martel à Saintes, Serge Maupouet, animateur du Club Citoyen*, avait présenté les bases de la liste citoyenne, rassemblant la gauche, intitulée "Saintes, écologique et solidaire", en vue des élections municipales des 15 et 22 mars 2020.

* Voir (Le Littoral, 3 mai 2019) Club citoyen de Saintes : en route vers les prochaines municipales

Voici le texte de son intervention.

Merci de votre présence nombreuse ce soir pour cette réunion de présentation de la liste « Saintes, écologique et solidaire ».

 

Rémy CATROU a souhaité que je dise quelques mots en introduction de cette soirée. Aussi, je me présente dès maintenant à vous : Serge MAUPOUET, actuel Conseiller municipal d’opposition, et candidat sur cette liste « Saintes, écologique et solidaire ».

 

Comme l’intitulé de notre liste l’indique clairement, nos actions serons à la fois écologiques et solidaires. Notre société ne peut pas se passer de ces deux axes structurants des politiques publiques à mener. Oublier l’un, ou occulter l’autre, ce serait passer à côté des nécessités de notre temps.

Pour améliorer concrètement et durablement les conditions de vie quotidienne, ici, à Saintes, nous mènerons de concert l’action environnementale, la lutte contre les inégalités sociales, le développement économique local créateur d’emplois. Et nous le ferons en pleine concertation avec les Saintais. Le mieux-vivre à Saintes doit se construire avec vous !

 

Parmi les enjeux majeurs de cette campagne des municipales figure la capacité donnée aux Saintais, de reprendre la main sur les orientations politiques locales, de peser dans les choix de gestion municipale, au lieu d’en être tenus éloignés.

Nous devons collectivement nous réapproprier notre Ville et nos institutions locales. C’est ce que nous vous proposons de faire, ensemble.

 

Pour cela, nous avons mis en place une démarche originale, partant des habitants de Saintes et de son agglomération. Depuis 2015, un Club citoyen a été proposé pour construire collectivement le projet à porter à gauche pour les municipales 2020.

En réunissant des citoyens, en partant des constats des habitants, en permettant un travail collectif dans la durée, en proposant des débats sur le site Saint-Louis, en organisant des Ateliers d’Avenir ouverts à tous, l’effet d’entraînement créé a permis de construire un projet partagé et de rassembler les forces de la gauche.

Progressivement, les formations politiques de gauche ont pris acte de cette démarche, ont constaté le travail réalisé, et ont librement décidé de soutenir le projet issu du travail citoyen et la liste de candidats qui porte ce projet. Le temps que d’autres divisent, nous, l’esprit serein, et clairs dans nos objectifs, nous fédérons.

A une époque où beaucoup veulent masquer leur positionnement politique, nous affichons très simplement et explicitement ce que nous sommes : une liste citoyenne, 100 % à gauche, et qui, parce que son travail est reconnu, reçoit des soutiens politiques de toute la gauche. Cette liste affiche clairement ce qu’elle est, sur ses documents de campagne et devant vous : c’est la liste de rassemblement de la gauche, la liste écologique et solidaire, les deux ensemble « écologique » et

« solidaire » pour ces élections municipales à Saintes.

 

Notre liste porte un projet proposant des réponses concertées, adaptées, ouvertes, aux problèmes aujourd’hui posés à notre Ville, à notre collectivité.

Nombre de ces problèmes sont bien connus, comme les difficultés traversées par le monde du travail et l’économie locale, la privatisation engagée du site Saint-Louis, les aménagements déraisonnables initiés à La Palu, les restrictions d’investissements – par exemple dans les écoles et d’autres bâtiments publics –, les insuffisances dans les subventions au monde associatif ou au Centre Communal d’Action sociale, le manque d’écoute ou de concertation véritable avec des acteurs

locaux, des partenaires de la Ville, et bien d’autres choses.

Mais d’autres problèmes continuent à être révélés au public, il suffit de se référer à la presse régionale de cette semaine. Aussi, un audit des comptes municipaux sera indispensable pour savoir réellement où en est la Ville sur le plan financier.

 

Saintaises, Saintais, nous vous proposons de prendre à bras le corps les nécessités du temps présent, avec lucidité, volontarisme et efficacité, en nous appuyant sur les atouts nombreux mais insuffisamment exploités de notre Ville.

Ainsi, la politique de développement local sera concertée avec la Communauté d’Agglomération et la Région Nouvelle-Aquitaine, et fera l’objet de contacts avec les Villes de Saint-Jean-d’Angély, Rochefort et Cognac.

Cette politique sera pensée de manière à constituer des filières : une filière santé autour de notre Hôpital de référence et l’Institut de Formation en Soins Infirmiers, une filière agricole orientée production bio, appuyée sur l’enseignement agricole local, et associée à une école de l’alimentation, une filière technologique autour du Ferrocampus, des formations supérieures des lycées, d’une pépinière d’entreprises orientée Nouvelles Technologies, et du développement des énergies

renouvelables, une filière tourisme assise sur la mise en valeur raisonnée et la découverte de notre très riche patrimoine local, et sur un projet muséal ambitieux pour le site Saint-Louis.

Un Centre des Congrès répondant aux demandes des milieux économiques locaux, des espaces de travail abordables et flexibles, l’aménagement du Pôle d'échanges Multimodal de la Gare SNCF, sont des nécessités que nous actons.

Cette politique soutiendra les marchés et les commerces de proximité, acteurs et marqueurs du dynamisme économique, et qui apportent aux Saintais les services dont ils ont besoin dans leur vie quotidienne ; nous veillerons à ce que ce soutien concerne aussi bien le centre-ville que l’ensemble des quartiers de la Ville, à partir d’un diagnostic de l’existant et d’un projet de développement concerté avec les acteurs.

L'économie Sociale, fondée sur les principes de démocratie, de solidarité, de transparence, et l’économie Solidaire qui favorise notamment les circuits courts, les énergies renouvelables, un commerce équitable, l’insertion par l’emploi, seront soutenues en bonne intelligence avec la Communauté d’Agglomération.

Permettre de travailler ici, à Saintes, c'est aussi réduire le temps perdu dans les transports, la consommation énergétique liée aux déplacements, et favoriser la vie de famille.

 

Cette liste, et le projet citoyen qu’elle porte, sont une étape dans un processus démocratique qui se poursuivra après les élections. L’équipe municipale que nous vous présentons ce soir s’engage en effet à mettre en oeuvre les dispositifs permettant la concertation, des débats ouverts avec les habitants tout au long de la prochaine mandature sur les orientations, les choix, les réalisations, et la consultation directe sur des sujets majeurs. Notre volonté est de vous associer véritablement aux projets.

Nous veillerons aussi à ce que le fonctionnement de l’Intercommunalité, institution qui prend une importance grandissante, se fasse dans la plus grande clarté.

 

Saintaises, Saintais, dans tous les domaines, notre boussole est l’Intérêt général. Nos priorités sont clairement la transition écologique, la solidarité, la démocratie locale, la dynamisation de notre Ville, l’amélioration concrète de votre vie quotidienne. Notre liste citoyenne se présente aujourd’hui devant vous, dans un esprit de concertation, de dialogue et d’ouverture, pour vous représenter et vous servir dans la mandature qui s’ouvre, et construire avec vous la Ville vivante, dynamique et meilleure dont nous tous, Saintaises, Saintais, avons besoin. Ensemble, cultivons le mieux-vivre à Saintes !


 

Cet article est le 3154 ème sur le blog MRC 53 - le 31ème, catégorie Municipales et intercommunalité

Photo du journal Le Littoral. Le 3 mai 2019, le Club Citoyen à Saintes (Charente-Maritime)

Photo du journal Le Littoral. Le 3 mai 2019, le Club Citoyen à Saintes (Charente-Maritime)

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4 mars 2020 3 04 /03 /mars /2020 16:58

 

Le recours à la procédure du 49.3 galvanise les forces syndicales


 

L'intersyndicale a été surprise par la façon dont le Premier Ministre, le 29 février, a dégainé le 49.3 afin de faire adopter, sans vote des députés, le projet de loi réformant profondément les retraites, mais elle n'a pas tardé à réagir. Voir (Ouest-France, 3 mars 2020) : Contre le recours au 49-3, 20 000 manifestants à Paris.

En Mayenne, les syndicats opposés à ce projet de loi avaient donné rendez-vous devant la préfecture le 3 mars à 18h. Voir À Laval, 250 personnes manifestent contre la réforme des retraites et le 49.3.


 

Il faut souligner les enjeux liés à cette réforme. Voir La réforme des retraites, analysée par JC Chailley (Résistance sociale).

Le pouvoir politique français, qui n'a pas bien préparé son texte malgré deux années de consultations des organisations représentatives, se fait fort d'aller au bout de son engagement car il veut montrer à l'Union européenne qu'il est dans la ligne politique néolibérale imposée au niveau européen.

Le président de la République a des comptes à rendre aux forces financières qui ont contribué à sa candidature présidentielle en 2017 (ces forces se sont accaparé le pouvoir qui, en démocratie, revient normalement au peuple) et il mise sur les institutions de la Vème République et sur son puissant réseau de soutien parmi les dirigeants des grands médias capitalistes pour mener à bien ce projet de loi.

Comment l'en empêcher ?

En mettant sur pied un puissant mouvement populaire - non violent et citoyen - ancré dans chaque commune de France, avec un seul slogan "NON au projet Macron de réforme des retraites".

 

Cet article est le 3153 ème sur le blog MRC 53 - le 60ème sur ce blog dans la catégorie Les retraites

Rassemblement populaire, le 3 mars 2020 à Laval, devant la préfecture de la Mayenne.

Rassemblement populaire, le 3 mars 2020 à Laval, devant la préfecture de la Mayenne.

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29 février 2020 6 29 /02 /février /2020 15:40

 

C'est la clé de voûte des réformes Macron

 

Le bulletin de REsistance SOciale est l'ami des militants de la République sociale.

Dans le Bulletin RESO - février 2020 - Résistance Sociale, on trouve des articles de fond sur la réforme des retraites, dont celui-ci de Jean-Claude Chailley.

 

LA REFORME DES RETRAITES, CLE DE VOUTE DES REFORMES MACRON

Les réformes de Macron sont convergentes, complémentaires.

La réforme des retraites n’a pas seulement pour buts de réduire les « dépenses publiques », de travailler de plus en plus vieux pour une pension de plus en plus faible, de développer la capitalisation : nos gouvernements ont amplement montré qu’ils savent le faire par des réformes paramétriques.

La raison de ce conflit majeur est plus profonde : la réforme des retraites non seulement complète l’ensemble des réformes public – privé, mais elle est nécessaire à leur mise en œuvre intégrale.

Les retraites, composante de la baisse des « dépenses publiques ».

Les « dépenses publiques »(*) ,1 320 milliards en 2018, représentent 56 % du montant du PIB en France contre 46,8 % dans la zone euro, 45,6 % dans l’UE.

Elles vont de 26 % en Irlande à 56 % en France en passant par 43,9 % en Allemagne (Eurostat).

Les retraites avec 325 milliards représentent le quart des « dépenses publiques ». Les dépenses publiques ont baissé de 4,4 points depuis 2009 dans l’UE, mais de 1,2 point en France. Elles sont 10 points au-dessus de la moyenne européenne, soit 250 milliards (PIB 2020 : 2 480 milliards).

2 points de vue opposés :

Pour le mouvement social :

C’est grâce aux luttes que malgré les contre-réformes la régression n’a pas été encore plus importante. Aucun peuple ne doit se voir imposer la régression (cf. la Grèce). L’harmonisation européenne ou mondiale, c’est par le haut.

Pour l’UE, notamment la zone euro, les gouvernements, le MEDEF :

- L’euro, une monnaie unique, ne peut se perpétuer durablement avec de telles inégalités, dont le SMIC qui va de 286 € à 2071 €. Il faut réduire les écarts, « converger », pour l’essentiel à la baisse.

- Il faut achever le marché intérieur : compétitivité, baisse du « cout du travail », privatisations, externalisations, réduction du rôle des Etats vers l’Europe des régions - L’égalité républicaine est menacée : réforme du bac, projet de loi 3D (Décentraliser /Différencier / Déconcentrer)… - Le périmètre de l’Etat, des services publics, de la Sécu, doit donc être drastiquement réduit. Ils doivent être orientés vers les besoins des entreprises, du « marché », au lieu des besoins fondamentaux de la population.

Les gouvernants français, le MEDEF, s’inscrivent dans cette logique libérale. Les 56 % de dépenses publiques doivent être sévèrement rabotés, dont les 14 % des retraites.

Plusieurs axes :

Baisser le « coût du travail » dans le privé comme le public : les effectifs, les salaires dont les cotisations sociales – même insuffisants - sont une composante importante des budgets. D’où pour rester dans une actualité récente :

- Dans le privé, au nom de la « compétitivité », les lois El Khomri, les ordonnances Pénicaud…

- Dans le public, le gel du point d’indice des fonctionnaires, la privatisation – destruction de la SNCF, la loi de transformation de la fonction publique,…

- La mise à mort du SMIC avance discrètement (remplacement du salaire minimum par revenu minimum,…)

De nouveau, 2 points de vue sur le « coût du travail ».

- Pour les gouvernements et le MEDEF, les salaires, les cotisations sociales, le SMIC, sont trop élevés.

- Pour le mouvement social, le travail est le seul producteur de richesses. Il faut augmenter les salaires et le SMIC. L’insuffisance des salaires et des effectifs détruit les services publics, la protection sociale. Les étudiants s’en détournent, par exemple dans l’enseignement. Les professionnels démissionnent, par exemple dans l’hôpital public.

Baisser les « dépenses publiques ».

o La réforme des retraites permettrait à l’Etat de faire des dizaines de Md d’économies sur les cotisations et pensions des fonctionnaires.

o Coupes dans le budget de la Sécu (branches santé – ONDAM, fermetures de lits,,..-, retraites,…), coupes brutales de l’assurance chômage,

o La plupart des privatisations de grandes entreprises a déjà eu lieu: Renault, les PTT, Saint-Gobain, Elf Aquitaine, Air France, EDF – GDF, la SNCF, les banques,…

o Maintenant la pression s’accentue sur la fonction publique de plus en plus gérée sur le modèle de la SNCF devenue « société anonyme à capitaux publics » ou La Poste.

- Transferts au privé de missions, services,,..: lois Bachelot, Touraine, Buzyn, (la majorité des actes chirurgicaux a lieu dans le privé lucratif), loi de transformation de la fonction publique, enseignement privé,…

- 100 % des actes administratifs par Internet, poursuite des fermetures (trésoreries, lignes et gares, guichets SNCF, Postes, centres de Sécu, hôpitaux et maternités, tribunaux,..)

- 120 000 suppressions de postes d’ici 2022 (Macron est en retard sur son plan mais tous les éléments sont en place pour rattraper et poursuivre après 2022, – sauf si… -). Fillon 500 000.

Ce sont les décisions politiques qui déterminent les budgets et non l’inverse.

La lettre dite de compromis d’Édouard Philippe sur les retraites ne nie pas qu’il y a des alternatives pour le financement des retraites. Édouard Philippe ne nie pas qu’on peut faire autrement. Il est imperméable aux propositions des opposants par décision politique non soumise au débat : maintien de la réforme à points, refus de tout ce qui augmente le « coût du travail ».

Disciples de Kessler, Macron et LRem (+ des soutiens indirects) ont décidé la rupture définitive avec notre modèle social :

Emmanuel Macron et Agnès Buzyn :

« Le progrès social, c’est celui qu’on se paie soi-même » -> La retraite à points a pour principe la seule capitalisation de ses points. Elle n’a aucune solidarité dans son principe. De même pour les services publics de plus en plus marchandisés : on a les services qu’on peut se payer, sinon on s’en passe.

« Il faut mettre la protection sociale au service des entreprises » -> l’opposé de la Sécu d’Ambroise Croizat : « Garantir les travailleurs et leurs familles contre les risques de toute nature ».

« Un système de santé à bout de souffle, pensé à la sortie de la 2ème guerre mondiale…Nous sommes arrivés au bout». -> Nous étions classés 1ers par l’OMS en 2000. Si on est au bout, c’est d’une destruction inouïe en une vingtaine d’années.

Agnès Buzyn lors du lancement de la réforme des retraites au Sénat: «la réforme des retraites ce n’est pas un problème technique, c’est un choix de société». Le projet de loi sur les retraites a pour objectif de « contribuer à la construction de la protection sociale du XXIe siècle ».

Agnès Buzyn: « Il faut construire autrement notre protection sociale»….« Aller vers un filet de sécurité sociale » -> C’est le modèle Banque mondiale, UE, France, généralisant celui des Etats-Unis.

Gérald Darmanin :

« Nous allons interroger en profondeur le périmètre de l’action publique »…


 

Cet article est le 3152 ème sur le blog MRC 53 - le 59ème sur ce blog dans la catégorie Les retraites

Le 24 janvier 2020, manifestation à Laval (Mayenne) contre la réforme Macron des retraites.

Le 24 janvier 2020, manifestation à Laval (Mayenne) contre la réforme Macron des retraites.

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29 février 2020 6 29 /02 /février /2020 12:01

 

Le ministère de l'agriculture a publié ces informations concernant 2018


 

Selon la lettre Agri Mutuel du 28 février 2020, la France touche quelque 9 milliards d'euros par an de Bruxelles pour son agriculture et sa production alimentaire, attribués aux agriculteurs selon deux « piliers » principaux : aides directes et aides au développement rural. Voici l'utilisation et la ventilation des fonds européens en 2018, selon un document ministériel obtenu par l'AFP.


Comment la France dépense-t-elle les fonds de la Pac ?

 

Intitulé "Politique agricole commune de demain", ce document a été publié par le ministère de l’agriculture et obtenu par l’AFP en marge du salon de l’agriculture. Il vise à préparer le Débat public national et le plan stratégique national sur l’agriculture, que la France doit remettre à Bruxelles d’ici la fin de l’année.


 

1 – Aides directes : 6,8 milliards d’euros

  • Aide directe de 3 milliards d’euros, à raison de 115 euros par hectare en moyenne, versée annuellement par hectare cultivé.

     

  • Paiement « vert » de 2 milliards d’euros, à raison de 80 euros par hectare en moyenne, attribué sous conditions environnementales, soit à un exploitant en agriculture biologique, soit à un agriculteur qui respecte trois critères bénéfiques pour l’environnement : maintien d’un ratio de prairies permanentes, cultiver au moins trois cultures sur les terres arables, présence de surfaces d’intérêt écologique sur au moins 5 % des terres (haies, mares, cultures fixant l’azote).

     

  • Aides « couplées » d’environ 1 milliard d’euros, attribuées à certaines productions spécifiques, afin de maintenir une production agricole dans certains territoires.

Dans ce cadre, en 2018, les éleveurs de bovins viande, veaux sous la mère, bovins laitiers, ovins et caprins ont reçu 850 millions d’euros, une enveloppe de 140 millions d’euros est revenue aux producteurs de fourrages, protéagineux, soja et semences fourragères, et une de 30 millions d’euros aux fruits transformés, blé dur, pommes de terre, chanvre textile, semences de graminées et houblon.

  • Paiement « redistributif » de 700 millions d’euros, attribué aux 52 premiers hectares d’une exploitation, pour favoriser le maintien des exploitations à taille familiale et humaine. La France est l’un des rares pays de l’UE à l’appliquer, à hauteur de 46,85 euros par hectare en moyenne en 2018.

     

  • Paiement jeunes agriculteurs : 80 millions d’euros (pour les moins de 40 ans, dans la limite de 34 hectares par exploitation et durant 5 ans maximum, à hauteur de 88,15 euros par hectare)

2 – Aides au développement rural : 2,8 milliards d’euros (dont une partie cofinancée par l’État et les régions)

  • Indemnités compensatoires des handicaps naturels (ICHN) d’un montant global de 1,1 milliard d’euros, attribuées à quelque 100 000 agriculteurs vivant dans plus de 14 200 communes situées en « zones défavorisées », c’est-à-dire essentiellement dans les massifs montagneux Jura, Vosges, Alpes, Massif Central et Pyrénées. La Pac contribue à hauteur de 75 % et l’État de 25 %.

     

  • MAEC (mesures agroenvironnementales et climatiques) d’un montant global de 245 millions d’euros par an pour des exploitants qui s’engagent dans des pratiques bénéfiques pour l’environnement et la biodiversité. Les régions déterminent quelles zones peuvent en bénéficier.

     

  • Aides à l’agriculture bio : 260 millions d’euros sous forme d’aide à la conversion afin d’augmenter les surfaces.

     

  • Aides à l’installation de jeunes agriculteurs pour encourager le renouvellement des générations : 150 millions d’euros, versés annuellement à environ 5 000 nouveaux jeunes agriculteurs.

     

  • Aides à l’investissement : 500 millions d’euros.

     

  • Programmes leader, forêt, et gestion de risques : 550 millions d’euros

3 – Mesures spécifiques :

S’ajoutent en cofinancement des mesures d’intervention spécifiques pour soutenir la promotion de certains produits (vigne, fruits et légumes, huile d’olive, apiculture, houblon) ou pour faire face à certaines « crises », climatiques ou de marché, qui varient chaque année, mais n’excèdent pas 4 % des aides directes.


 

Cet article est le 3151 ème sur le blog MRC 53 - le 457ème, catégorie AGRICULTURE et PAC

Près de Valenciennes, début juillet 2019.

Près de Valenciennes, début juillet 2019.

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9 février 2020 7 09 /02 /février /2020 22:30

 

Réunion importante jeudi 13 février au Centre de Rencontres

 

Le 24 janvier 2020, l'association Réseau CiViQ décidait de ne pas aller plus loin dans son engagement en faveur d'une seconde liste aux élections municipales de Saint-Berthevin. Voir CiViQ.

En tant qu'ancien maire, j'ai continué de m'adresser aux Berthevinois. Voir Municipales Saint-Berthevin : appel aux citoyens lancé par Michel Sorin.

Je portais les réflexions menées depuis le 30 novembre 2019 par les membres de l'association. Voir la lettre de CiViQ aux Berthevinois.

Beaucoup de Berthevinois sont tout à fait favorables à ce qu'il y ait une seconde liste. La question démocratique est fondamentale dans notre pays.

La municipalité en place à Saint-Berthevin, candidate à se succéder à elle-même, porte sans réticence la politique néolibérale de l'actuel président de la République, qui organise la régression de la démocratie afin de maintenir durablement au pouvoir d'Etat la nouvelle aristocratie, constituée de très hauts membres de la finance et de la fonction publique. Dans ces conditions, nous devons être clairs en ce qui concerne notre soutien à la démocratie, qui est l'expression de la volonté de l'ensemble des citoyens.

Voici le texte que j'ai transmis aux Berthevinois par ma démarche. Il contient l'invitation à une réunion jeudi 13 février au Centre de Rencontres.


 

Pour une liste citoyenne de progrès pour Saint-Berthevin

 

 

Une évidence : il faut une seconde liste de candidats aux élections municipales de Saint-Berthevin.

 

L'association citoyenne "Réseau CiViQ (Citoyenneté et Vie Quotidienne) - dont je suis le président - a été lanceur d'alerte et a proposé un projet pouvant servir de base de réflexion à des candidats qui accepteraient de s'engager pour une alternative à la liste du maire. Voir sur le blog de Réseau CiViQ.

 

A titre personnel, ayant représenté pendant un temps (1983-2003) les électrices et électeurs au Conseil municipal de Saint-Berthevin - sur une liste minoritaire ou bien en tant que maire (de novembre 1990 à mars 2001) - je lance un appel chaleureux et humaniste à mes concitoyens berthevinois afin de réunir les conditions de réalisation de cette liste paritaire de 29 femmes et hommes.

 

Bien sûr, je suis un militant de gauche, à la fois républicain, écologiste et socialiste, mais l'enjeu de cette élection municipale ne porte pas sur le clivage entre la droite et la gauche.

 

Politiquement, nous repartons à zéro. Saint-Berthevin est un espace politique vierge dans le cadre d'une République qui n'a plus de boussole et avance sans savoir dans quel monde elle se situe. Rien n'est clair. Tout est à bâtir.

 

Mon objectif est de reconstituer les fondations de la République sur le territoire communal, sans oublier le niveau intercommunal qui rassemble Saint-Berthevin et 33 autres communes dans le cadre de la communauté d'agglomération Laval Agglo.

 

Je suis persuadé qu'il est possible, avant le 27 février, de mettre 29 noms de Berthevinois sur une liste de candidats à l'élection municipale du 15 mars 2020.

 

Des hommes et des femmes qui refusent d'entériner l'échec démocratique que serait la présence d'une seule liste. Et qui acceptent d'oeuvrer pour le bien de Saint-Berthevin dans le sens du progrès humain et social, en tenant compte des réalités de toutes sortes.

 

Retrouvons-nous jeudi 13 février 2020 à 18h30

Salle Primevère du Centre de Rencontres de Saint-Berthevin

Un seul but : rassembler les noms qui seront sur la liste de candidats.

 

 

Cet article est le 3150 ème sur le blog MRC 53 - le 30ème, catégorie Municipales et intercommunalité

Site de Coupeau à Saint-Berthevin

Site de Coupeau à Saint-Berthevin

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6 février 2020 4 06 /02 /février /2020 16:41

 

La Gauche Républicaine et Socialiste a une politique pour l'alimentation

 

 

Le Pôle thématique "Agriculture et Alimentation" de la Gauche Républicaine et Socialiste a adopté ce texte d'orientation en vue des élections municipales 2020.

Dans un contexte de crise sociale et environnementale, les élections municipales se présentent comme un véritable enjeu pour agir sur nos politiques alimentaires, agricoles et territoriales.

Mener des actions à l’échelle locale fait partie intégrante d’une politique de long terme en faveur d’une agriculture et d’une alimentation plus respectueuses des hommes et de la nature.

Attachée aux enjeux de santé, d’emploi et d’avenir pour l’agriculture et l’environnement, la Gauche Républicaine et Socialiste défend une politique locale ambitieuse. Celle-ci se traduit par des solutions concrètes pour une alimentation de qualité en lien avec les potentialités du territoire et protégeant la production de proximité (re-territorialisation), avec la préservation des terres agricoles et le soutien à une alimentation saine et de qualité pour tous.

Notre objectif doit être à terme que les repas servis dans les restaurants scolaires et publics soient 100% bio/local.

 

La relocalisation de l’alimentation est un levier d’action, direct et indirect, des collectivités pour développer le territoire. La re-territorialisation agricole et la consommation locale ont un effet direct sur le développement économique local avec la création d’emplois non délocalisables et sur le tourisme et l’attractivité du territoire par la valorisation des savoir-faire locaux et du patrimoine.

 

La santé des enfants et des seniors, par exemple, est directement concernée par la restauration collective mise en place par les municipalités. Celle-ci touche principalement les enfants en crèches ou scolarisés, et les personnes âgées. Les politiques publiques conduites dans ce domaine sont donc essentielles pour fournir une alimentation de qualité, lutter contre la malbouffe et contre l'obésité infantile, agir pour la santé des personnes à long terme et éduquer aux goûts et à la diversité.

Nous défendons une synergie des différentes politiques publiques concernant l’approvisionnement de la restauration collective pour répondre à ces enjeux. En faisant moins appel à la sous-traitance des grandes entreprises de restauration collective et en intégrant des critères d’“empreinte carbone” et de qualité des produits, nous cherchons à favoriser les circuits courts, de proximité et limitant bien sûr les intrants chimiques. Nos villes et intercommunalités devront privilégier :

  • Les groupements d’achats permettant une mutualisation des commandes entre plusieurs établissements et participant à structurer l’approvisionnement local, avec des clauses dans les marchés publics privilégiant le bio et le local.

  • Les plateformes collectives d’approvisionnement, majoritairement gérées par les producteurs.

  • Les légumeries - espaces de stockages et de préparation situés en amont des cuisines - permettant aux collectivités d’acheter des produits bruts.

  • Les régies agricoles - avec des exploitations communales ou intercommunales - pouvant répondre aux besoins de la restauration collective locale.

  • Les cuisines centrales publiques permettant aux collectivités de reprendre le contrôle des plats servis et de la qualité de l'approvisionnement.

  • Les ateliers de transformation et conserveries dédiés aux produits végétaux, qui recevraient et transformeraient la production locale ainsi que celle des agriculteurs locaux.

  • Les partenariats associatifs, de type jardins familiaux, partagés, ouvriers, etc.

- Une lutte systématique contre le gaspillage alimentaire.

 

D’autre part, la multifonctionnalité de l’agriculture (alimentation, environnement, emploi, paysages, loisirs, etc) est un enjeu pour le développement local du territoire.

 

La GRS défend des projets territoriaux pour la préservation de la nature et des espaces et activités agricoles. La re-territorialisation de l’agriculture permettrait de réaffirmer un élément clé de l’identité des villes, de leur qualité de vie et de leur attractivité.

La GRS promeut une agriculture durable, respectueuse de l’environnement, économiquement viable et génératrice de lien social. La relocalisation de la restauration collective est une voie de soutien pour les agriculteurs locaux et engagés dans des pratiques plus respectueuses de l’environnement. Mais la défense d’une agriculture locale et de qualité passe également par des politiques publiques orientées vers des projets agri-urbains basés sur :

  • La défense des terres agricoles, en luttant contre l’étalement urbain par la gestion des PLU, de l’acquisition foncière à destination agricole, des pépinières d’entreprise agricole et la reconquête des friches.

  • Une priorité envers les démarches agroécologiques d’installation ou reconversion des exploitations, en soutenant des débouchés locaux et une aide économique (subventions, déductions fiscales…)

  • Le soutien à l’expérimentation et l’innovation dans les pratiques agricoles.

  • La valorisation des boues et composts.

  • L’intégration de l’agriculture à la ville concrétisant le concept d'une agriculture urbaine. Il s’agit là d’utiliser les déchets urbains, de mettre en place des jardins productifs et écologiques en ville.

  • La promotion des produits locaux en créant du lien au territoire avec les marchés, la restauration collective locale, les manifestations agri-culturelles, le patrimoine culinaire...

  • Le soutien des AMAP (Associations pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne) et des jardins partagés.

- Le développement d’un Projet Alimentaire Territorial.
  • Le soutien à l’emploi et l’insertion social liés à ce secteur dynamique et ses professionnels.

 

On peut citer comme exemple la commune de Mouans-Sartoux dans les Alpes-Maritimes, d’une population de 10 500 habitants, qui a mis en place une régie agricole communale en 2010. Les 4 ha de terres cultivables gérées par un agriculteur communal, couvrent l’ensemble de la consommation de légumes annuelle des cantines municipales scolaires. Cette initiative permet d’approvisionner les cantines en produits bio et de proximité, les groupes scolaires étant équipés de cuisines individuelles autonomes où sont confectionnés l'ensemble des repas des restaurants scolaires.


 

Cet article est le 3149 ème sur le blog MRC 53 - le 29ème, catégorie Municipales et intercommunalité

Capture de photo sur Internet dans un article concernant la ville de Douarnenez (Finistère)

Capture de photo sur Internet dans un article concernant la ville de Douarnenez (Finistère)

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27 janvier 2020 1 27 /01 /janvier /2020 19:43

 

Pour que les différentes sensibilités politiques puissent s'exprimer dans les urnes

 

 

Voici le texte adressé par Michel Sorin à la presse ce 27 janvier 2020.

 

Pour que la gauche soit présente au Conseil municipal de Saint-Berthevin

 

Avec l'association Réseau CiViQ, nous avons alerté les Berthevinois sur les inconvénients de n'être représentés au Conseil municipal que par une seule liste de candidats, celle de l'actuel maire. Les réponses ont été bienveillantes mais pas à la hauteur de ce qu'il faudrait pour construire une liste qui doit comporter 29 noms, respectant la parité femme-homme.

 

C'est maintenant à mon initiative personnelle - en tant qu'ancien conseiller municipal (1983-2003) et maire de Saint-Berthevin (1990-2001) ayant conduit une politique de gauche, le seul dans l'histoire de la commune - que je m'adresse aux citoyennes et aux citoyens refusant que la gauche ne soit pas représentée au sein du futur Conseil municipal qui sera élu le 15 mars 2020. Et cela pour la première fois depuis 1983, date de la mise en oeuvre du mode de scrutin proportionnel.

 

Vous devez savoir que l'actuel maire de Saint-Berthevin a placé sa candidature dans le sillage des élus locaux qui soutiennent la politique du président de la République. En l'absence d'une autre liste, ce sont les 29 noms de sa liste qui siégeront au Conseil municipal, alors que la loi électorale est faite pour que les différentes sensibilités politiques soient représentées dans les instances de la commune et de l'intercommunalité.

 

Cette élection municipale aura lieu dans un contexte social mouvementé en opposition à la politique du président de la République. La logique veut que cette opposition se traduise au moment du vote. Encore faut-il qu'il y ait un bulletin correspondant dans l'isoloir !

 

Soyons cohérents. Construisons cette liste qui permettra aux électrices et aux électeurs de voter selon leurs préférences électorales. La gauche doit revivre à Saint-Berthevin !

Je suis référent départemental et membre de la direction nationale (responsable du Pôle thématique "Agriculture et alimentation") d'un nouveau parti - la Gauche Républicaine et Socialiste - qui vise à refonder la gauche sur des bases républicaines, écologistes et socialistes.

Nous soutenons les luttes sociales, notamment celle contre le projet de réforme des retraites. Nous avons soutenu le mouvement des Gilets jaunes, tant qu'il s'est exprimé sans violence.

Nous sommes engagés à Laval au côté des écologistes et d'autres partis de gauche sur la liste Laval écologique et solidaire.

 

Dans le cadre de l'association citoyenne Réseau CiViQ, nous avons proposé les grandes lignes de ce que pourrait être une politique municipale pour Saint-Berthevin. Voir la lettre de CiViQ aux Berthevinois.

 

Construisons ensemble la liste citoyenne qui manque à Saint-Berthevin !

 

Michel Sorin - 06 23 18 05 55 - sorinmichel@wanadoo.fr

 

Cet article est le 3148 ème sur le blog MRC 53 -  le 28ème, catégorie Municipales et intercommunalité

Le site de Coupeau à Saint-Berthevin le 28 mai 2017, pendant le déroulement du Trail des Fous

Le site de Coupeau à Saint-Berthevin le 28 mai 2017, pendant le déroulement du Trail des Fous

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24 janvier 2020 5 24 /01 /janvier /2020 18:04

 

Belle ambiance et dynamisme de l'intersyndicale FO, CGT, FSU et Solidaires

 

Le département de la Mayenne se signale par la bonne entente et le dynamisme de l'intersyndicale qui organise les manifestations contre le projet de loi de réforme des retraites.

Ce vendredi 24 janvier, à Laval, le moral des manifestants et leur volonté de faire échec au projet du gouvernement étaient évidents. Ils se battront jusqu'au retrait du projet.

France Bleu Mayenne, ce jour : Réforme des retraites : un millier de personnes défile dans les rues de Laval

Environ mille personnes ont défilé dans les rues de Laval pour demander une nouvelle fois l'abandon du projet de réforme des retraites. Un rassemblement à l'appel de l'intersyndicale.

Le jour même où le projet de loi sur la réforme des retraites est présenté en Conseil des ministres, les opposants à la cette réforme sont descendus dans la rue. A Laval, c'est un lieu symbolique qui a été choisi pour le rassemblement : le centre hospitalier.

Environ un millier de personnes (1200 selon les syndicats, 1050 selon la Police) ont défilé entre l'hôpital de Laval et la Préfecture, place Jean Moulin. Il y avait des ouvriers, des enseignants, du personnel hospitalier, des retraités, des demandeurs d'emploi, etc.

Pour Sébastien Lardeux, secrétaire départemental Force ouvrière, "c'est une bonne mobilisation. On se sent soutenu par la population. Nous ne lâchons rien." La manifestation s'est achevée peu avant 14 heures.

Articles précédents sur ce blog (9 et 17 janvier) :

- La lutte déterminée du monde du travail contre la réforme des retraites

- Le point de vue de Gérard Beillard sur le projet de réforme des retraites

 

Et cet article très complet le 23 janvier sur le site Leglob-journal (journal électronique mayennais) : Retraites : Pourquoi faut-il ne pas laisser passer la réforme – par Henri Boudin

Voir aussi (La Croix) : Retraites: la réforme adoptée en Conseil des ministres

 

Cet article est le 3147 ème sur le blog MRC 53 - le 58ème sur ce blog dans la catégorie Les retraites

Isabelle Vitry-Brochard et Sébastien Lardeux, responsables départementaux de la CGT et de FO, ici en avant de la manifestation près de l'hôtel de ville de Laval, le 24 janvier 2020.

Isabelle Vitry-Brochard et Sébastien Lardeux, responsables départementaux de la CGT et de FO, ici en avant de la manifestation près de l'hôtel de ville de Laval, le 24 janvier 2020.

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17 janvier 2020 5 17 /01 /janvier /2020 21:38

 

Un projet contraire aux principes fondateurs de la Sécurité sociale

 

A la suite d'une discussion au sein de la Gauche Républicaine et Socialiste à Laval sur le sujet d'actualité qu'est le projet de réforme des retraites, Gérard Beillard * a souhaité rassembler ses idées sur cette question qui est à l'origine de mouvements sociaux importants. Voir La lutte déterminée du monde du travail contre la réforme des retraites. Voici le texte qu'il m'a transmis hier.

 

Mobilisons-nous pour nos retraites. Exigeons le retrait du projet de loi

 

 

Combattre pour nos retraites, dans le privé comme dans le public, n'est pas illusoire car c'est combattre aussi pour nos enfants et petits-enfants afin qu'ils aient aussi une retraite décente. Nous sommes en fait devant le même combat qu'ont mené et gagné dans des conditions autrement plus dures et dramatiques nos parents et grands-parents.

 

L'attaque contre nos régimes de retraite est une attaque des milieux financiers contre notre système de solidarité fondé sur la répartition et la redistribution, le plus juste socialement. Dans ce monde où il n'y a que le profit qui compte et l'idéologie néolibérale, le gouvernement déroule le tapis rouge aux fonds de pension.

 

La première étape a été franchie en privatisant la retraite des hauts cadres gagnant plus de 10 000 € par mois, ce qui va engendrer une perte d'argent pour notre régime et profiter évidemment aux multinationales des fonds de pension. Le but du gouvernement, même s'il s'en défend, est sa généralisation.

 

Le gouvernement s'en prend ainsi frontalement à notre modèle social issu du Conseil National de la Résistance. Une grande faute et la remise en cause de notre philosophie républicaine, sociale et laïque. Ce gouvernement aura à rendre des comptes devant l'histoire. Il stigmatise les salariés et monte les Français les uns contre les autres, comme si les salariés étaient des privilégiés.

 

Les 42 régimes qui seraient détruits (80 % dans le privé) sont le fruit des luttes et revendications liées à la réalité d'exercice des métiers. Cette diversité sert de prétexte à Monsieur Macron pour diminuer les retraites de toutes et tous. Au nom de l'uniformisation (l'universel), il a déjà supprimé quatre des principales sources de pénibilité et, en plus aujourd'hui, il fait des spécificités pour certains métiers. Cela n'est fait que pour imposer une retraite par points et satisfaire les fonds de pension.

 

La règle d'or de cette réforme est de s'en prendre dans l'immédiat aux retraités actuels. Elle vise les futures retraités de tous les régimes, privés et publics, et les générations futures. Travailler plus tard, quand bien même l'âge de la retraite est prévu à 64 ans, plus deux ans de surcote, sera très souvent indispensable. Travailler jusqu'à 66 ans, voire 70 ans pour cause de pension trop faible (cumul emploi-retraite), ce qui sera le cas du plus grand nombre de nos concitoyens.

 

Le résultat sera la baisse des pensions, quelles que soient les promesses. L'Etat, via sa nouvelle "gouvernance innovante", aura tout pouvoir pour baisser les pensions à tout moment. La stratégie de Monsieur Macron et du néolibéralisme sera de diminuer le nombre de points obtenus pour un même salaire et de limiter la revalorisation du point ou même de la baisser. Ils veulent en arriver là et ont l'appui du patronat, des banques et de la finance pour cela.

 

Les nombreux dispositifs de solidarité de la Sécurité sociale qui compensent les aléas de la vie (maladie, accident, maternité, réversion, chômage et autres) devraient théoriquement disparaître et, lorsqu'il n'y aura pas de travail, il n'y aura pas de point. C'est cela la justice sociale !

 

Ce que veut mettre en place ce gouvernement, c'est donner aux spéculateurs notre trésor de la solidarité liée à la répartition et à la redistribution selon nos moyens. Il veut transformer en assistance (qui "coûte un pognon de dingue" et sera donc rabotée sans fin), comme en Suède, où il n'y a plus aucune réversion, et même en Allemagne, où de plus en plus de retraités vivent sous le seuil de pauvreté.

 

Cette réforme va accélérer à la retraite les inégalités salariales entre les femmes et les hommes. Ainsi, les retraitées salariées, dont la retraite n'est pas digne de leur vie de labeur, seront en plus pénalisées.

 

Ce gouvernement Macron s'inscrit dans un projet ultralibéral de l'avenir. L'humanité se perd. Il est temps d'ouvrir les yeux et de dire non à cette réforme des retraites.


 

* Gérard Beillard est retraité à Saint-Berthevin, ancien ouvrier du textile lavallois, syndiqué à la CGT, militant dans des associations citoyennes (Résistance sociale, Réseau CiViQ).

 

Cet article est le 3146 ème sur le blog MRC 53 - le 57ème sur ce blog dans la catégorie Les retraites

Gérard Beillard

Gérard Beillard

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