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  • : Michel Sorin
  • : Le MRC 53 est la structure mayennaise du Mouvement Républicain et Citoyen, qui a pour but de rassembler la gauche républicaine à partir, notamment, des idées de Jean-Pierre Chevènement, l'un de ses fondateurs, qui n'est plus membre du MRC depuis 2015. Le MRC a pris le relais du Mouvement des Citoyens (MDC) après les élections de 2002. En 2022, le MRC est devenu membre de la Fédération de la Gauche Républicaine avec quatre autres organisations politiques.
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6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 23:30

 

Le président Sarkozy ressent-il le désarroi agricole ?

 

Voici ce que j’ai retenu du Salon de l’agriculture, par le biais de la presse et des informations diffusées par l’Association des producteurs de lait indépendants (Apli).

 

Agriculture: l'illusion de la course à la productivité (Roland Hureaux, Marianne2, 5 mars).

Roland Hureaux revient sur le Salon de l'agriculture. Une profession qui s'est enfermée dans le dogme suicidaire de la productivité. Mais un des principaux obstacles à une réforme agricole sera la Commission de Bruxelles.

 

Nicolas Sarkozy à la rencontre du monde agricole en crise (Le Monde, 6 mars)

Le président a annoncé une série de mesures financières en faveur de la filière.

 

Pour Sarkozy, l'environnement, « ça commence à bien faire » (David Servenay, Rue89, 6 mars)

En visite au Salon de l'agriculture, le Président a relativisé le poids des objectifs environnementaux dans la politique agricole.

 

Quand Nicolas Sarkozy évoque le "folklore" du salon de l'agriculture (Nouvel Obs, 6 mars).

Selon le chef de l'Etat, "ce n'est pas au nombre de mains serrées qu'on va résoudre les problèmes des agriculteurs".

 

Manifestation des producteurs de lait au Salon de l’agriculture, le 1er mars (France Agricole, 1er mars, Salon de l’agriculture) http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/salon-de-l-agriculture-marche-funebre-de-pres-de-2-000-de-producteurs-de-lait-video-24341.html#utm_source=FAA&utm_medium=mail&utm_campaign=mailing254   

Près de 2.000 producteurs de lait ont défilé lundi au Salon de l'agriculture à Paris à l'appel de l'Association des producteurs laitiers indépendants (Apli). Venant de toute la France et d'autres pays comme l'Allemagne, la Suisse ou encore la Belgique, ils ont défilé dans une « marche funèbre » contre le prix trop bas du lait.

« Seigneur Nicolas, comment faut-il te le dire ? On crève ! », pouvait-on lire sur des calicots brandis par les manifestants à l'adresse du président Nicolas Sarkozy.  « Sur le fond, rien n'est réglé à ce jour. On n'a pas eu d'augmentation. 98 % des producteurs de lait perdent de l'argent », a affirmé le président de l'Apli, Pascal Massol, qui s'est dit satisfait d'une mobilisation « impressionnante » sans débordement.

En tête de cette « marche funèbre », une agricultrice vêtue d'une chasuble de la Croix-Rouge précédait quatre éleveurs déguisés en croque-morts et portant un cercueil ceint d'une banderole verte sur laquelle était écrit en lettre d'or : « Mort des producteurs ». Suivaient 34 cloches suisses de plus de 10 kilogrammes chacune.

« Pour moi, c'est pas une manifestation, c'est un enterrement. Un enterrement de la production laitière et je suis très émue », a lancé en tête de cortège Sophie Poux, agricultrice qui s'était fait connaître à la fin de janvier lors d'un échange télévisé entre un panel de Français et le président Nicolas Sarkozy.

«Seigneur Nicolas, pas de contractualisation mais régulation des volumes européens», pouvait-on lire aussi sur d'autres calicots brandis par des manifestants dont certains portaient des brassards noirs. Les éleveurs dénoncent la dérégulation du marché européen qui a conduit, selon eux, à une chute vertigineuse des prix du lait et réclament la création d'un office du lait européen chargé de réguler les prix et les volumes de lait.

« Depuis qu'on a abandonné les quotas en 2009, les éleveurs produisent à tour de bras. Il faut une diminution des volumes » au niveau européen pour que le prix puisse remonter, affirme Werner Loch, un producteur suisse. Une délégation des manifestants a été reçue ensuite par Pascal Viné, le directeur de cabinet du ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire.

Sur la vocation exportatrice, Pascal Viné a expliqué lors d'un débat qu'il s'agit d'un vrai problème. Sur ce sujet, on ne peut pas avoir un discours définitif car un certain nombre de secteurs sont dépendants de l'exportation, a-t-il précisé. Le directeur de cabinet a aussi reconnu que dans certains secteurs, dont celui des produits frais, beaucoup de marge est réalisée à l'aval des producteurs. « Il y a besoin de mettre de la régulation. Il faut permettre aux producteurs de s'organiser et pour cela la France veut faire bouger les lignes en matière de droit de la concurrence au niveau européen », a-t-il expliqué.

Pascal Massol a affirmé que la filière laitière française est riche car « le lait sort de France à un euro ». Il a renvoyé les privés et les coopératives dos à dos. Lors de la discussion sur la LMA au Parlement, l'Apli espère faire passer un grand nombre d'amendements. Au niveau européen, l'EMB a constitué son propre groupe d'experts à haut niveau, avec notamment les économistes français Marcel Mazoyer et Lucien Bourgeois.

Mardi, se tiendra à Bruxelles une réunion entre l'EMB et les parlementaires européens. Mercredi, le bureau de l'EMB se réunira pour travailler sur l'office européen du lait. Pour l'organisation, la prochaine étape est la création de l'EAB (European Agricultural Board) réunissant tous les secteurs de production. 


Voir aussi
http://www.youtube.com/watch?v=apLq3JlESlU (montage Apli avec des photos de la manifestation).


Dans le Finistère, l’Apli s’efface devant l’EMB
(european milk board), qui organise des réunions les 11 et 12 mars à Ploujean, Carhaix et Plogonnec (l’Apli adhère à l’EMB au niveau européen).

 

« Après le témoignage de producteurs canadiens, venus en janvier  nous expliquer l'importance d'une gestion collective et solidaire des volumes, organisée directement par les producteurs, ce sera au tour de : Romuald Schaber, producteur allemand, et président de l'EMB (syndicat européen), Erwin Schoeppels, producteur belge et président du MIG (association des producteurs laitiers belges), et Pascal Massol, président de l'APLI  (association des producteurs laitiers indépendants)  de venir nous présenter la situation réelle dans leur pays respectif.

 

Partout en Europe, les prix payés aux producteurs ne couvrent pas les prix de revient des exploitations. Entre les dépôts de bilan, les emprunts "Sarkozy", les demandes de RSA, que faut il de plus aux producteurs pour que nous disions STOP, relevions la tête, et réclamions tous ensemble des outils de régulation des volumes, dans un cadre européen, afin de stabiliser au mieux des marchés laissés aujourd'hui entre les mains de financiers spéculatifs ?

 

Sans cette régulation européenne,  les outils franco-français que nos transformateurs et politiques veulent nous imposer ne règleront rien. Cette contractualisation et ces nouvelles organisations de producteurs  ne pourront  pas  garantir des prix rémunérateurs, couvrant nos coûts, nous permettant de vivre dignement de notre métier.

 

Dans le cadre de la nouvelle loi agricole (LMA), le transfert de propriété va attribuer le quota individuel de chaque producteur aux organisations de producteurs.

L’éleveur ne sera plus propriétaire de son quota ; son exploitation n'aura plus la même valeur... ! Cette nouvelle loi va soumettre définitivement encore plus les producteurs à l'industrie agroalimentaire et aux financiers ! » (…)

 

Pétition de soutien aux éleveurs laitiers d’Europe

Je soutiens les éleveurs laitiers dans leur combat pour obtenir des gouvernements des états membres et de la commission Européenne, des mesures urgentes de régulation des marchés et de maîtrise de la production afin de leur permettre de couvrir leurs coûts de revient et la rémunération de leur travail.

Par ce geste et au travers de leurs revendications, je revendique en tant que citoyen Européen :

La sécurité et l’indépendance alimentaire.

Le maintien et la création d’emplois sur l’ensemble du territoire Européen

Le maintien d’une agriculture familiale, variée et populaire.

La limitation des risques environnementaux, en adaptant la production aux besoins réels du marché.

La mise en place efficace du commerce équitable, vis-à-vis des pays émergeants

Le rétablissement de la valeur du travail face à la spéculation.

 

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Cet article est le 175ème paru sur ce blog dans la catégorie AGRICULTURE et PAC.

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