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Présentation

  • : Michel Sorin
  • : Le MRC 53 est la structure mayennaise du Mouvement Républicain et Citoyen, qui a pour but de rassembler la gauche républicaine à partir, notamment, des idées de Jean-Pierre Chevènement, l'un de ses fondateurs, qui n'est plus membre du MRC depuis 2015. Le MRC a pris le relais du Mouvement des Citoyens (MDC) après les élections de 2002. En 2022, le MRC est devenu membre de la Fédération de la Gauche Républicaine avec quatre autres organisations politiques.
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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 23:15

Hausse des coûts non répercutée dans les prix de vente

 

Ce que les uns gagnent, grâce à la hausse des matières premières agricoles (les vendeurs de céréales et produits végétaux), les autres le perdent, en raison de la hausse des coûts de l’alimentation animale (les éleveurs, vendeurs de produits animaux). Les revenus des uns sont très élevés (avec très peu d’heures de travail) pendant que les revenus des autres (avec beaucoup d’heures de travail) sont si insuffisants qu’il y a danger pour leur avenir.

Rappel : Revenu agricole 2012 : en forte baisse pour les éleveurs - 29 décembre 2012.

 

Plusieurs centaines d'éleveurs ont manifesté le 19 février dans les rues de Quimper, la préfecture du Finistère. Voir cet article du quotidien breton Le Télégramme, 19 février 2013 (Extrait) :

 

Agriculteurs. « On est au bout »

 

(…) Les éruptions de colère des agriculteurs sont toujours l'expression d'une rage et d'un désespoir accumulés. Le mouvement n'est pas spontané mais il s'impose et se prépare quand tout déborde. Comment exprimer son désespoir quand tout a été dit, démontré, dénoncé. En vain. Parmi les 250 professionnels présents hier à Quimper, beaucoup laisseront juste échapper : « On est au bout ». « Les plus inquiets ne sont pas là, explique l'un d'eux. Ceux qui viennent ont encore le courage de se battre. Aujourd'hui, même les banques appellent les laiteries pour leur signaler que nos trésoreries sont à plat ». « D'habitude, c'est le mois de mai le plus dur financièrement. Nous disons alors que nous avons notre stock en terre, explique un autre. Là c'est dès le mois de février que nous connaissons cette situation ».

Étranglés par les charges

« Tous les éleveurs, lait, porc, volailles, souffrent, appuie André Sergent, président de la chambre d'agriculture, venu en soutien en début de journée. Il faut que les marchés se relèvent. On sent que ça bouge pour le lait. Il faut que les industriels répercutent tout de suite les hausses ». « On n'en peut plus de l'augmentation des charges, dit un éleveur. Il y a le prix de l'aliment qui flambe et il faut rajouter le centre comptable, le contrôle laitier qui devient un luxe. Et nous en sommes à notre 5e Plan nitrates en 20 ans ». « Pendant ce temps, les distributeurs et les industriels se renvoient la balle sur les prix bas »
(...)

 

Le Salon de l'agriculture a ouvert ses portes samedi 23 février, alors que le scandale qui secoue la filière de la viande s'étend et que les exploitants sont confrontés à une hausse des coûts de production. Voir cet article de Laurence Girard paru le 23 février 2013 sur le site du quotidien Le Monde : Coup de blues chez les éleveurs. Extrait.

 

Anniversaire Maria 90 ans 1 08 10 071 TUN MALAISE LIÉ À UNE CRISE DE REVENUS

 

(…) Mais M. Hollande devra aussi rassurer les éleveurs ; nombre d'entre eux sont inquiets. Le scandale de la viande de cheval n'arrangeant rien. "Le malaise dans le secteur de l'élevage n'est pas lié à une crise de la production mais à une crise des revenus", explique Gérard You de l'Institut de l'élevage.

La publication, en décembre 2012, par le ministère de l'agriculture, des revenus moyens d'un exploitant agricole selon son secteur d'activité, a jeté une lumière crue sur la situation. Céréaliers et betteraviers caracolent en tête, avec un record historique compris entre 72 000 et 80 000 euros en 2012. Quand les éleveurs d'ovins et de bovins ferment la marche à 15 000 euros. Rarement, le différentiel aura été aussi marqué.

Les céréaliers ont bénéficié de la fièvre qui s'est emparée des cours des céréales, mais aussi du colza, depuis l'été 2012. Une envolée qui pèse à l'inverse dans les comptes des éleveurs. "Il y a un an, j'achetais mes protéines, c'est-à-dire du colza, à 230 euros la tonne ; début 2013, je les ai payées 410 euros la tonne", témoigne Gérard Durand qui élève 70 vaches laitières en Loire-Atlantique.

Bien qu'il soit moins dépendant que d'autres, puisqu'il produit sur son exploitation des céréales et de la luzerne, il dit "être sur la corde raide", alors que le prix du lait reste stable, voire s'érode.

 

Voir les interventions (vidéos) du président de la République, François Hollande, lors de l’inauguration du salon de l’agriculture ce 23 février : En 2013, le salon de l’agriculture fête ses 50 ans ! (site du ministère de l'agriculture).

 

Voir aussi son intervention sur la question des plats cuisinés.

François Hollande au Salon international de l’Agriculture : « Je veux à terme l’étiquetage obligatoire sur les viandes insérées dans les produits cuisinés »

 

Cet article est le 378ème publié sur ce blog dans la catégorie AGRICULTURE et PAC.

 

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