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  • : Michel Sorin
  • : Le MRC 53 est la structure mayennaise du Mouvement Républicain et Citoyen, qui a pour but de rassembler la gauche républicaine à partir, notamment, des idées de Jean-Pierre Chevènement, l'un de ses fondateurs, qui n'est plus membre du MRC depuis 2015. Le MRC a pris le relais du Mouvement des Citoyens (MDC) après les élections de 2002. En 2022, le MRC est devenu membre de la Fédération de la Gauche Républicaine avec quatre autres organisations politiques.
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20 janvier 2009 2 20 /01 /janvier /2009 22:06

Cet homme, idéaliste et réaliste, porte l’espoir du monde

 

Cérémonie grandiose à Washington. Après des années de turpitudes, les Etats-Unis d’Amérique, réconciliés avec eux-mêmes, ont montré un visage radieux, ce 20 janvier, sous le beau soleil d’un hiver rude.

Ils sont tombés si bas qu’un Barack Hussein Obama leur est apparu nécessaire pour se relever. L’espérance, plutôt que la peur. Tel est l’essentiel du message que fait passer le nouveau président. Tout reste à faire, mais la détermination est au rendez-vous.

 

C’était un évènement mondial qu’on peut voir en parcourant le quotidien Le Monde ce jour Obama ouvre "une nouvelle ère de responsabilité"

… ou le site Rue89 : Obama président : le récit d'une journée grosse d'espoirs :

En résumé...
Au terme d'une cérémonie joyeuse, Barack Obama a été investi dans ses fonctions de 44e président des Etats-Unis. Bush et sa femme ont pris l'hélicoptère, direction la base d'Andrew pour prendre un avion pour le Texas, une image qui en a réjouit plus d'un sur la planète.

Pour les démocrates, l'échec controversé de 2000, l'échec infiniment amer de 2004 sont effacés. Ils sont enfin aux commandes, avec un congrès de leur bord, et un capital de sympathie extrêmement fort : Obama ne jouit-il pas dans les sondages de 78% d'opinions favorables?

Le reste du monde nourrit lui aussi, en ce changement à la Maison-Blanche, un formidable espoir, qu'expriment bien les deux écrivains Patrick Chamoiseau et Edouard Glissant dans l'interview qu'ils nous ont accordée.

Crise financière, crise économique, crise sociale, crise en Irak, crise en Afghanistan: les chantiers sont "sérieux et nombreux", a constaté Obama. Mais ce dernier se contentera-t-il de les "gérer" l'un après l'autre, ou son élection marque-t-elle un grand "réalignement critique" dont les Etats-Unis sont capables - qu'on se souvienne de la mise en place d'un Etat-providence par Roosevelt dans les années 30.

Dans son discours, toutes les graines sont plantées : Obama promet un changement sur l'Irak (le retrait va commencer) l'économie (pour que les marchés ne déraillent pas), l'environnement (pour utiliser l'énergie de façon plus responsable). Et maintenant au boulot !


Jean-Pierre Chevènement
a eu ce commentaire bref et précis (voir Obama, un cap à tenir) :

Devant la tâche difficile qui est la sienne, le Président Obama a trouvé les mots justes dans son discours d’investiture :
- Action ferme et rapide face à la crise économique,
- Vigilance vis-à-vis des marchés financiers,
- Nouvelles relations fondées sur le respect et l’intérêt mutuel avec le monde arabo-musulman.

En peu de mots, le cap est fixé. Pour aider à le tenir face aux obstacles prévisibles, une France active et déterminée restera nécessaire à Obama et au monde.

En complément, je renvoie à l’analyse, fort pertinente, de Claude Nicolet (voir USA : le président élu se donne les moyens d'une nouvelle politique - 6 décembre 2008) et à un article qui donne des indications sur ce que va faire le nouveau président :


Barack Obama : un début de mandat qui va commencer sous pression
(La Tribune, 16 janvier),


 

Je recommande cet article : Bush : "J'ai abandonné les principes de l'économie de marché" (Le Monde, 17 décembre 2008), preuve de l’incompétence du président sortant.

Il confond le libéralisme économique, qui est sa doctrine, avec l’économie de marché, qui peut fonctionner avec d’autres principes économiques que les siens.

 

Le président américain, George W. Bush, a déclaré, mardi 16 décembre, avoir renoncé aux principes de l'économie de marché face à la crise, une appréciation extraordinaire de sa part. "J'ai abandonné les principes de l'économie de marché pour sauver le système d'économie de marché", a-t-il admis dans un entretien à la chaîne CNN. 

 

Ardent défenseur de la libre entreprise, M. Bush faisait référence aux interventions de l'Etat fédéral auquel il a consenti au cours des derniers mois face à la crise de l'immobilier, puis du crédit, et à l'intervention qui se prépare en faveur des constructeurs automobiles américains. "Désolé" d'avoir eu à le faire, il dit avoir décidé d'agir afin de "veiller à ce que l'économie ne s'effondre pas".

 

Dans son jugement peut-être le plus sombre à ce jour sur l'état de l'économie américaine, il estime qu'elle se trouve prise dans une "énorme récession". "Une faillite désordonnée" des constructeurs automobiles pourrait créer d'"énormes" difficultés économiques, a-t-il souligné, sans dire comment ni quand son administration allait procéder à ce sauvetage.

 

La libre entreprise était l'un des grands principes invoqués par M. Bush face aux autres dirigeants internationaux cet automne pour s'opposer à une refondation complète du système financier. Les limites de l'intervention publique et de la libre entreprise sont aussi l'un des enjeux de la querelle politique en cours sur les moyens de venir en aide aux constructeurs automobiles menacés de faillite.

 

L’ex-président, qui est rentré au Texas ce soir, aurait été bien inspiré de méditer la réflexion de Thomas Jefferson, 3ème président des Etats-Unis (1801-1809), à propos du système bancaire (lu sur le blog de Paul Quilès, 9 décembre 2008) :

Réflexion prémonitoire de Jefferson (1802)

"Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession, d’abord par l'inflation, ensuite par la récession, jusqu'au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquis."

 

Enfin, je m’associe à l’initiative de Julien Ricaud (MRC 49), qui a repris ce soir sur son blog l’article de Louis-Rémy Gaudin (militant MRC de Charente-Maritime, dont le blog contient de nombreux articles intéressants, notamment sur les questions liées à l’environnement).

 

Voir Investiture de Barack Obama : Une journée historique, par Louis-Rémy Gaudin

 

 

Cet article est le 6ème sur ce blog dans la catégorie Amérique du Nord.

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