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Présentation

  • : Michel Sorin
  • : Le MRC 53 est la structure mayennaise du Mouvement Républicain et Citoyen, qui a pour but de rassembler la gauche républicaine à partir, notamment, des idées de Jean-Pierre Chevènement, l'un de ses fondateurs, qui n'est plus membre du MRC depuis 2015. Le MRC a pris le relais du Mouvement des Citoyens (MDC) après les élections de 2002. En 2022, le MRC est devenu membre de la Fédération de la Gauche Républicaine avec quatre autres organisations politiques.
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14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 22:38

En Charente, une candidate MRC de la dernière heure !

 

Demain 15 février est la date limite de dépôt des listes de candidats aux élections régionales. Des changements de dernière heure sont encore possibles dans certaines régions, notamment en Poitou-Charentes, où des contestations se produisent au sein du Parti socialiste (voir Le Monde, 14 février : Les colistiers de Royal lui demande de "respecter ses engagements").

 

Le 11 janvier, j’avais fait le point sur la situation dans les régions du Grand Ouest (voir Régionales Grand Ouest : le MRC en attente des propositions du PS).

 

Le 11 février, j’avais présenté l’accord national du MRC avec le PS et les régions concernées (voir Accord PS-MRC-PRG aux élections régionales - 14 et 21 mars 2010). Aujourd’hui, je passe en revue les régions du Grand Ouest et quelques autres.

 

Du nouveau en Poitou-Charentes

 

Mais l’information importante pour le MRC est l’ultime proposition du PS en Poitou-Charentes, hier, concernant la Charente. Ségolène Royal et le PS régional ont fait savoir à Pierre Rousseau, délégué régional MRC, que la 6ème place se libérait pour une femme MRC dans ce département.

 

Belfort 6 09 08 013 Banq republicain l'ouest à tableC’est l’épouse de Pierre, Annie Rousseau, diplômée en sciences politiques, ex-conseillère juridique, puis enseignante du droit du travail - profession qu’elle exerce actuellement - qui a été enregistrée en 6ème position (éligible) sur la liste de Ségolène Royal en Charente (16).

 




Annie (à gauche) et Pierre (à droite) Rousseau,
le 6 septembre 2008 lors du banquet républicain
de l’université d’été du MRC à Belfort
 




Dans cette région, le malaise provoqué par la constitution de la liste Royal en Charente-Maritime peut encore réserver des surprises de dernière heure. Tout est géré par la présidente de la Région, le PS national étant tenu à l’écart. La présence de candidats Modem, désavoués par leur organisation, restreint les places disponibles pour les militants du PS et des autres partis de gauche. C’est ainsi que le MRC n’a reçu aucune proposition dans ce département où Serge Maupouet, en tant que responsable du MRC 17, a fait acte de candidature, sans succès jusqu’à présent (voir Conférence-débat sur la réforme territoriale à Saintes le 1er décembre - 6 décembre 2009).

 

Rien de nouveau en Pays de la Loire

 

En Pays de la Loire, nous n’avons pas reçu du PS un bon accueil à notre demande de candidature MRC en Sarthe (pas de réponse). Il nous était demandé de proposer une candidate qui apporte un plus électoral. Nos interlocuteurs n’ont pas donné suite à nos propositions, ce qui n’est pas le meilleur moyen de chercher à nouer des relations positives avec nous, alors que nos dirigeants ont signé un accord national pour ces élections régionales. Nous ressentons que le PS est, surtout, préoccupé par les négociations qu’il aura entre les deux tours avec les écologistes et le Front de gauche.

 

Christine Meyer, professeur de philosophie dans un lycée de Nantes, Conseillère municipale de Nantes, est notre seule représentante en position éligible (19ème selon l’accord national, 21ème en réalité) sur la liste de Loire-Atlantique, en principe inamovible au second tour, mais le PS régional ne s’engage pas, afin de conserver la maîtrise des négociations avec l’ensemble de ses partenaires entre le 14 et le 16 mars au soir. Daniel Salé est en position non éligible (15ème) en Maine-et-Loire.

 

Nous soutenons la liste du président Jacques Auxiette, qui a su rassembler l’essentiel de la coalition sortante, y compris le PCF en Loire-Atlantique, Maine-et-Loire et Mayenne, malgré un vote global des adhérents en faveur du Front de gauche. Une partie des sortants écologistes se retrouve aussi, dès le premier tour sur la liste Auxiette. S’y ajoutent le PRG et le MRC.

 

En Bretagne, le MRC et le PRG ont été déclarés indésirables

 

Le seul maître à bord est le président Jean-Yves Le Drian, qui a arrêté ses choix depuis longtemps, indépendamment des orientations nationales de son parti, le PS. C’est ainsi qu’il a montré la sortie au PRG et refusé l’accès au MRC. Sa liste est composée du PS, du PCF (les dirigeants) et d’écologistes sous l’étiquette « Bretagne Ecologie ». Certain de sa réélection, il a voulu s’assurer autour de lui d’une équipe soudée, acceptant sans barguigner les compromis à passer avec les écologistes et régionalistes, qui sont ses meilleurs alliés.

Voir le site du MRC Bretagne (30 janvier, le communiqué de Yann Guillou, délégué régional : Le PS breton refuse d’honorer aussi bien les accords nationaux passés avec les partisans de Jean-Pierre Chevènement que ceux passés avec les Radicaux de gauche

 

En Basse-Normandie, le MRC a claqué la porte des négociations

 

Dans cette région, le MRC est très militant et exigeant pour ce qui est du contenu de la politique du Conseil régional. Avec trois élus en 2004, il ne reste plus que Michèle Lemaux, conseillère municipale de Saint-Lô (Manche), en fin de mandat. Un important travail collectif a été réalisé depuis un an (bilan, propositions). Voir Séminaire de formation du comité régional MRC de Basse-Normandie - 2 novembre 2009.

Au grand désappointement de la direction nationale du MRC, l’accord ne s’est pas fait, alors qu’il semblait proche.

Selon Jacques Declosmenil et Michèle Lemaux (Manche, conseillers municipaux de Saint-Lô), le PS et le président Laurent Beauvais n’ont pas donné l’impression de prendre en considération la spécificité du MRC régional, qui est de représenter la gauche républicaine, et la qualité du travail effectué. Deux places éligibles étaient un minimum. Une seule a été proposée (6ème pour une femme dans la Manche) et une autre, en charnière (15ème pour une femme dans le Calvados).

Selon Pascal Blanchetier (Calvados, adjoint au maire de Caen), « il y avait trois points essentiels de désaccords qui ont justifié la rupture :

-          l’objectif de nous minorer jusqu'à l'excès,

-          l’oukase contre un de nos candidats (Serge Lezement);

      -     un désaccord politique profond, à savoir :

-          le refus de parler de la politique industrielle et d’aborder le thème de la crise économique qui frappe notre région et notre pays;

-          la dérive du débat vers la question récurrente de la réunification normande, qui n’est qu’un leurre pour cacher les enjeux de fond ;

-          le choix de positionner la région comme un "amortisseur social" de la crise (…).

Dans un premier temps, la décision a été prise de présenter une liste, puis cette idée a été abandonnée. Le MRC saisit l’opportunité de la campagne pour organiser des réunions publiques par thème et renforcer sa présence dans les médias et sur le terrain.

 

En Aquitaine, un accord régional qui n’entre pas dans l’accord national

 

Aucune volonté de faire la place au MRC dans cette région présidée par un régionaliste intégriste, Alain Rousset. Les responsables régionaux n’ont pu obtenir qu’une place non éligible en Lot-et-Garonne. Pesant le pour et le contre, ils ont opté pour une présence visible du MRC au côté du PS, sans place éligible. Ce choix n’a pas été approuvé par une partie des militants de Gironde, qui contestent la façon dont la décision a été prise.

La direction nationale n’a pas inclus cet accord régional dans l’accord national signé le 10 février par Martine Aubry et Jean-Pierre Chevènement. Mais elle l’a mentionné dans une circulaire adressée aux responsables départementaux et aux délégués régionaux.

 

Dans la Région Centre, le MRC contre un accord accepté au niveau national

 

Le point névralgique de cette région, présidée depuis peu par François Bonneau, se situe dans le Cher où le candidat MRC, Denis Durand, délégué régional, a été récusé par le PS. Ensuite, celui-ci n’a pas tenu ses engagements initiaux (place inamovible), ce qui est à l’origine du refus des militants de la région d’accepter de voter l’accord (une place éligible et une position charnière, inéligible au second tour) après le retrait de Denis Durand. Le secrétariat national en a pris acte. Le MRC ne soutiendra aucune liste dans cette région.

 

En Languedoc-Roussillon, le MRC reste sur les listes Frêche

 

Dans cette région, le MRC a décidé de confirmer l’accord passé avec le président sortant, candidat à nouveau. Le PS, au niveau national, a pris une décision trop tardive pour être opérationnelle. Nous avons une place éligible dans l’Hérault (Béatrice Négrier, conseillère régionale sortante) et une place non éligible dans le Gard.

 

Cet article est le 12ème paru sur ce blog dans la catégorie Régionales 2010.

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